Glossaire théosophique - I à M
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1 - Signification des mots ⸻ 2 - Commentaires sur le glossaire
Iddhi | (Pâli ; Bouddhisme) - Mot correspondant au Sanskrit riddhi : prospérité, succès. Ce qui fait la puissance d'un être éminent, d'où son pouvoir - temporel ou magique. Le bouddhisme distingue l) l'iddhi inférieure, les diverses sortes (iddhividhâ) de pouvoirs psychiques (se rendre invisible, projeter son image à grande distance, marcher sur l'eau, etc.) que les règles bouddhiques interdisent de manifester en public et 2) l'iddhi supérieure, ou ariyâ iddhi (le Noble Pouvoir) de celui qui a la parfaite maîtrise de son mental. [Glos. Voix du Silence] |
Illusion | En Occultisme, tout ce qui est fini (comme l'Univers et tout ce qu'il contient) est appelé illusion, ou maya. [Glos. Clef de la Th.] |
Individualité | L'un des noms donnés, en Théosophie et en Occultisme, à l'Ego supérieur de l'homme. Nous faisons une distinction entre l'Ego immortel et divin et l'ego mortel humain qui périt. Celui-ci, ou la « personnalité » (l'ego personnel), ne survit à la mort du corps que pendant un temps limité en kâma loka ; pour sa part, l'individualité demeure à jamais. [Glos. Clef de la Th.] |
Indra | (Sanskrit ; Hindouisme) - Le Dieu du Ciel et chef des autres dieux, ou deva. [Glos. Voix du Silence] |
Initié | Du latin initiatus. Terme servant à désigner quiconque a été admis aux mystères et secrets de la Maçonnerie ou de l'Occultisme et en a reçu la révélation. Aux temps de l'Antiquité, le mot s'appliquait à ceux qui avaient été initiés à la connaissance secrète enseignée par les hiérophantes des Mystères ; de nos jours, ce sont ceux qui ont été initiés, par les adeptes de la science mystique, à la connaissance mystérieuse qui, malgré l'écoulement de longs âges, compte encore sur la terre des individus qui s'y vouent réellement. [Glos. Clef de la Th.] |
Ishvara (Îshvara) | (Sanskrit ; Hindouisme) - Le « Seigneur », ou le dieu personnel, l'esprit divin, qui est dans l'homme. Littéralement : l'existence souveraine (indépendante). Titre donné à Shiva et d'autres dieux en Inde. Shiva est appelé aussi Îshvaradeva, ou deva souverain. [Glos. Clef de la Th.] |
Jagrat (ou Jagrata) | (Sanskrit ; Hindouisme) - L'état de conscience de veille (cf. Mândûkya Upanishad). [Glos. Voix du Silence] |
Jamblique | Grand théosophe et Initié du 3ème siècle. Il a beaucoup écrit sur les diverses sortes de démons qui apparaissent dans les évocations, mais s'exprima en termes sévères contre de tels phénomènes. Grandes furent ses austérités, la pureté de sa vie et sa sincérité. On rapporte que, par lévitation, il s'est élevé de 10 coudées au-dessus du sol, comme on le dit aussi de certains yogis et médiums modernes. [Glos. Clef de la Th.] |
Jhana (Jñâna) | (Sanskrit ; Hindouisme) - La connaissance spirituelle qui est pure sagesse, recherchée dans la méditation, et réalisée par l'initiation. En Occident, le mot gnose évoque les mêmes idées. [Glos. Voix du Silence] |
Jour de Brahmâ | Voir Brahmâ. [Glos. Clef de la Th.] |
Julai | (chinois ; Bouddhisme) - « Ainsi venu » = Tathâgata. [Glos. Voix du Silence] |
Kabbale | (hébreux ; Kabbalah) - La Kabbale est « la sagesse cachée des Rabbis hébreux du Moyen Âge, tirée des doctrines secrètes plus anciennes concernant les choses divines et la cosmogonie, qui furent combinées en une théologie, après le temps de la captivité des Juifs à Babylone ». Toutes les œuvres qui se rangent dans la catégorie ésotérique sont appelées kabbalistiques. [Glos. Clef de la Th.] |
Kalachakra (Kâlachakra) | (Sanskrit ; Hindouisme ; Bouddhisme) - Pour les jaïns, la roue du temps, qui tourne sur des milliards d'années. Au Tibet, le Kâlachakra tantra (introduit en 1027) est un ensemble d'écrits (du Canon tibétain) qui comprend des considérations astronomiques pour la mesure du temps et un système de méditation fondé sur une métaphysique occulte où Âdibuddha et les familles de Bouddhas qui en dérivent ont une place centrale. Mais pour H.P. Blavatsky, le mot Kâlachakra (« Cercle du Temps ») renvoie à un système de mysticisme ésotérique « aussi vieux que l'homme, connu en Inde et pratiqué avant que l'Europe soit devenue un continent ». [Glos. Voix du Silence] |
Kala hamsa (Kâla hamsa) | (Sanskrit ; Hindouisme) - Voir Hamsa. [Glos. Voix du Silence] |
Kalpa | (Sanskrit ; Hindouisme ; Bouddhisme) - Une très longue période de temps (variable selon les systèmes) ; un grand cycle de manifestation du monde. Généralement, pour l'Inde : la durée d'un « jour de Brahmâ qui couvre bien des cycles mineurs (l 000 mahâyuga). [Glos. Voix du Silence] |
Kama (Kâma) | (Sanskrit ; Hindouisme) - Désir. À l'aube de l'Univers, le Rig Veda évoque Kâma - le désir originel - comme l'impulsion première vers la manifestation ; il pénètre et soutient tous les mondes, dans leur unité foncière avec l'Absolu. Au plan humain, il s'exprime comme désir d'unir les sens à leurs objets, pour en jouir. Kâma devient ainsi la grande force irrésistible qui enchaîne l'homme à la terre (cf. tanhâ). C'est l'aspect Cupidon de l'Amour. Son aspect supérieur (Erôs), qui sous-tend toute démarche spirituelle, est la manifestation du Désir universel qui est en harmonie avec le Dharma cosmique (cf. Bhagavad-Gîtâ, VIl.11) -ce qui renvoie à la Compassion, la Loi des Lois. [Glos. Voix du Silence] |
Kama loka (Kâma loka) | (Sanskrit). Plan semi-matériel, subjectif et invisible pour nous, où demeurent les « personnalités » désincarnées (les formes astrales appelées kâmarûpa) jusqu'à ce qu'elles s'évanouissent de ce plan, par l'épuisement complet des effets des impulsions mentales qui avaient créé ces eidôla de passions et de désirs animaux de qualité inférieure. Voir kâmarûpa. C'est l'Hadès des anciens Grecs et l'Amenti des Égyptiens — le pays des Ombres Silencieuses. [Glos. Clef de la Th.] |
Kamarupa (Kâmarûpa) | (Sanskrit ; Hindouisme ; Théosophie) Métaphysiquement, et dans notre philosophie ésotérique, c'est la forme subjective créée par l'effet des pensées et désirs mentaux et physiques en rapport avec les choses de la matière, par tous les êtres sensibles : cette forme survit à la mort du corps. Après cette mort, trois des sept « principes » (ou, disons, plans des sens et de la conscience où agissent tour à tour les instincts et 1'idéatlon de l'être humain) — à savoir le corps, son prototype astral et la vitalité physique — n'étant plus d'aucun usage, restent sur la terre; les trois principes supérieurs, groupés en un seul, se plongent dans un état de devachan , où l'Ego supérieur demeure jusqu'à l'heure d'une nouvelle incarnation, tandis que l'eidôlon de l'ex-personnalité est abandonné seul dans son nouveau séjour. Là, la pâle copie de l'homme qui fut jadis végète pendant un certain temps, dont la durée varie en fonction de l'élément de matérialité qui y reste attaché, et qui est déterminée par la vie écoulée du défunt. Privé comme il l'est de son mental supérieur, de l'esprit et des sens physiques, ce kâmarûpa — s'il est abandonné à lui-même — va graduellement s'éteindre et se désintégrer. Mais s'il est ramené avec force dans la sphère terrestre, que ce soit par l'effet des désirs et appels passionnés des amis survivants, ou par de vraies pratiques de nécromancie (dont l'une des plus pernicieuses est la médiumnité) , le « spectre » peut survivre pendant une période dépassant largement la durée de vie naturelle de son corps. Une fois que le kâmarûpa a appris le moyen de retourner à des corps humains vivants, il devient un vampire qui se nourrit de la vitalité de ceux qui sont ainsi désireux de jouir de sa compagnie. En Inde, ces eidôla sont appelés pisacha, et sont fort redoutés. [Glos. Clef de la Th.] ― En hindouisme, le mot signifie « forme protéenne » (prise à volonté), ou bien « qui a la forme du désir » (Bhagavad. Gîtâ, III, 43). En Théosophie : « le corps de désir », qui, après la mort de l'individu, devient une sorte d'entité astrale, plus ou moins durable (et néfaste) selon la charge d'images et d'énergies du désir qui l'animent et constituent tout le rebut, non spirituel, de la personnalité terrestre. [Glos. Voix du Silence] |
Kapilavastu | (Sanskrit). Le lieu de naissance du Seigneur Bouddha (signifiant « demeure jaune »), la capitale du monarque qui fut le père de Gautama le Bouddha. [Glos. Clef de la Th.] |
Kardec, Allan (Allan Kardec) | [1804-1869]. Nom adopté par le fondateur du mouvement spirite français qui s'appelait en réalité Rivail. C'est lui qui rassembla et publia les messages transmis à l'état de transe par certains médiums et qui ensuite en tira une « philosophie », entre les années 1855 et 1870. [Glos. Clef de la Th.] |
Karma | (Sanskrit ; Théosophie ; Hindouisme ; Bouddhisme) - Physiquement : l'action ; métaphysiquement : la LOI DE RÉTRIBUTION ; la loi de cause et d'effet, ou de causalité éthique. Ce n'est Némésis que dans le sens du mauvais karma. Dans le bouddhisme orthodoxe, c'est le onzième nidâna dans l'enchaînement des causes et des effets ; mais, en fait, c'est le pouvoir qui contrôle toutes choses, la résultante de l'action morale, le samskâra métaphysique, ou l'effet moral d'un acte commis en vue d'atteindre quelque chose qui satisfasse un désir personnel. Il y a le karma du mérite et le karma du démérite. Karma ne punit ni ne récompense : c'est simplement l'unique LOI UNIVERSELLE qui guide sans erreur et, pour ainsi dire, d'une façon aveugle, toutes les autres lois qui sont productrices de certains effets en suivant les programmes invariables répondant aux types de causalités auxquelles elles sont adaptées. Quand le bouddhisme enseigne que « karma est le noyau moral (d'un être quelconque) qui seul survit à la mort et persiste dans la transmigration » ou la réincarnation, il signifie simplement que rien ne demeure de chaque personnalité si ce n'est les causes qu'elle a produites — causes qui ne meurent pas, autrement dit, qui ne peuvent être éliminées de l'Univers avant d'être remplacées par leurs effets légitimes et, pour ainsi dire, effacées par ces effets. Et ces causes, à moins d'être compensées pendant la vie de la personne qui les a produites, par des effets adéquats, suivront l'Ego dans sa réincarnation et l'atteindront dans ses renaissances successives, jusqu'à ce que soit pleinement rétablie une complète harmonie entre causes et effets. Bien entendu, aucune « personnalité » (un pur et simple agrégat d'atomes matériels et de caractéristiques instinctuelles et mentales) ne peut continuer comme telle dans le monde du pur esprit. Seul ce qui est immortel dans sa nature même, et divin en essence (à savoir l'Ego), peut exister à jamais. Et comme c'est cet Ego qui, après chaque devachan, choisit la personnalité qu'il va animer et qui, par l'intermédiaire des personnalités successives, reçoit les effets des causes karmiques produites, c'est donc cet Ego, ce Soi, qui est le « noyau moral » dont il a été question, et Karma incorporé lui-même — ce « qui seul survit à la mort ». [Glos. Clef de la Th.] ― L'« action » comme cause productrice de « fruits » ou d'effets. La loi de causalité éthique, qui replace sans cesse l'homme face aux conséquences de ses actes, pensées et attitudes antérieures. Par extension, le « karma » d'un individu est le lot de ces conséquences qu'il « récolte » inéluctablement au fil des jours. Les « chaînes karmiques », forgées par l'être lui-même, dans son ignorance, ne peuvent être rompues que par l'exercice vigilant de son libre arbitre, et en suivant le sentier du Dharma. [Glos. Voix du Silence] |
Kether | (hébreux) - [Dans la Kabbale], « la Couronne, la plus élevée des dix sephiroth. C'est la première sephira de la triade supérieure, Elle correspond au Macroprosopos (Long Visage, ou Arikh Anpin : terme kabbalistique, en hébreu, en grec : Makroprosôpo, en opposition à Tsaïr Anpin, le Mikroprosôpos. Le premier renvoie à la Déité, l'autre à l'homme, « la petite image de la grande forme ») qui se différencie en 'Hokmah et Binah ». [Glos. Clef de la Th.] |
Khechara | (Sanskrit ; Hindouisme) - « Qui se meut » (chara) « dans le ciel » (khe). L'un des pouvoirs (siddhi) du yogi est la faculté de « voler », ou de se déplacer à volonté à travers l'espace, dans sa forme astrale (Theosophical Glossary). Le mot désigne aussi diverses entités astrales. Dans le contexte de la Voix, il s'agit probablement de la capacité de libérer la conscience de sa prison terrestre pour accéder à des plans supérieurs. [Glos. Voix du Silence] |
Klesha | (Sanskrit ; Hindouisme ; Bouddhisme) - Affliction. Les Yoga sûtra de Patañjali (II, 3) dénombrent 5 de ces maux dont est affligé l'individu : ignorance (avidyâ), sens du moi, désir, répulsion, attachement tenace à l'existence. En bouddhisme, ces « souillures » intérieures se multiplient (il y en a 10) et sont également des obstacles à tout progrès. L'arhat est censé avoir éliminé entièrement ces tares, qui condamnent les êtres au samsâra. [Glos. Voix du Silence] |
Krishna | (Sanskrit ; Hindouisme) - Le plus célèbre Avatâr de Vishnou, le « Sauveur » des hindous et le dieu le plus populaire. C'est le huitième Avatâr, fils de Dévakî et neveu de Kansa, l'Hérode indien, qui, en recherchant l'enfant Krishna parmi les bergers et bergères qui le tenaient caché, fit mettre à mort des milliers de leurs enfants nouveau-nés. L'histoire de la conception, de la naissance et de l'enfance de Krishna forme le prototype exact du récit néo-testamentaire [à propos de Jésus]. Bien entendu, les missionnaires essaient de montrer que les hindous ont volé l'histoire de la Nativité aux premiers chrétiens qui vinrent en Inde. [Glos. Clef de la Th.] ― Le dieu « noir » ou « couleur de nuit ». Dans la Bhagavad-Gîtâ, c'est l'image par excellence du Maître-guru qui demeure, à travers les siècles, le père spirituel de tout homme en quête de lumière et de réalisation spirituelle, illustré par Arjuna. Il représente aussi la source intérieure de l'omniscience, le Soi Supérieur rayonnant par le canal de Buddhi. [Glos. Voix du Silence] |
Kshanti (Kshânti) | (Sanskrit ; Hindouisme ; Bouddhisme) - L'une des pâramitâ. La patience qui fait supporter les agressions extérieures, les tracas et l'adversité, sans se détourner du Noble Sentier, et qui soutient l'étude et l'application des préceptes du Bouddha. [Glos. Voix du Silence] |
Kshetrajna (Kshetrajña) | (Sanskrit). En Occultisme, l'Esprit incorporé, l'Ego conscient dans ses plus hautes manifestations ; le Principe qui se réincarne, ou le « Seigneur » en nous-mêmes. [Glos. Clef de la Th.] |
Ku (K'u) | [Ku] (chinois ; Bouddhisme) - Misères, souffrances. La première des Quatre Nobles Vérités du bouddhisme : l'existence est douleur. Les « huit terribles misères » : parmi ces calamités, causes de souffrance (pâli : dukkha), quatre sont liées au corps (naissance, vieillesse, maladie, mort), trois au mental (perte de ce qu'on aime, affliction par ce qu'on ne désire pas, incapacité d'obtenir ce qu'on désire), et une à la condition terrestre illusoire (l’incarnation dans les cinq skandha, ou agrégats qui composent l'être psychophysique personnel). [Glos. Voix du Silence]. |
Kuan Yin (Kuan-Shih-Yin, Kwan Yin) | [Guan-Shi-Yin] (chinois ; Bouddhisme) - « Qui prête attention (kuan) aux voix (yin) du monde (shih) » : la version chinoise d'Avalokiteshvara. Sa contrepartie féminine est Kuan-Yin, la déesse de la Compassion, réputée grande protectrice de l'humanité - en réalité : la voix divine du Soi dans l'individu, l'aspect féminin du Logos (Theosophical Glossary), Kuan-Shih-Yin étant son aspect masculin (Secret Doctrine, I, 473). [Glos. Voix du Silence] |
Kumara (Kumâra) | (Sanskrit). Garçon, adolescent vierge, ou jeune homme non marié. Les premiers Kumâra sont les sept fils de Brahmâ, nés des membres du dieu, dans ce qui est appelé la neuvième création. Il est dit que ce nom leur fut donné en raison de leur refus formel de « procréer » leur espèce : en conséquence, ils « restèrent yogis », selon la légende. [Voir mânasaputra]. [Glos. Clef de la Th.] |
Kundalini (Kundalinî) | (Sanskrit ; Hindouisme) - De kundalu : cercle, anneau. Kundalinî shakti est définie (Secret doctrine, I, 293) « comme le pouvoir ou la Force qui se meut selon une ligne courbe » - à la manière d'un serpent qui déroule ses anneaux. « C'est le principe de vie universel qui se manifeste partout dans la Nature » « l'électricité et le magnétisme n'en sont que des manifestations » [...]. Un yogi doit soumettre complètement ce pouvoir avant d'avoir accès à moksha (la libération de tout lien avec le monde). La manifestation contrôlée de cette énergie dans l'ascète engendre divers phénomènes d'ordres psychique ou spirituel, selon le centre occulte ou chakra particulier du corps qui est stimulé. Voir anâhata shabda. [Glos. Voix du Silence] |
Kung | [Gong] (chi). En musique chinoise : la première note de la gamme pentatonique primitive. [Glos. Voix du Silence] |
Lama | [La-ma] (tibétain ; Bouddhisme) - En principe : un supérieur dans l'ordre monastique. Un guru, détenant une authentique autorité spirituelle. Souvent le mot est attribué par politesse à un religieux d'un degré quelconque. (Theosophical Glossary) [Glos. Voix du Silence] |
Langue des Mystères | « Jargon » secret sacerdotal employé par les prêtres initiés, réservé à la discussion sur les choses sacrées. Chaque nation a eu sa propre langue de ce genre, inconnue de tous sauf de ceux qui étaient admis aux Mystères. [Glos. Clef de la Th.] |
Lanou | (Théosophie) - Mot orthographié Lanoo dans le texte anglais et francisé en Lanou. D'origine incertaine, il ne figure pas dans les dictionnaires usuels (Sanskrit, pâl, chi, tib, voire mongol). Très peu utilisé par H.P. Blavatsky en dehors de la Doctrine Secrète (dans les Stances de Dzyan, qui relèvent de la même source que la Voix du Silence), au sens de disciple, ou « chela qui étudie l'ésotérisme pratique » (Secret Doctrine, I, 71 note). Voir l'article « Occultisme pratique » (Lucifer 1888, p. 150-4) : de simple upâsaka (disciple laïc) qu'il était le chela devient lanou-upâsaka, une fois franchie la première initiation. Le mot pourrait avoir une étymologie chinoise, combinant nu (= esclave, humble serviteur) et la (transcription chinoise du tibétain Lha, signifiant dieu, ou guru divin). Voir chela. [Glos. Voix du Silence] |
Lao Tseu | (chinois) - Grand sage, saint et philosophe [des 6ème -5ème siècles av. J.-C.] qui précéda Confucius. [Glos. Clef de la Th.] |
Lévi, Eliphas (Eliphas Lévi) | Hébraïsation des prénoms Alphonse Louis de l'occultiste français Constant (1810-1875), auteur de divers livres sur la kabbale, cités par H.P.Blavatsky. [Glos. Voix du Silence] |
Lha | (tibétain ; Bouddhisme) - Voir deva (Sanskrit). Le mot, qui renvoie à toutes catégories de divinités, est. selon H.P.B. celui « qui désigne généralement au Tibet les grands adeptes, comme le mot Mahâtma. Grande Âme est donné aux mêmes Initiés en Inde ». [Glos. Voix du Silence] |
Lhagpa | (tibétain) - Le fi!s de la lune. Mercure (au Tibet comme en Inde classique, où il a pour nom Budha). La planète Mercure. Voir Lagpa. [Glos. Voix du Silence] |
Lhamayin | (tibétain ; Bouddhisme) - Esprits mauvais, ennemis des hommes (et des dieux). Voir asura. [Glos. Voix du Silence] |
Linga sharira (Linga sharîra) | (Sanskrit) - « Corps astral », c'est-à-dire le symbole aérien du corps physique. Le terme désigne ce qui est appelé Doppelgänger, le « corps astral » de l'homme ou de l'animal. C'est l'eidôlon des Grecs, le corps vital servant de prototype [du corps physique], le reflet de l'homme de chair. Il naît avant celui-ci et meurt, ou se dissipe, avec la disparition du dernier atome du corps. [Glos. Clef de la Th.] |
Logos | (grec) - Chez toutes les nations et tous les peuples, la Déité manifestée : l'expression extérieure ou l'effet de la Cause qui reste à jamais cachée. C'est ainsi que le langage est le logos de la pensée ; aussi, au sens métaphysique, les termes « Verbe » et « Parole » en rendent-ils une traduction convenable. [Glos. Clef de la Th.] |
Loka | (Sanskrit ; Hindouisme) - Région, monde, l'une des subdivisions du grand univers, étagées depuis le divin, ou l'Absolu, jusqu'aux niveaux les plus matériels : particulièrement, sphère ou plan d'expérience de conscience. [Glos. Voix du Silence] |
Loi de rétribution | Voir Karma. [Glos. Clef de la Th.] |
Macrocosme | Littéralement, le « grand univers », ou le grand Kosmos. [Glos. Clef de la Th.] |
Madhyamaka (Mâdhyamaka) | Sanskrit ; Bouddhisme) - De mâdhyama qui est au milieu : l'enseignement de la Voie du Milieu. [Glos. Voix du Silence] |
Madhyamika (Mâdhyamika) | (Sanskrit ; Bouddhisme) – Nom de l'École de la « Voie du Milieu » (et de ses représentants) fondée par Nâgârjuna (dont les réelles doctrines ésotériques sont probablement restées voilées). Selon cette École du mahâyâna, toute proposition sur la nature des choses doit être rejetée comme inexacte ; la vacuité (shûnyatâ) est la réalité ultime : l'atteindre c'est gagner la plénitude, la libération. Il faut pour cela distinguer entre réalité relative (samvriti satya) et suprême vérité (paramârtha satya) et faire la part des deux dans la discipline quotidienne. [Glos. Voix du Silence] |
Magie | La « Grande » Science. Selon Deveria et d'autres orientalistes, « la magie fut considérée comme une science sacrée inséparable de la religion » par les nations de la plus haute Antiquité, qui jouissait de la plus brillante civilisation et du plus grand savoir. Ainsi, les Égyptiens constituèrent une nation la plus sincèrement religieuse, comme le furent et le sont encore les hindous. Selon Platon, « la magie consiste dans le culte des dieux, et s'acquiert par ce culte ». Se peut-il donc qu'une nation dont il est prouvé — comme le démontrent indubitablement inscriptions et papyrus — qu'elle a cru fermement à la magie pendant des milliers d'années, ait été trompée pendant si longtemps ? Et est-il vraisemblable que des générations successives d'une hiérarchie instruite et pieuse (dans laquelle beaucoup d'individus ont eu des vies de martyre librement enduré, de sainteté et d'ascèse) aient pu continuellement se tromper et tromper les gens (ne serait-ce même que duper le public par supercherie) pour le seul plaisir de perpétuer une croyance dans les « miracles » ? À ce qu'on dit, les fanatiques sont prêts à n'importe quoi pour faire croire de force à leur dieu ou leurs idoles.À cela nous répondons : en pareils cas, les brâhmanes et les Rekhget-Amen, ou hiérophantes égyptiens, n'auraient pas popularisé la croyance dans le pouvoir donné à l'homme, par des pratiques magiques, d'obtenir par commandement les services des dieux — ceux-ci n'étant, en vérité, que les pouvoirs ou potentialités occultes de la Nature personnifiés par les prêtres éclairés eux-mêmes, qui vénéraient en eux seulement les attributs de l'unique Principe inconnu et innommable. Comme le dit bien le [néo-] platonicien Proclus : « Les prêtres de jadis, en considérant qu'il existe une certaine alliance et sympathie réciproque dans les choses naturelles, et parmi les choses qui sont manifestes aux pouvoirs occultes, et en découvrant que tout subsiste en tout, fabriquèrent une science sacrée fondée sur cette sympathie mutuelle et cette similarité... et appliquèrent à des fins occultes les natures aussi bien célestes que terrestres, au moyen desquelles, par le jeu d'une certaine similitude, ils remontèrent jusqu'aux natures divines, pour les amener en rapport avec cette demeure inférieure ». La magie est la science qui a pour objet de communiquer avec les pouvoirs supérieurs transcendant le monde terrestre, et de les diriger, ainsi que de commander à ceux des sphères inférieures : c'est une connaissance pratique des mystères cachés de la Nature, que seul possède le petit nombre, du fait qu'ils sont si difficiles à maîtriser sans tomber dans le péché contre la loi. Les mystiques de l'Antiquité, comme ceux du Moyen-âge, divisèrent la magie en trois classes : théurgie, goétie et magie naturelle. Comme le dît Kenneth Mackenzie, « les théosophes et les métaphysiciens se sont approprié depuis longtemps la théurgie comme leur sphère particulière. La goétie est la magie noire, et la magie « naturelle », ou magie blanche s'est élevée, avec l'art de la guérison dans ses ailes, jusqu'à la fière position d'une étude exacte et progressive ». Les commentaires ajoutés par notre érudit défunt Frère sont remarquables : « Les désirs réalistes des temps modernes ont contribué à jeter la magie dans le discrédit et le ridicule... La foi (dans le propre soi de l'opérateur) est un élément essentiel en magie, et elle a existé bien avant que soient formulées d'autres idées qui présument de sa pré-existence. On dit qu'il faut un homme sage pour faire un fou ; et l'idée d'un homme doit être exaltée presque jusqu'à la folie (c'est-à-dire que la sensibilité de ses fibres cérébrales doit être accrue bien au-delà du misérable niveau inféneur de la civilisation moderne) avant qu'il puisse devenir un vrai magicien, car une poursuite de cette science implique un certain degré d'isolement et d'abnégation de soi ». Un très grand isolement, à coup sûr, dont l'obtention constitue déjà un phénomène prodigieux, un miracle en soi-même. Cependant la magie n'a rien en soi de surnaturel. Comme l'explique Jamblique [en parlant des magiciens] : « En opérant à l'aide de la théurgie sacerdotale, ils se disent capables d'atteindre à des essences plus élevées et universelles, et à celles qui sont établies au-dessus du destin, à savoir Dieu et le démiurge — et cela sans employer la matière, ni recourir à quoi que ce soit d'autre sinon à l'observation d'un temps judicieux ». Déjà, certaines personnes commencent à reconnaître l'existence de pouvoirs et d'influences de caractère subtil dans la Nature dont elles n'avaient rien su auparavant. Mais comme le remarque le Dr Carter Blake, à juste titre : « Le dix-neuvième siècle n'est pas celui qui a observé la genèse de nouvelles méthodes de pensée ni le parachèvement d'anciennes », à quoi M. Bonwick ajoute : « Si les Anciens n'avaient qu'une connaissance limitée de notre mode d'investigation dans les secrets de la Nature, nous en savons encore moins en ce qui concerne leur mode de recherche ». [Glos. Clef de la Th.] |
Magie blanche | La magie bénéfique : sous cette désignation c'est la magie divine, dénuée de tout égoïsme, amour du pouvoir, ambition ou lucre, et toute tournée vers le seul bien du monde en général et d'autrui en particulier. La plus petite tentative que fasse un homme pour utiliser ses pouvoirs anormaux en vue de sa propre satisfaction fait de l'exercice de ces pouvoirs de la sorcellerie, ou de la magie noire. [Glos. Clef de la Th.] |
Magie cérémonielle | Magie selon des rites kabbalistiques, mis en œuvre — à ce que prétendent les rosicruciens et d'autres mystiques — en invoquant des pouvoirs spirituellement plus élevés que l'homme et en commandant à des élémentaux qui sont bien plus bas que lui sur l'échelle des êtres. [Glos. Clef de la Th.] |
Magie noire | Voir supra. Sorcellerie, nécromancie (ou évocation des morts), et autres abus égoïstes de pouvoirs paranormaux — abus qui peuvent ne pas être intentionnels mais n'en sont pas moins de la magie noire chaque fois qu'un phénomène est produit pour la satisfaction personnelle. [Glos. Clef de la Th.] |
Mahamanvantara (Mahâmanvantara) | (Sanskrit) - Littéralement, le grand intervalle couvert par les Manu — la période totale d'activité universelle. Le mot manvantara se limite ici à une simple période d'activité, en opposition au pralaya, ou période de repos, sans référence à la durée du cycle. [Glos. Clef de la Th.] |
Mahat | (Sanskrit) - Littéralement, « le Grand ». Le principe premier d'Universelle Intelligence et conscience. Dans la philosophie des Purâna, le premier produit de la Nature-racine, ou pradhâna (même sens que mûlaprakriti) ; de Mahat dérive Manas, le principe pensant, et Ahamkâra, l'égotisme, ou le sens du « Je suis moi » dans le Manas inférieur. [Glos. Clef de la Th.] |
(Mahatma) Mahâtma | (Sanskrit) - Littéralement : « Grande Âme ». Désigne un adepte de l'ordre le plus élevé, un être exalté qui, pour avoir atteint à la maîtrise sur ses principes inférieurs, vit sans être limité par l' « homme de chair ». Les Mahâtma sont en possession de la connaissance et du pouvoir qui correspondent au degré qu'ils ont atteint dans leur évolution spirituelle. En pâli [Plus exactement en cingalais. La langue pâlie utilise le terme Arahant.], le mot est Rahat, et Arhat. [Glos. Clef de la Th.] |
Mahayana (Mahâyâna) | (Sanskrit ;Bouddhisme) - L'une des Écoles de philosophie bouddhique ; littéralement : « Grand Véhicule ». Fondé par Nagârjuna, c'est un système mystique dont les livres furent rédigés au 2ème siècle av. J.-C. [Glos. Clef de la Th.] ― « Grand véhicule » par opposition au bouddhisme hînâyana. Alors que ce dernier invite l'individu à s'affranchir des chaînes de la souffrance et à progresser par son mérite vers l'état d'arhat, le mahâyâna l'incite à vivre l'idéal du bodhisattva afin de contribuer au bien de tous les êtres. Les enseignements des différentes branches de ce « véhicule » (mâdhyamika, yogâchâra, etc.) témoignent d'une très grande richesse de pensée. Après l'exil des bouddhistes de l'Inde, le mahâyâna s'est largement développé au Tibet et en Chine. Corée, Japon, etc. (d'où le nom de « bouddhisme du Nord »). Même si un décalage historique semble évident entre l'époque du Bouddha et l'émergence des doctrines mahâyânistes (affirmant, entre autres, l'existence d'un « germe de Bouddha » dans chaque être) il ne fait pas de doute qu'elles étaient dès le début inscrites dans l'enseignement ésotérique du Tathâgata. [Glos. Voix du Silence] |
Maitre (Maître) | Ce mot répond au Sanskrit guru, « instructeur spirituel » ; il a été adopté par les théosophes [de la S.T.] pour désigner les grands adeptes dont ils tiennent les enseignements. [Glos. Clef de la Th.] ― Personne qui a atteint la pleine possession d'une science, d'un art ou d'un ensemble de pouvoirs, par un long cheminement exigeant étude, ascèse et entraînement adéquats, ponctué d'épreuves et d'initiations confirmant l'individu dans le degré qu'il a atteint. Dans la grande chaîne des Initiés, chacun est l'élève et serviteur d'un Maître qui lui est supérieur, et est responsable à son tour de disciples qu'il doit aider à progresser, conformément à la loi de fraternité dominant l'ensemble. Le Maître devient alors instructeur (âcharya. guru. etc.). Cependant ce père spirituel ne peut que préparer le chela à sa seconde naissance, qui lui révélera la puissance et la sagesse éternelle du véritable Maître et Instructeur intérieur - l'Âlaya, ou le Maître unique, dont la lumière est présente dans l'être, depuis toujours. [Glos. Voix du Silence] |
Manas | (Sanskrit ; Hindouisme ; Théosophie) - Littéralement, le « mental » : la faculté mentale qui fait d'un homme un être intelligent et moral, et le distingue du simple animal. Terme synonyme de Mahat. Ésotériquement, cependant, employé sans autre qualification, il signifie l'Ego supérieur, ou le principe conscient qui dans l'homme se réincarne. Par contre, avec un qualificatif, il est question pour les théosophes de Buddhi-Manas — l'âme spirituelle — qu'il faut opposer à son reflet humain, Kâma-Manas. [Glos. Clef de la Th.] ― La faculté rationnelle de la pensée. L'un des éléments de l' « organe interne » (antahkarana) considéré comme le 6ème des sens de perception (donc leur chef = le « rajah des sens », selon la Voix du Silence) : il saisit chaque message des sens et, avec l'aide de la mémoire, en présente l'image ainsi « pensée » à buddhi, l'organe du discernement. Si on englobe encore parmi les sens les cinq « organes d'action » énumérés par l'hindouisme, manas est à compter comme le 11ème de cet ensemble, car c'est par son canal aussi que passent les ordres donnés à la machinerie physique. Pour la Théosophie, cette activité de manas qui, en réalité, intervient dans la mise en forme de toute sensation perception, pensée, sentiment, etc., utilisant la machinerie mentale du cerveau et de l' « homme astral » ne représente qu'une manifestation très limitée du grand pouvoir de Manas, lequel appartient en fait à l'Ego supérieur. [Glos. Voix du Silence] |
Manasaputra (Mânasaputra) | (Sanskrit ; Théosophie) - Littéralement : « Fils du Mental » ou « Fils né du Mental ». Le terme s'applique à notre Ego supérieur, avant son incarnation dans le genre humain. Dans les anciens textes sacrés des hindous, les Purâna, qui sont exotériques bien qu'allégoriques et symboliques, c'est le titre donné aux Fils de Brahmâ nés du Mental, les Kumâra. [Glos. Clef de la Th.] ― Dans l'immense processus évolutif de la montée de la conscience à travers tous les règnes de la nature, l'accession au stade humain, avec l'éveil de l'intelligence, n'a pas eu lieu, sur notre planète d'une façon aléatoire elle a demandé l'intervention volontaire de hiérarchies avancées et intelligentes (des « Fils du Mental Universel ») qui ont, symboliquement, allumé la lumière du Manas dans ce qui allait devenir la famille des « âmes humaines ». Ainsi, la pure essence de l'Ego spirituel dans chaque homme est directement liée au Mental Universel, par l'intermédiaire d'un tel mânasapûtra. Cf. Secret Doctrine, II, 571, pour le rapport entre les Dhyânibuddha et les mâna-sapûtra. Voir aussi : Esprit planétaire. [Glos. Voix du Silence] |
Manasarupa (Mânasarûpa) | (Sanskrit ; Théosophie) - La « forme » (rûpa) du Manas, le « corps » du mental. [Glos. Voix du Silence] |
Manas-sutratma (Manas-sutrâtma) | (Sanskrit) - Association de termes signifiant « mental » (Manas) et « âme-fil » (sutrâtma). C'est l'expression synonyme de notre Ego, ce qui en nous se réincarne. Terme technique de la philosophie du Vedânta. [Glos. Clef de la Th.] |
Manas taijasa | (Sanskrit) - Littéralement : le Manas « rayonnant » ; c'est un état de l'Ego supérieur que seuls de hauts métaphysiciens sont capables de réaliser et de comprendre. Voir, dans le même sens, « Buddhi taijasî ». [Glos. Clef de la Th.] |
Mantram | (Sanskrit) - Versets des œuvres védiques utilisés comme charmes et incantations. Par mantram, on doit entendre toutes les parties des Veda qui sont distinctes des Brâhmana — leur interprétation. [Glos. Clef de la Th.] |
Manu | (Sanskrit ; Hindouisme) -. Le grand législateur de l'Inde. Le mot vient de la racine Sanskrite man, penser — il renvoie à l'humanité, en réalité [en anglais, MAN signifie homme], mais le terme s'applique spécifiquement à Svâyambhuva [Manu], le premier des Manu, issu lui-même de Svayambhû, le soi-existant, lequel pour cette raison est le Logos et le progéniteur de l'humanité. Manu, comme premier législateur, est un être presque divin. [Glos. Clef de la Th.] |
Manvantara | (Sanskrit ; Hindouisme) - Période de manifestation, qu'on oppose à pralaya (dissolution, ou repos) ; le terme s'applique à divers cycles, particulièrement au Jour de Brahmâ (4.320.000.000 années solaires) et au règne de [l'un des 14] Manu (308.448.000 ans). Littéralement : Manuantara — période d'un Manu [antara, signifiant contenu intérieur, intervalle]. Voir la Doctrine Secrète (éd. originale, II pp. 68 et seq). [Glos. Clef de la Th.] ― La période, ou âge, d'un Manu (sorte de progéniteur de l'humanité, qui gouverne chaque grand cycle d'évolution sur la terre). Globalement, le règne de ces Manu (au nombre de 14) couvre une période de plus de 4 milliards d'années (un « Jour de Brahmâ »). [Glos. Voix du Silence] |
Mara (Mâra) | (Sanskrit ; Bouddhisme) - De la racine mri (mourir) d'où mârayati : faire mourir, tuer. Mâra est le « tueur », le « destructeur » : c'est le Tentateur, aidé de ses armées (les Mâra), personnifiant le pouvoir de fascination des désirs et passions insatiables. Pour s'en être rendu maître sous l'arbre de Bodhi, Gautama a été appelé « vainqueur de Mâra ». [Glos. Voix du Silence] |
Mârga (Mârga) | (Sanskrit ; Bouddhisme) - De la racine mrig : poursuivre (un gibier) chercher à obtenir. Mârga est le chemin (voie, route, sentier) qu'on suit pour atteindre son but. En bouddhisme, le Noble Sentier (Sanskrit : âryamârga) est l'Octuple Voie, tracée par le Bouddha, constituant la dernière des Quatre Nobles Vérités, et conduisant à l'extinction de la souffrance. Le mot mârga (pâl : magga) désigne aussi chaque phase d'une voie suivie (p. ex. : Arahatta magga). On distingue généralement la Voie (mârga) où l'on entre et le « fruit » (phala) que l'on récolte en parvenant à son but. [Glos. Voix du Silence] |
Matérialisations | Dans le langage du spiritisme, le mot signifie l'apparition objective des soi-disant « Esprits des morts » qui, occasionnellement, se revêtent de matière ; en d'autres termes, en tirant parti des matériaux disponibles, trouvés dans l'atmosphère et des émanations des assistants, ils se constituent un corps temporaire présentant la ressemblance humaine du défunt, tel qu'il apparaissait pendant sa vie. Les théosophes acceptent comme un fait le phénomène de « matérialisation » , mais ils rejettent la théorie prétendant qu'il est produit par les « Esprits » , censés être les principes immortels de personnes désincarnées. Les théosophes déclarent que, dans les cas où les phénomènes sont authentiques — ce qui se produit plus rarement qu'on le croit généralement — ils sont dus aux larves (en latin : larvae), aux eidôla ou aux « fantômes » de personnalités défuntes qui hantent le kâma loka. (Voir ce mot, ainsi que kâmarûpa). Étant donné que ce kâma loka est sur le plan terrestre, et ne diffère de son niveau de matérialité que par le degré de son plan de conscience, il est caché à la portée de notre vue normale, et l'apparition occasionnelle de telles coques astrales n'est pas moins naturelle que les phénomènes de boules de feu électrique, et d'autres, qui se produisent dans l'atmosphère. L'électricité, considérée comme fluide, ou matière atomique (les Occultistes tiennent en effet, avec Maxwell, qu'elle est atomique), est toujours présente dans l'air, bien que de façon invisible, et elle se manifeste, sous diverses formes, mais uniquement lorsque certaines conditions sont réunies pour « matérialiser » le fluide, et le faire passer alors de son propre plan au nôtre et le rendre ainsi objectif. Il en va de même avec les eidôla des morts. Ils sont présents autour de nous, mais sans nous voir (du fait qu'ils demeurent sur un autre plan), pas plus que nous-mêmes ne les voyons. Cependant, chaque fois que les forts désirs des hommes vivants s'expriment en un lieu où sont réunies aussi les conditions fournies par la constitution anormale des médiums, ces eidôla sont attirés — bien plus, entraînés avec force — pour descendre de leur plan au nôtre et devenir objectifs. C'est de la nécromancie : sans faire aucun bien aux morts, elle cause un grand mal aux vivants, sans parler du fait qu'elle interfère avec une loi de la Nature. La matérialisation occasionnelle de corps astraux ou doubles, de personnes vivantes est une tout autre question. Ces formes « astrales » sont souvent prises à tort pour des apparitions des morts du fait que, comme les caméléons, nos propres « élémentaires », ainsi que ceux des désincarnés et des élémentaux cosmiques, prennent souvent l'apparence des images qui sont les plus fortes dans nos pensées. Pour résumer, dans ce qu'on appelle les « séances de matérialisation », ce sont les personnes présentes et le médium qui créent l'apparition particulière. Le cas des « apparitions » indépendantes relève d'un tout autre genre de phénomènes psychiques. [Glos. Clef de la Th.] |
Matérialiste | Ce n'est pas nécessairement celui seulement qui ne croit ni en Dieu ni en l'âme, ni à sa survivance, mais c'est aussi bien toute personne qui matérialise ce qui est purement spirituel — comme le font ceux qui croient en une Déité anthropomorphe, en une âme capable de brûler dans le feu de l'enfer, en un enfer et un paradis qui seraient des lieux particuliers et non des états de conscience. La secte chrétienne des « substantialistes » américains est matérialiste, comme le sont aussi les soi-disant « spiritualists » [=spirites anglo-saxons]. [Glos. Clef de la Th.] |
Maya (Mâyâ) | (Sanskrit ; Hindouisme) - Illusion ; c'est le pouvoir cosmique qui rend possibles l'existence phénoménale et les perceptions qu'on en a. Dans la philosophie hindoue, seul est appelé réalité ce qui est sans changement et éternel ; tout ce qui est sujet au changement par décomposition et différenciation, et qui a, par conséquent, un commencement et une fin, est considéré comme MÂYÂ — illusion. [Glos. Clef de la Th.] ― Le pouvoir magique, ou l'art prestigieux attribué au Divin qui déploie dans l'espace la multiplicité fantastique des mondes et des êtres, en dissimulant sous le voile illusoire des apparences l'unité fondamentale de leur essence. L'illusion personnifiée. Sont particulièrement mâyâviques (de l'adjectif Sanskrit : mâyâvin) ou illusoires, les « régions » inférieures de la lumière astrale pour l'ignorant qui y accède. [Glos. Voix du Silence] |
Médiumnité | Terme accepté maintenant pour désigner l'état psychophysiologique anormal qui conduit une personne à prendre pour réalités les fantaisies de son imagination, ses hallucinations, qu'elles soient réelles ou artificielles. Nul individu entièrement sain sur les plans physiologique et psychique ne peut jamais être un médium. Ce que voient, entendent et sentent les médiums est « réel » mais mensonger, ne reflétant pas la vérité : l'information provient soit du plan astral — qui est fort trompeur dans ses vibrations et ses suggestions — soit de pures hallucinations, dépourvues de toute existence réelle si ce n'est pour celui qui les perçoit. La « médiumnité » est un genre vulgarisé de capacité à servir d'intermédiaire, de médiateur : celui qui est affligé de cette faculté est censé devenir un agent de communication entre un homme vivant et un « Esprit » trépassé. Il existe des méthodes reconnues pour s'entraîner au développement d'une telle faculté indésirable. [Glos. Clef de la Th.] |
Mercabah (Mercavah) | (hébreux) - « Un char. Les kabbalistes disent qu'après avoir établi les 10 sephiroth (qui, dans leur totalité, constituent Adam Kadmon, l'Homme-archétype), le Suprême les utilisa comme un char, ou un trône de gloire, pour descendre sur l'âme des hommes ». [Glos. Clef de la Th.] |
Meru | (Sanskrit ; Hindouisme) - Montagne fabuleuse des dieux, comparable à l'Olympe des Grecs ; objet de nombreuses descriptions cosmologiques, il fixe le centre de l'univers. Le Gange, fleuve sacré, y prend sa source céleste, pour se répandre sur la terre. Sur le mont Meru (ou Sumeru) se trouve la cité d'or de Brahman. D'autres divinités y ont leur séjour, étagé à des niveaux différents. Une interprétation symbolique de Meru renvoie à la constitution occulte de l'homme. Voir l'article « Mount Meru », revue The Path., jan.-fév.1891. |
Mesmérisme | Terme dérivé du nom de Mesmer [1734-1815], qui redécouvrit la force magnétique et son application pratique, vers 1775, à Vienne. [Le mesmérisme met en jeu] un courant vital qu'une personne peut transmettre à une autre, en induisant ainsi chez cette dernière un état anormal du système nerveux qui permet à l'opérateur d'avoir une influence directe sur le mental et la volonté du sujet — l'individu mesmérisé. [Glos. Clef de la Th.] |
Metaphysique (Métaphysique) | Du grec méta, après, ou au-delà, et physika, choses du monde matériel extérieur. Traduire le mot par « démarche au-delà de la nature » ou surnaturelle, c'est oublier l'esprit et s'en tenir à la lettre morte, car il s'agit plutôt de dépasser le naturel dans ce qu'il a de visible ou concret. En ontologie et en philosophie, la métaphysique est le terme pour désigner la science qui traite de l'être réel et permanent, par contraste avec l'être irréel, illusoire, ou phénoménal. [Glos. Clef de la Th.] |
Microcosme | Le « petit » Univers, signifiant l'homme, fait à l'image de son créateur (le Macrocosme, ou le « Grand » Univers) et contenant en lui-même tout ce que contient ce dernier. Ces termes sont utilisés en Occultisme et en Théosophie. [Glos. Clef de la Th.] |
Migmar | [Mig-dmar] (tibétain) - « Œil (mig) rouge (mar) ». La planète Mars. D'après Schlagintweit, son symbole astrologique est un œil. [Glos. Voix du Silence] |
Mishnah | (hébreux) - Littéralement : « répétition », du verbe shânâh, répéter une chose dite oralement. Résumé d'explications écrites d'après les traditions orales des Juifs, et étude ordonnée des Écritures sur lesquelles a été basé ultérieurement le Talmud. [Glos. Clef de la Th.] |
Moksha | (Sanskrit) - Même sens que nirvâna ; c'est un état posthume de repos et de béatitude de l'« Âme-pèlerin ». [Glos. Clef de la Th.] |
Monade | C'est l'Unité, ou l'UN ; mais en Occultisme, le mot renvoie souvent à la Dyade [grec : Duas] unifiée, Âtma-Buddhi — ce qui constitue la partie immortelle de l'homme qui, après s'être incarnée dans les règnes inférieurs, et avoir progressé peu à peu jusqu'au stade humain, trouve dès lors sa voie jusqu'au but final — le nirvâna. [Glos. Clef de la Th.] |
Monas | (grec) - Même sens que le terme Monade, l' « unique », une Unité. Dans le système pythagoricien, la Dyade émane de la Monas supérieure, et solitaire, laquelle représente par conséquent la Cause Première. [Glos. Clef de la Th.] |
Monde Occulte (Le Monde Occulte) | Titre du premier livre [1881] qui ait traité de la Théosophie, de son histoire et de certains de ses principes. Écrit par A.P. Sinnett, à l'époque rédacteur en chef d'un journal indien influent, le Pioneer, publié à Allahabad, en Inde. [Glos. Clef de la Th.] |
Monogénès | (grec) - Littéralement : « engendré seul » ; épithète donnée à Proserpine [Perséphone en grec] et d'autres dieux et déesses, ainsi qu'à Jésus. [Glos. Clef de la Th.] |
Mosheim [Johann Lorenz von] | [Johann Lorenz von (1694-1755). Théologien luthérien de renom, qui passe pour le fondateur de l'école pragmatique des historiens d'Église. Son Histoire Ecclésiastique (publiée en latin, en 1726) influença des générations d'érudits — entre autres, le rédacteur des articles « Ammonius » et « Eclectics » parus en 1830 dans The Edinburgh Encyclopaedia. Malheureusement, le tableau donné par Mosheim du personnage d'Ammonios Saccas et de sa doctrine apparaît irrecevable et non fondé, à la lumière de l'érudition moderne. En réalité, Mosheim, irrité par le succès du maître alexandrin (responsable selon lui, d'avoir détourné les penseurs chrétiens de la simplicité de l'Évangile), lui fait un procès en règle, en inventant ou déformant les faits d'une façon intolérable. Pour sa part, l'auteur cité de l'Edinburgh Encyclopaedia n'a fait que paraphraser Mosheim, en ajoutant quelques confusions de son cru, comme l'affirmation que le système d'Armmonios avait reçu dès le début l'approbation de chrétiens comme Athénagore, Pantène et Clément. À propos de ces derniers, Mosheim avait seulement déclaré qu'ils avaient approuvé ce qu'on appellerait aujourd'hui le renouveau d'intérêt pour Platon, dans la mesure où ses opinions se conformaient au génie du christianisme : ici, Ammonios n'est absolument pas concerné, Mosheim n'évoquant son entrée en scène que dans le paragraphe suivant. Il est regrettable qu'un helléniste comme A. Wilder se soit inspiré de sources aussi discutables pour rédiger sa brochure sur la « philosophie éclectique ».] [Glos. Clef de la Th.] |
Mu | (senzar) - Selon H.P.B. (Theosophical Glossary) : la « destruction de la tentation » dans le cours de la pratique du yoga. Ou le mot chinois évoquant la même idée Mieh (traduction du mot nirodha (Sanskrit) ; l'« extinction » (des passions et autres causes de souffrance) ; La troisième des Quatre Nobles Vérités, qui ouvre au nirvâna). [Glos. Voix du Silence] |
Mundaka Upanishad | (Sanskrit ; Hindouisme) - Littéralement : la « doctrine ésotérique Mundaka ». Traité d'une haute antiquité (traduit par Raja Ram Mohun Roy). [Voir, pour une version française, Cahier Théosophique, n° 155, éd. Textes Théosophiques, Paris.] [Glos. Clef de la Th.] |
Myalba | [de Myal-ba] (tib). Mot correspondant à naraka (Sanskrit) ou niraya (pâli) : enfer. Les traditions évoquent une multiplicité d'enfers (froids ou chauds) dont la durée n'est cependant pas éternelle. Selon H.P. Blavatsky, Myalba est le nom de la Terre, l'« enfer » où les êtres sont forcés de se réincarner (Theosophical Glossary). Voir Avîchi. [Glos. Voix du Silence] |
Mystères sacrés | Ils étaient représentés dans les temples de l'Antiquité par les hiérophantes initiés, pour le bien et l'instruction des candidats. Les plus solennels et les plus occultes furent certainement ceux qui furent célébrés en Égypte par « la troupe des gardiens des secrets », comme M. Bonwick appelle les hiérophantes. Maurice donne en quelques lignes une description vivante des Mystères. À propos de ceux qui étaient représentés à Philae (une île sainte du Nil), il écrit : « C'était dans ces ténébreuses cavernes que les grands arcanes mystiques de la déesse (Isis) étaient dévoilés aux regards des aspirants en adoration, tandis que résonnait l'hymne solennel de l'Initiation répercuté tout au long de ces replis cachés au sein de la pierre ». Le mot « mystère » vient du verbe grec muô (se tenir la bouche close), et chaque symbole qui s'y rattache possède un sens caché. Comme l'ont affirmé Platon et bien d'autres sages de l'Antiquité à leur sujet, ils étaient d'un caractère hautement religieux, moral, et bénéfique, considérés comme écoles d'éthique. Les Mystères grecs — ceux de Déméter et de Dionysos n'étaient que des imitations de ceux qu'on célébrait en Égypte, et l'auteur cité [M. Bonwick] du livre « Egyptian Belief and Modern Thought [= Croyance égyptienne et pensée moderne] nous fait savoir que « notre mot chapelle (ou capella [en latin]) renvoie au terme caph-el, ou collège du dieu El, la divinité solaire ». Les Cabires bien connus [divinités sacrées adorées principalement à Samothrace] sont associés aux Mystères. En bref : les Mystères furent dans chaque pays un ensemble de représentations mettant en scène les aspects secrets de la cosmogonie, et de la Nature en général, où intervenaient, comme personnages, les prêtres et les néophytes qui jouaient les rôles des divers dieux et déesses, en répétant alors des scènes supposées (allégoriques) tirées de leurs vies respectives. L'explication en était donnée, dans leur sens caché, aux candidats à l'Initiation ; et les thèmes de ces Mystères furent incorporés aux doctrines philosophiques. [Glos. Clef de la Th.] |
Mystères,( langue des) | Voir Langue des Mystères. [Glos. Clef de la Th.] |
Mystique | Du grec mustikos [qui concerne les Mystères]. Dans l'Antiquité : individu appartenant au cercle des initiés aux Mystères de jadis. De nos jours : personne qui pratique le mysticisme, entretient des vues mystiques, transcendantales, etc. [Glos. Clef de la Th.] |
Mysticisme | Mot renvoyant à toute doctrine empreinte de mystère et de métaphysique, et traitant plus des mondes idéaux que de l'univers contingent, terre-à-terre. [Glos. Clef de la Th.] |
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2 - Commentaires sur le glossaire
Le glossaire est composé du glossaire de l’ouvrage La Clef de la Théosophie et de celui de l’ouvrage La Voix du Silence
Pour chaque entrée, la source du mot est indiquée en abrégé : allemand (all), anglais (ang), chinois (chin), égyptien (ég), grec (grec), hébreu (hébreux), latin (latin), pâli (pâli), persan (persan), Sanskrit (Sanskrit). Des informations complémentaires, données par le traducteur dans des notes, ou en cours d'article, sont présentées entre crochets. Dans le texte, un astérisque placé à la fin d'un mot renvoie à un article particulier consacré à ce mot.
Pour les termes bouddhiques, le lecteur pourra également se reporter au glossaire inséré dans l'édition de la Voix du Silence, publiée en 1991 par Textes Théosophiques [voir "publications disponibles" sur www.theosophie.fr ].).
À noter enfin que quelques articles supplémentaires (présentés entre crochets) ont été proposés par le traducteur pour expliquer certains termes que Mme Blavatsky n'avait pas pris en compte, ou apporter des précisions utiles au lecteur moderne.
Ouvrages cités et abréviations employées :
l) Sources théosophiques :
H.P. Blavatsky, Theosophical Glossary (Theosophical Glossary) ; The Secret Doctrine (SECRET DOCTRINE).
Revue The Theosophist The Theosophist.
2) Livres d'orientalistes contemporains de H.P.B. :
Beal, A Catena of Buddhist Scriptures (Cat), Londres, Trübner, 1871.
Edkins, Chinese Buddhism (C.B.), Londres, Trübner, 1879.
J. Eitel, Hand-book for the Student of Chinese Buddhism (H.C.B.), Londres, Trübner, 1870.
Spence Hardy, Eastem Monachism (E.M.), Londres, Partridge & Okay, 1850; Manual of Buddhism (M.B.), Londres, 880.
W. Rhys Davids, Buddhism (B.), Londres, Soc. for Promoting Christian Knowledge, 1878.
Schlagintweit, Buddhism in Tibet, Londres, 1863, trad. Le Bouddhisme au Tibet (B.T.), Paris, Annales du musée Guimet, 1881.
Documents consultés (dictionnaires, lexiques et études sur le bouddhisme) :
A Sanskrit-English Dictionary, sir Monier Monier-Williams (1899), nouvelle édition: Oxford University Press, 951.
Pâli-English Dictionary, T.W. Rhys Davids & W. Stede, Londres, The Pali Text Society, rééd. 1986.
Vocabulaire pâli-français des termes bouddhiques, Paris, Adyar, 1961.
A Tibetan-English Dictionary, Sarat Chandra Das, Delhi, Motilal Banarsidass, rééd. 1983.
Dictionnaire français de la langue chinoise, Institut Ricci, Paris, rééd. 1986.
The Encyclopedia of Eastern Philosophy & Religion, Boston, Shambhala, 1989.
A Survey of Buddhism, Bhikshu Sangharakshita, Bangalore. The Indian Inst. of WorId Culture, 1957. Vers Sommaire