LETTRE N°70 – DÉSIR ET VOLONTÉ
Mars – Avril 2023
La prochaine Lettre paraîtra début mai 2023, elle aura pour thème : Causes et remèdes à la souffrance.
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PENSÉE DU MOMENT
« En tout pays, et de tout temps, il y eut, et il y aura des gens, de cœur pur, qui, maîtrisant leurs pensées terrestres et les passions de la chair, élèvent leurs facultés spirituelles à une telle hauteur que les mystères de l’être et les lois gouvernant la Nature, cachées pour les non-initiés, leur sont révélés. » – H.P. Blavatsky.
« La Volonté est la force de l'Esprit en action. » – W.Q. Judge, Océan de Théosophie, Préface.
« La Prière-Volonté est un commandement intérieur, […] c'est un mystère plutôt, un procédé occulte par lequel les pensées et les désirs finis et conditionnés, qui ne peuvent être assimilés par l'esprit absolu, inconditionné, sont convertis en volitions spirituelles, et en la volonté ; un tel procédé s'appelle « une transmutation spirituelle ». L'intensité de nos aspirations ardentes convertit la prière en la « pierre philosophale », cette pierre qui transmue le plomb en or pur. La seule essence homogène, notre « prière-volonté », devient la force active ou créatrice qui produit des effets selon notre désir. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, pp. 82-4.
CŒUR DE LA THÉOSOPHIE
L’univers et l’homme : importance et rôle du désir
Le principe du désir dans l’univers et dans l’homme
« L'Occident divise l'homme en intellect, volonté et sensation, sans comprendre si les passions et les désirs constituent en eux-mêmes un principe ou s'ils sont dus entièrement au corps. En fait, la plupart des gens les considèrent comme le fruit de l'influence de la chair, car ils sont souvent désignés par les termes « désirs de la chair » et « appétits charnels ». Néanmoins, selon la connaissance des anciens et celle des théosophes, les passions et les désirs ne sont pas uniquement des impulsions dues au corps mais constituent un principe en eux-mêmes. La psychologie occidentale ne peut nous offrir aucune aide à ce sujet, car elle est actuellement dans l'enfance et ne possède aucune connaissance sur la nature intérieure ou psychique de l'homme ; et il y a, de ce fait, la plus grande divergence entre la psychologie occidentale et la Théosophie.
« Les passions et les désirs ne sont pas produits par le corps, c'est au contraire le corps qui leur doit son existence. Ce sont les désirs et les passions qui nous ont fait naître et qui nous feront renaître maintes et maintes fois dans un corps […]. C'est par eux que nous évoluons à travers les demeures mortelles appelées vies terrestres. Ce fut par l'éveil du désir dans la cause première inconnue, l'existence une et absolue, que l'ensemble des mondes fut manifesté, et c'est par l'influence du désir que le monde actuellement en manifestation est maintenu en existence. » – W.Q. Judge, L’Océan de Théosophie, pp. 48-9.
Le Désir primordial universel ou Kama deva : « Kama deva, est le dieu de l’amour selon les conceptions populaires du panthéon hindou. Tout comme Eros selon Hésiode, qui est dégradé en Cupidon par la loi exotérique, puis encore plus dégradé par la signification populaire attribuée au terme, Kama est un personnage des plus mystérieux et métaphysique. La description védique plus ancienne de Kama apporte la clef pour comprendre ce qu’il représente. Kama est le premier désir conscient qui embrasse tout, pour l’amour et pour le bien universels, pour tout ce qui vit, est sensible, a besoin d’aide et de bonté, le premier sentiment de compassion et de miséricorde tendres et infinies qui surgit dans la conscience de la FORCE UNE créative, dès qu’elle vint à la vie et à l’existence en tant que rayon issu de l’ABSOLU. Le Rig Veda dit : « Le Désir s’éveilla d’abord dans CELA, qui était le germe primordial du mental et que les Sages, cherchant avec leur intellect ont découvert dans leur cœur comme étant le lien qui unit l’Entité avec la non-Entité », ou Manas avec la pure Atma-Bouddhi. Il n’y a pas d’idée d’amour sexuel dans cette conception. Kama est avant tout le désir divin de créer le bonheur et l’amour (…). » – H.P. Blavatsky, Glossaire théosophique.
Le désir est le principe balance dans l’homme
« Ce quatrième principe est le principe balance de l'ensemble des sept. Il se tient au milieu de la série, et c'est de lui que partent les voies vers le haut ou vers le bas. Il est la base de l'action et l'instigateur de la volonté. Selon l'expression des anciens Hermétistes : " Derrière la volonté se tient le désir ". Car, qu'il s'agisse de faire le bien ou le mal, il nous faut d'abord éveiller en nous le désir de suivre l'une ou l'autre voie. L'homme de bien qui, finalement, atteint le niveau du sage, a dû à un moment donné, dans une de ses nombreuses vies, éveiller en lui le désir de vivre en compagnie d'hommes saints et conserver vivace son désir de progrès pour pouvoir continuer son chemin. Même un Bouddha ou un Jésus a dû, au cours d'une de ses vies, commencer par faire le vœu — qui est un désir — de sauver le monde ou une partie du monde et persévérer, avec ce désir vivace dans son cœur, durant des vies innombrables. Il en est de même dans le cas contraire : l'homme méchant a dû entretenir, vie après vie, des désirs bas, égoïstes et pervers, avilissant ainsi ce principe au lieu de le purifier. » – W.Q. Judge, L’Océan de Théosophie, pp. 49.
Les deux aspects des désirs
« Les désirs et les passions ont deux aspects, l'un inférieur, l'autre supérieur. L'aspect inférieur se révèle lorsque la conscience est constamment et entièrement centrée en bas dans le corps et le corps astral ; l'aspect supérieur provient de l'influence de la trinité supérieure du Mental, de Buddhi et de l'Esprit, et de l'aspiration vers cette trinité. Ce quatrième principe est semblable au signe de la Balance sur la route du soleil à travers le zodiaque ; quand le soleil (qui est l'homme réel) arrive à ce signe, il oscille dans la balance. S'il rétrogradait, les mondes seraient détruits ; il poursuit sa marche en avant et la race humaine entière s'élève vers la perfection. » – W.Q. Judge, L’Océan de Théosophie, p. 50.
Pourrait-on vivre sans désirs ?
« Question – En tuant le désir, ne tuons-nous pas aussi l’ambition humaine ? Et l’homme qui fait cela est-il apte à livrer la bataille pour la vie, et à être chef d’une famille ?
« Réponse – En tuant le désir, nous ne tuons pas l’action droite, bien que nous puissions tuer l’ambition. Fort probablement vous avez une fausse idée du mot « ambition » par suite de l’usage erroné qu’en font beaucoup. On l’emploie à tort pour signifier énergie et action, tandis qu’il n’a pas ce sens. Il implique le désir d’acquérir la fortune, le pouvoir et la gloire uniquement pour soi, et c’est là une des pires formes de l’égoïsme ; il est donc juste de tuer l’ambition car on ne peut faire aucun vrai progrès tant qu’elle n’est pas subjuguée. Mais en suivant les règles qui ont été données, c'est-à-dire en faisant votre devoir, vous ne pouvez négliger vos devoirs grands et petits ; c’est pourquoi vous prendrez soin de votre famille. Mais si vous donnez au mot « ambition » le sens du contraire de l’« apathie », et dites que celui qui tue l’ambition devient apathique, tout cela serait pure folie. L’aptitude à livrer le combat pour la vie ne naît pas du tout de l’ambition humaine, mais d’un sentiment juste et puissant du devoir, d’une décision de l’accomplir, et d’une conception vraie de votre devoir envers votre prochain. » ‒ W.Q. Judge, extrait du Theosophical Forum, avril 1894.
Influence des désirs après la mort
Responsabilité et destin de l’homme : « Dans le système philosophique de la Théosophie, les passions et les désirs ne sont pas simplement inhérents à l'individu ni dus au corps per se. Tant que l'homme vit sur terre, les désirs et les passions — le principe kama — n'ont pas de vie séparée et distincte de l'homme intérieur et astral, car ils sont, pour ainsi dire, répartis à travers tout son être. Cependant, comme ils fusionnent avec le corps astral après la mort, en formant ainsi une entité qui, bien que privée d'âme, vit un temps déterminé, des questions très importantes surgissent. Pendant la vie mortelle les désirs et les passions sont guidés par le mental et par l'âme ; après la mort ils agissent sans être dirigés par leur ancien maître. Durant notre vie, nous sommes responsables de nos désirs, de nos passions et de leurs effets et nous continuons à en être responsables après avoir quitté cette vie, car, aussi longtemps qu'ils subsistent sous forme de l'entité que j'ai décrite, ils continuent à agir et à produire des effets sur les autres, sans notre contrôle. C'est en cela que nous voyons la persistance de la responsabilité. Les passions et les désirs font partie des skhanda ‒ bien connus en philosophie orientale ‒ qui sont les agrégats dont l'homme est formé. Le corps contient un ensemble de skandha, l'homme astral un autre, le principe kama forme un autre ensemble et d'autres encore appartiennent à d'autres parties. Les skandha importants et réellement actifs se trouvent en kama (le principe des désirs) ; ce sont eux qui commandent les renaissances et qui, à chaque nouvelle naissance, déterminent toutes les variétés et les circonstances de la vie. Ils sont créés jour après jour, en vertu de la loi selon laquelle chaque pensée s'unit instantanément à l'une des forces élémentales de la nature, devenant ainsi une entité dont la durée d'existence correspondra à la force de la pensée au moment où celle-ci a quitté le cerveau, et toutes ces entités sont inséparablement liées à l'être qui les a produites. Il est impossible de leur échapper ; tout ce que nous pouvons faire c'est nourrir des pensées de bonne qualité, car les Maîtres les plus élevés eux-mêmes ne sont pas exempts de cette loi, mais ils "peuplent leur courant dans l'espace" d'entités puissantes et uniquement bienfaisantes. » – W.Q. Judge, L’Océan de Théosophie, pp. 107-8.
Désirs et conscience post mortem : « La loi spirituelle de continuité ne s'applique qu'à ce qui est vraiment réel. […] Il suffit de comprendre ce que nous entendons par Buddhi [l’âme spirituelle] et par la dualité de Manas [le mental], pour parvenir à concevoir clairement pourquoi une survie soi-consciente après la mort peut faire défaut au matérialiste. Manas étant, dans son aspect inférieur, le siège du mental terrestre, ne peut fournir d'autre conception de l'univers que celle qui s'appuie sur les données propres de ce mental, il ne peut pas procurer la vision spirituelle. […] Pour la personnalité terrestre de l'homme, l'immortalité et la conscience après la mort deviennent toutes les deux simplement des attributs conditionnés, car elles dépendent entièrement des conditions et des croyances [ou désirs] qu'a créées l'âme humaine elle-même durant la vie du corps. Karma agit sans cesse : nous ne moissonnons dans notre vie après la mort que les fruits de ce que nous avons semé nous-mêmes pendant celle-ci. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, pp. 173-5.
La purification des désirs
Élever nos désirs : « Lorsque le désir est dirigé vers ce qui est purement abstrait, lorsqu'il a perdu toute trace, toute teinte de « soi », alors il est devenu pur. Le premier pas vers cette pureté consiste à tuer le désir de ce qui est du domaine de la matière, car seule la personnalité séparée peut s'en réjouir. Le second pas consiste à cesser de convoiter même des abstractions telles que le pouvoir, la connaissance, l'amour, le bonheur ou la renommée, car, après tout, elles ne sont qu'égoïsme. » – H.P. Blavatsky, « La purification du désir » – Lire tout l’article.
L’examen de soi-même et la connaissance permettant de purifier les désirs : « Emportés par leurs passions et leurs désirs, les gens tombent dans l'erreur et commettent des actions erronées. […] Le repentir n'est pas la confession ou l'absolution. Aucun prêtre, si haut soit-il, n'a le pouvoir de vous absoudre, aucun Pape ne peut vous débarrasser de vos péchés ». La vraie pénitence consiste à « percevoir clairement la faute commise, reconnaître intérieurement d'une façon courageuse et honnête que nous l'avons commise et faire intelligemment le nécessaire pour agir à l’encontre des effets que nous avons générés. » […] « Pour être un bon juge, pour rendre des sentences correctes, vous devez avoir la connaissance. C'est ici, que nous voyons la grande valeur, la nécessité capitale de l'étude. Notre introspection, notre examen de nous-mêmes, sera en quelque sorte stérile si nous n'avons pas la connaissance réelle du bien et du mal. C'est pour cette raison que le Bouddha enseignait à ses Bikkhus (disciples) d'examiner leur conduite à la lumière des Divines Paramitas, les Vertus inhérentes à la Nature, qui peuvent être comprises par une étude des Lois de la Nature. » – BP Wadia, « Réflexions sur la vraie prière » – Lire tout l’article.
LA CHRONIQUE (PASSÉ, PRÉSENT, FUTUR)
La volonté et l’évolution de l’homme
Qu’est-ce que la volonté per se ?
Élément de définition : En métaphysique et dans la philosophie occulte, la volonté est ce qui régit de toute éternité les univers manifestés. La volonté est le seul et unique principe du MOUVEMENT éternel abstrait ou son essence imprégnatrice. « La volonté », dit van Helmont, « est la première de toutes les facultés... La volonté est la propriété de tous les êtres spirituels et d'autant plus activement elle se montre en eux qu'ils sont affranchis de la matière. » ‒ H.P. Blavatsky, Glossaire Théosophique. Lire la fiche « La volonté - Glossaire Théosophique et La Doctrine Secrète ».
Le pouvoir de la volonté : « La volonté est, ce pouvoir, ou faculté, caché, subtil, insondable dans son essence, et visible uniquement dans ses effets. Vu que la volonté est absolument incolore et dépend, dans sa qualité morale, du désir qui est derrière, qu'elle agit souvent à notre insu et opère dans tous les règnes inférieurs à l'homme, il n'y aurait aucun avantage à l'examiner en dehors de l'Esprit et du désir. ‒ W.Q. Judge, L’Océan de Théosophie, extrait de la Préface.
La volonté universelle : « La Volonté est universelle et appartient non seulement à l'homme et aux animaux, mais aussi à tout autre règne de la nature. L'homme bon, aussi bien que l'homme mauvais, l'enfant comme le vieillard, le sage comme le fou, possèdent la volonté. C’est donc un pouvoir dépourvu de qualité morale en lui-même. Cette qualité doit lui être ajoutée par l'homme. Ceci prouve donc que la volonté agit d'après le désir ou, comme l'exprimaient les plus anciens des penseurs, que « Derrière la volonté se trouve le désir ». […] Pour rendre notre volonté forte, nous devons par conséquent diminuer le nombre de nos désirs. Que ces derniers soient élevés, purs et altruistes, ils nous donneront une volonté puissante. » - W.Q. Judge, article « Méditation, concentration, volonté ». ‒ Lire tout l’article.
« L'homme a la possession exclusive de la VOLONTÉ sur ce plan de conscience qui est le nôtre. Elle le distingue de la brute en qui le désir instinctif est seul actif. Le DÉSIR, dans son sens le plus large, est la force créatrice de l'Univers. Ainsi considéré, il ne se distingue pas de la Volonté ; mais nous, hommes, ne connaissons jamais le désir sous cette forme tant que nous ne restons que des hommes. Par conséquent, la Volonté et le Désir sont envisagés ici comme étant opposés. Ainsi, la Volonté est issue du Divin, du Dieu dans l'homme ; le Désir est le pouvoir moteur de la vie animale. » – H.P. Blavatsky, « La volonté et le désir » – Lire tout l’article.
Unir volonté, désir et imagination
Pour « l'utilisation des pouvoirs intérieurs et cachés de notre nature, si le principe du désir n'est pas puissant, le maître pouvoir de l'imagination ne peut accomplir son œuvre, car, bien qu'il crée un moule ou une matrice, la volonté ne peut agir à moins qu'elle ne soit mue, dirigée et maintenue à son point culminant par le désir. » – « L'imagination [à ne pas confondre avec la fantaisie] est une faculté douée d'un caractère dynamique et des plus utiles. ; c’est le pouvoir du mental humain de fabriquer des images. L'imagination de l'être humain ordinaire n'a pas acquis assez d'entraînement ni de force pour être beaucoup plus qu'une sorte de rêve, mais elle peut être exercée ; elle devient alors le Constructeur dans l'Atelier Humain. Ce stade une fois atteint, elle forme une matrice dans la substance astrale d'où découleront des effets objectifs. L'imagination est, après la volonté, le plus grand pouvoir dans l'ensemble complexe des instruments humains. […] L’imagination est donc la faculté majeure, car la volonté ne peut œuvrer si l'imagination est un tant soit peu faible ou non exercée. Si, par exemple, la personne qui veut produire une précipitation tirée de l'air laisse vaciller tant soit peu l'image formée dans la substance astrale, le pigment tombera sur le papier d'une manière également vacillante et diffuse. » – W.Q. Judge, L’Océan de Théosophie, pp. 50, 147-8.
L’éveil spirituel de l’homme : la volonté et la loi universelle d’évolution
Vivre en harmonie avec la Loi d’évolution universelle : « Le grand travail de l'Évolution procède de l'intérieur vers l'extérieur. L'Âme est le Perceveur et contemple directement les idées. La volonté agit par l'entremise des idées qui lui impriment les directions. À idées mesquines, force minime ; à grandes idées, grande force ; cette Force elle-même est inimitable car c'est celle de l'Esprit, infini et inépuisable. Ce qui nous manque ce sont des idées universelles. Nous devons éveiller en nous le pouvoir de perception qui ouvrira pour nous tout le champ de l'être. Un cours d'eau ne peut pas remonter plus haut que sa source. […]
« Ce qu'il nous faut avoir c'est un mental ouvert, un cœur pur, un intellect aiguisé, une vision spirituelle sans voiles, pour qu'il y ait le moindre espoir pour nous. Tant que nous sommes préoccupés de nous-mêmes, satisfaits de ce que nous savons et de ce que nous possédons, ce grand Message de la Théosophie n'est pas pour nous. Il est destiné à ceux qui sont affamés, fatigués, assoiffés de connaissance, à ceux qui constatent l'indigence absolue de ce qui nous a été présenté comme connaissance par ceux qui se déclarent nos instructeurs ; il est pour ceux qui ne trouvent nulle part d'explications aux mystères qui nous entourent, qui ne savent pas qui ils sont, qui ne se comprennent pas. Pour eux, il y a une voie et pour eux de la nourriture en abondance. C'est pour eux que ce Mouvement Théosophique est soutenu par une Volonté unique, la Volonté des Frères Aînés, qui ont apporté ces grandes vérités éternelles, contre vents et marées, afin que l'humanité puisse en bénéficier ; Ils n'attendent aucune récompense, aucune reconnaissance. Ils désirent uniquement que Leurs semblables, Leurs frères plus jeunes, puissent savoir, et comprendre ce qu’Ils savent. » – R. Crosbie, La Volonté créatrice, extraits. Lire tout l’article.
Le désir de vérité et l’éveil spirituel : « Aucune pratique ordinaire ne développera la volonté en elle-même, car elle existe éternellement, complètement épanouie en elle-même. Mais la pratique développera en nous le pouvoir de faire appel à cette volonté qui est nôtre. La Volonté et le Désir se tiennent au seuil de la Méditation et de la Concentration. Si nous désirons la vérité avec l'intensité que nous avons mise, dans le passé, à désirer le succès, l'argent ou le plaisir, nous obtiendrons rapidement le pouvoir de méditer, et nous possèderons aussi celui de nous concentrer. Si nous accomplissons toutes nos actions, importantes ou non, à chaque instant de notre vie, par amour de l'humanité toute entière, comme représentant le Soi Suprême, alors, chaque cellule et chaque fibre du corps et de l'homme intérieur sera orientée vers une direction unique et aboutira à une concentration parfaite. C'est ce qu'exprime cette phrase du Nouveau Testament : « Si l'homme se concentre sur un but unique, le corps entier resplendira de lumière », et la Bhagavad Gîtâ expose la même idée plus clairement encore, et d'une manière plus intelligible, dans ses différents chapitres. L'un d'entre eux la définit d'une façon très belle, comme l'illumination du Suprême en nous qui, de la sorte, devient visible. Méditons sur ce qui constitue en nous le Soi Supérieur, concentrons-nous sur lui et exerçons toute notre volonté à travailler pour celui qui réside au cœur de tous les humains. » ‒ W.Q. Judge, extrait de l’article « Méditation, concentration, volonté » - Lire tout l’article.
ARTICLES ET DOCUMENTS
Il est proposé à la lecture (pour en savoir plus) :
- Lettre n°64 : « Théosophie et Alchimie »
- Lettre n°57 : « La méditation »
- Lettre n°25 : « Le langage de l’âme »
- Lettre n°24 : « La spiritualité au quotidien »
- Lettre n°4 : « L’attention »
- Article de H.P. Blavatsky : « La purification du désir » et « La volonté et le désir »
- Article de H.P. Blavatsky : « Les trois désirs »
- Article de H.P. Blavatsky : Note, « La volonté - Glossaire Théosophique et Doctrine Secrète »
- Article de W.Q. Judge : « Méditation, concentration, volonté »
- Article de Robert Crosbie : « La volonté créatrice »
- Articles de B.P. Wadia : « La paix intérieure qui est compassion » et « Le désir de réconfort ».
- Articles de B.P. Wadia : « Réflexions théosophiques sur la prière » et « Le pouvoir de la foi ».
- Article autre auteur : « Le désir de vivre est-il égoïste ? »
- Article autre auteur : « Le désir de consolation »
MÉDIATHÈQUE
Vidéo : « Désir et volonté » - Chaîne YouTube
Audio : « Le mental et ses pouvoirs » Chaîne YouTube