LETTRE N°75 – QUELLE ESPÉRANCE POUR L’AVENIR DE L’HUMANITÉ ?
Janvier – Février 2024
La prochaine Lettre paraîtra début mars 2024, elle aura pour thème : « Le Tout est dans l'Un et le Un est dans le Tout : l'illusion de la separativité ».
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PENSÉE DU MOMENT
« L’espoir sans action est un Stérile défaitiste. » – Feltham.
« Il y a un sentier qui mène de la profondeur la plus basse au plus sublime sommet. » – Carlyle.
« Placez votre seule foi, espérance et confiance en karma. » – « Avec la connaissance absolue que toutes vos limitations sont dues au karma de la vie passée, ou présente, et avec une ferme confiance, de tous les instants, en ce karma compris comme le juge unique — qui sera bon ou mauvais selon ce que vous l'aurez fait — vous serez capable de supporter tous les événements et de garder votre sérénité, malgré les découragements passagers que tous ressentent mais que chasse toujours la lumière de la Vérité. Le verset suivant explique tout :
« Quelle place peut-il y avoir pour l'illusion et quelle place pour le chagrin chez celui qui réfléchit à l'unité de l'Esprit et qui sait que tous les êtres spirituels sont identiques en nature à l'être Suprême ? » (Isha Upanishad, V, 6/7.) – W.Q. Judge, Les Lettres qui ‘ont aidé, pp. 3, 28.
CŒUR DE LA THÉOSOPHIE
Quelle espérance pour l’humanité ?
Sur quoi repose l’espérance ?
« Chaque homme est à lui-même, d'une façon absolue, la voie, la vérité et la vie. Mais il n'est cela que lorsqu'il saisit fermement toute son individualité et que, par la force de sa volonté spirituelle éveillée, il réalise que cette individualité n'est pas lui-même, mais une chose qu'il a créée avec peine pour son propre usage, et grâce à laquelle il se propose, à mesure que sa croissance développe lentement son intelligence, d'atteindre à la vie qui transcende l'individualité. Quand il sait que c'est pour cela qu'existe sa vie séparée, merveilleuse et complexe, alors vraiment, et alors seulement, il se trouve sur la voie.
« Cherche-la en plongeant dans les profondeurs mystérieuses et glorieuses de ton être le plus intime. Cherche-la en éprouvant toute expérience, en faisant usage des sens afin de comprendre la croissance et la signification de l'individualité, ainsi que la beauté ou l'obscurité des autres fragments divins qui luttent à tes côtés, et forment la race à laquelle tu appartiens. Cherche-la en étudiant les lois de l'être, les lois de la nature, les lois du surnaturel ; et cherche-la par la soumission profonde de ton âme à la faible étoile qui brille en toi. […] Quand tu en auras trouvé la fin, sa lumière deviendra soudain la lumière infinie.
À la base même de ta nature, tu trouveras la foi, l'espérance et l'amour. Celui qui choisit le mal refuse de regarder en lui-même, ferme l'oreille à la mélodie de son cœur, comme il s'aveugle à la lumière de son âme. » – extraits de La Lumière sur le Sentier.
Que faire quand tout s’obscurcit ?
« La vraie démarche, naturellement, c'est d'aller vers l'Amour — l'Amour du Divin et de tous les êtres. Si nous avons l'impression, tout compte fait, que nous ne sommes pas encore des « Grandes Âmes », participant à cette totalité des « Âmes qui servent les dieux », nous n'avons pas à en être abattus : nous attendons notre heure dans l'espérance. Attendons donc avec patience, dans le silence qui suit tout effort, sachant que c'est ainsi que la Nature opère ; car, dans ses périodes d'obscuration, on ne la voit rien faire là où a lieu cette obscuration, tandis que, sans aucun doute, pour elle et pour nous aussi, le travail se poursuit dans d'autres sphères.
« […] Si vous connaissiez l'Âme, vous pourriez répondre vous-même à toutes ces questions, car toute connaissance réside là. Dans l'âme se trouvent également chaque créature et chaque pensée. Cet effort pour ancrer vos pensées dans le centre profond est une question de pratique. On peut y arriver, mais il est impossible de l'expliquer : nous ne pouvons que dire : « faites-le ». Pourtant, ne brûlez pas du désir de faire ces choses. Le premier pas dans le devenir est le Renoncement. Le Renoncement est la voie royale, vraie et sûre. Nos motifs subtils, toujours changeants, nous échappent quand nous allons à sa recherche. Vous en êtes bien près, mais, dans cette approche, il faut faire très attention. Cependant, tandis que le corps peut exiger du temps pour éprouver ses pleins résultats, il nous est loisible de changer instantanément l'attitude du mental. Après le Renoncement, viennent (dans leur ordre respectif) la Satisfaction, l'Apaisement, la Connaissance. L'impatience inquiète d'arriver obscurcit la route et vous retient sur place. Efforcez-vous donc d'acquérir un patient Renoncement. La leçon visée par le karma de votre vie présente est l'acquisition de la patience supérieure. Sur ce chapitre, je ne peux rien vous dire ; c'est une question personnelle et une affaire de pratique. Écartez loin de vous tout désir d'acquérir le pouvoir, ne recherchez que la compréhension de vous-même. Insistez sur l'indifférence (1). Pénétrez-vous bien de l'idée que ce que vous étiez hier n'a pas la moindre importance : mais, à chaque instant, luttez pour cet instant ; les résultats suivront d'eux-mêmes. » –
« Purgeons donc notre âme, dès le début, de tout désir de récompense de toute espérance que nous pourrions réaliser. Car, aussi longtemps que nous espérerons et désirerons de la sorte, nous serons séparés du Soi. Si toutes choses sont dans le Soi, il est clair que nous ne pouvons souhaiter être quelque chose que nous ne saurions cerner autrement qu'en excluant quelque chose d'autre. En nous tenant là où nous sommes, purifions-nous afin d'être toutes choses. » ─ W.Q. Judge, Les Lettres qui ‘ont aidé, pp. 26-7, 81.
Note (1) : [Judge emploie le mot carelessness qui, dans un autre contexte, signifierait insouciance, inattention, manque de soin, incurie, mais qui traduit ici l'absence de toute angoisse, fondée sur la confiance inébranlable dans la loi de karma. C'est la tranquille indifférence aux « paires des opposés » , qui est enseignée dans la Bhagavad-Gîtâ. On parle souvent de nos jours du « lâcher prise » dans l' « ici et maintenant » .]
Garder ou perdre espoir !
« Josué, le fils de Sirah, décrit la vie, de son commencement à sa fin, comme une vague ininterrompue de chagrin ! Selon lui, partout où nous regardons, nous ne trouvons que soucis, crainte, dangers, espoirs brisés, et enfin ― la mort. Et Job qui souffrit si longtemps, et le Roi Salomon qui se maria tant de fois, ne décrivent-ils pas la vie sous les mêmes couleurs ? La vie est une série de dures épreuves pour l’ « Âme » ; une nouvelle initiation de l’Ego à un nouveau mystère, chaque fois. Croyez-moi, lecteur ; le plus heureux billet que l’homme puisse tirer dans cette sombre Loterie qui ne finit jamais, appelée la vie humaine, est ― un billet blanc. […]
« M. Anatole France, fait sentir à ses lecteurs que c’est un Espoir Perdu en vérité de penser que les générations présentes d’Europe essayeront jamais de pratiquer les nobles commandements, soit du Christ ou du Bouddha ; et par suite que la véritable Théosophie est condamnée à être pour le moment, un échec dans sa réalisation pratique. […]
« Nombreuses et grandes sont les réformes accomplies en cet âge ; et pourtant, au fur et à mesure que les années s’écoulent chacune apportant quelque lumière nouvelle, chacune accélérant la vitesse de la roue du progrès et de la civilisation, aucune réforme nouvelle ne semble affecter ou changer le vieil homme. C’est un
ESPOIR PERDU
en vérité ! Disons donc au revoir à la vieille Année et ne lui faisons plus de reproche. Ne la maudissons, ni ne la bénissons ; mais disant « À l’année 1890, suffit sa peine », laissons Karma disposer et prendre soin de l’année 1891 qui s’avance. » ─ H.P. Blavatsky, Article « Espoirs perdus ».
Lire tout l’article : « Espoirs perdus ».
Le Religion-Sagesse
« La Théosophie est cet océan de connaissance qui s'étend d'une rive à l'autre de l'évolution des êtres sensibles : insondable dans ses parties les plus profondes, elle donne libre cours aux plus grands esprits, tout en étant assez peu profonde sur ses bords pour ne pas accabler l'entendement d'un enfant. Elle est la sagesse concernant Dieu, pour ceux qui croient qu'Il est toute chose et en tout, et […] la science car elle est la science des sciences ; aussi est-elle appelée la Religion-Sagesse.
« L'être le plus intelligent de l'univers, l'homme, n'a donc jamais été privé d'ami; une lignée de frères aînés veille continuellement sur le progrès des moins avancés, conserve le savoir acquis à travers de longs âges d'épreuve et d'expérience, et cherche continuellement des occasions pour porter l'intelligence croissante de la race — sur notre globe ou sur tout autre — à considérer les grandes vérités concernant la destinée de l'âme.
« Le seul palliatif [à la souffrance] est l'union et l'harmonie, une Fraternité dans les actes et un altruisme qui ne le soit pas simplement de nom. » ─ W.Q. Judge, extraits de L’Océan de Théosophie.
Le progrès spirituel
« La Doctrine Ésotérique, à chaque époque, a revêtu un habit neuf, différent du précédent, à la fois par sa couleur et sa texture – pourtant, dans chacune d'entre elles, nous trouvons le plein accord sur un point : la route vers le développement spirituel. Une seule et unique règle inflexible a toujours été imposée au néophyte [candidat] et l'est encore actuellement : la mise sous tutelle complète de la nature inférieure par la nature supérieure. Depuis les Védas et les Upanishads jusqu'à la « Lumière sur le Sentier » qui vient d'être publiée, où que nous cherchions dans les bibles de chaque race et de chaque culte, nous ne trouvons qu'une seule voie, dure, pénible, hérissée de difficultés, par laquelle les hommes peuvent gagner la véritable vision intérieure spirituelle. Comment, d'ailleurs, pourrait-il en être autrement, puisque toutes les religions et toutes les philosophies ne sont que les variantes des premiers enseignements de la Sagesse Une, communiquée aux hommes au commencement du cycle par l'Esprit Planétaire ?
« Le véritable Adepte, l'homme développé, doit devenir tel, nous est-il dit constamment, il ne peut être fait Adepte. Le processus est donc un processus de croissance par la voie de l'évolution et ceci implique nécessairement une certaine part de souffrance.
« La principale cause de la douleur se trouve dans notre recherche perpétuelle du permanent dans l'impermanent et non seulement dans cette recherche mais dans le fait que nous agissons comme si nous avions déjà trouvé l'inchangeable dans un monde dont l'unique caractéristique certaine que nous puissions affirmer est un changement constant ; et, toujours au moment même où nous imaginons avoir une ferme emprise sur le permanent, il change là même où nous croyions le tenir et la douleur en est la conséquence. » ─ H.P. Blavatsky, extraits de l’article « Le progrès spirituel ».
« Le progrès est atteint par le développement des qualités les plus nobles et uniquement de cette façon. […] [Il convient ] d’inculquer les conceptions les plus élevées et les plus nobles concernant les devoirs publics et privés qui sont à la base même de tout progrès spirituel et matériel. » ─ H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, p. 249.
Unité de la vie et de la famille humaine
Les principes essentiels de la Théosophie sont : « l'unité et la causalité universelles, la solidarité humaine, la loi de karma, la ré-incarnation. Ce sont là les quatre anneaux de la chaîne d'or qui devrait unir l'humanité en une seule famille, en une seule Fraternité universelle. » ─ H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, p. 247.
En complément un bel article de B.P. Wadia : « L’Unité la mère de toutes les vertus ».
L’évolution universelle et la nature complexe de l’homme
« De même que l'évolution universelle est septuple, ainsi l'évolution de l'humanité, septuple dans sa constitution, se poursuit sur une terre septuple. » ─ W.Q. Judge, extraits de L’Océan de Théosophie ».
« Il est clair qu’il existe, dans la Nature, un triple plan évolutif pour la formation des trois Upâdhis [bases, instruments] périodiques, – enchevêtrés et combinés d’une façon inextricable dans notre système. Ces plans sont les évolutions monadique (ou spirituelle), intellectuelle et physique. Ces trois sont les aspects finis, les réflexions sur le champ de l’illusion cosmique, d’ATMA, le septième, la RÉALITÉ UNIQUE.
« 1. L’Évolution monadique, comme l’implique le mot, concerne la croissance et le développement en des phases supérieures d’activité de la Monade en conjonction avec,
« 2. L’Évolution intellectuelle, représentée par les Mânasa-Dhyânis (les Dévas solaires, ou Pitris Agnishvâtta), « ceux qui donnent à l’homme l’intelligence et la conscience », et avec,
« 3. L’Évolution physique, représentée par les Chhàyàs des Pitris lunaires, chhâyâs autour desquels la Nature a formé le corps physique actuel. Ce corps sert de véhicule à la « croissance « (pour se servir d’un mot trompeur) et aux transformations – à travers Manas, et grâce à l’accumulation des expériences – du Fini en l’Infini, du passager en l’Éternel et l’Absolu.
« Chacun de ces trois systèmes a ses lois propres et se trouve réglé et guidé par des groupes différents de très hauts Dhyânis ou Logos. Chacun de ces systèmes est représenté dans la constitution de l’homme, le Microcosme du grand Macrocosme, et c’est l’union en lui de ces trois courants qui le rend l’être complexe qu’il est maintenant.
« La « Nature », le pouvoir évolutif physique, ne pourrait jamais à lui seul évoluer l’intelligence ; il ne peut créer que des « formes dépourvues de sens », comme on le verra dans notre Anthropogenèse. Les Monades lunaires ne peuvent progresser, parce qu’elles n’ont pas été encore assez longtemps en rapport avec les formes créées par la « Nature » pour avoir pu, grâce à ces formes, accumuler des expériences. Ce sont les Mânasa-Dhyânis qui, dans la Ronde actuelle, remplissent la brèche, et qui représentent le pouvoir évolutif de l’intelligence et du mental, le lien entre l’Esprit et la matière. » ─ H.P. Blavatsky, extrait de La Doctrine Secrète, pp. 181-2.
LA CHRONIQUE (PASSÉ, PRÉSENT, FUTUR)
Le besoin le plus urgent de l’humanité
La foi, l’espérance et l’amour
Les enseignements de Jésus et du Bouddha : « Les deux réformateurs furent d'ardents philanthropes et des altruistes, dans la pratique, qui prêchèrent sans aucun doute un socialisme du type le plus élevé et le plus noble : le sacrifice de soi-même jusqu'à la dernière extrémité. « Que les péchés du monde entier retombent sur moi », s'écrie le Bouddha, « afin que je puisse soulager la misère et la souffrance des hommes ! ... » . « Je ne voudrais pas laisser pousser un seul cri de douleur qu'il me fût possible d'épargner », dit encore le Prince-mendiant, qui s'était revêtu de haillons abandonnés dans les champs de sépulture. « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous donnerai du repos » (Matthieu, II, 28) est l'invitation que fait aux pauvres et aux déshérités l' « Homme de Douleurs », qui n'avait pas de lieu où reposer sa tête. Tous deux ont enseigné l'amour sans bornes de l'humanité, la charité, le pardon des offenses, l'abnégation et la pitié pour les peuples abusés ; tous deux ont fait preuve du même mépris des richesses, et n'ont fait aucune différence entre meum et tuum, ce qui est à moi et ce qui est à toi. Sans révéler à tous les mystères sacrés de l'initiation, ils ont eu le désir de donner aux ignorants et aux égarés, pour qui le fardeau de la vie était trop lourd, assez d'espérance et d'aperçus de la vérité pour les soutenir dans leurs heures les plus pénibles. Mais les efforts des deux réformateurs ont été détournés de leur but par l'excès de zèle de ceux qui, plus tard, les ont suivis. » ─ H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, p. 95.
Les Lois de karma et de réincarnation sources d’espérance
La loi de Karma : « La doctrine de karma, correctement comprise, est susceptible de guider et d'aider ceux qui en saisissent la vérité, vers un mode de vie meilleur et plus élevé ; car n'oublions pas que non seulement nos actions, mais aussi nos pensées sont suivies inéluctablement d'une foule de conséquences qui influenceront en bien ou en mal notre avenir et — ce qui importe plus encore — l'avenir de beaucoup de nos semblables. Si les péchés de commission et d'omission pouvaient n'influencer que nous-mêmes, leurs effets sur notre karma seraient sans grande importance. Le fait que chaque acte et chaque pensée de la vie comporte une influence bonne ou mauvaise sur d'autres membres de la famille humaine exige de l'individu qui veut atteindre au bonheur et au progrès futurs un strict sentiment de la justice, de la moralité et de l'altruisme. Une fois qu'un crime a été commis, une mauvaise pensée émise par le mental, nous ne pouvons plus rien y faire — aucune dose de repentir n'est capable d'en effacer les résultats futurs. Le repentir, s'il est sincère, empêchera un homme de répéter ses erreurs ; mais il ne peut le sauver, lui, ni les autres, des effets de fautes déjà commises qui l'atteindront infailliblement, dans cette vie-ci, ou dans la prochaine renaissance. » M. J.H. Conelly poursuit dans ces termes : « Celui qui croit à une religion […] pourra se réjouir le cœur avec la promesse que l'arbre demeurera là où il est tombé — [c’est cette] religion qui lui offre comme sa plus sûre espérance, lorsqu'il s'éveille à la connaissance de sa méchanceté […] ».
La loi de réincarnation : « Pourtant, [la réincarnation n’est] pas d'un mal sans mélange puisqu'il nous permet l'expérience par laquelle nous nous élevons à la connaissance et à la sagesse. Je veux parler ici de l'expérience qui nous enseigne que rien, en dehors d'un bonheur spirituel, ne peut jamais satisfaire les besoins de notre nature spirituelle. Aussi longtemps que nous demeurons dans le corps, nous sommes soumis à la douleur, à la souffrance et à tous les incidents décevants qui surviennent pendant la vie. C'est pourquoi, pour pallier tout cela, nous acquérons finalement la connaissance qui seule peut nous apporter le soulagement, et l'espérance d'un futur meilleur. » ─ H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, pp. 226/7, 240.
Offrir l’espérance aux enfants
« Ce qu'il faudrait enseigner aux enfants, par-dessus tout, c'est la confiance en soi, l'amour de tous les hommes, l'altruisme, la charité mutuelle ; et surtout, il faudrait les habituer à penser et à raisonner par eux-mêmes. Nous réduirions à un strict minimum tout travail de mémoire purement mécanique et consacrerions le temps à développer et cultiver les facultés de nos élèves, leurs sens intérieurs et leurs capacités latentes. Nous nous efforcerions de nous occuper de chaque enfant individuellement, de l'éduquer de façon à favoriser l'épanouissement le plus équilibré et harmonieux possible de tous ses pouvoirs, afin que ses aptitudes particulières parviennent à leur plein développement naturel. Notre but serait de créer des hommes et des femmes libres, libres intellectuellement, libres moralement, sans aucun préjugé en quoi que ce soit, et, par-dessus tout, affranchis d'égoïsme. Et cela, croyons-nous, pourrait être réalisé en grande partie, sinon en totalité, par l'effet d'une bonne éducation véritablement théosophique. » ─ H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, pp. 283/4.
ARTICLES ET DOCUMENTS
Il est proposé à la lecture (pour en savoir plus) :
- Lettre n°51 : « La naissance spirituelle »
- Lettre n°33 : « L’Univers n’existe que pour l’expérience et l’émancipation de l’âme »
- Lettre n°27 : « Vœux et résolutions du Nouvel An »
- Lettre n°21 : « Le Nouvel An »
- Lettre n°18 : « La Voix du Silence »
- Lettre n°12 : « Les Maîtres de Sagesse »
- Lettre n°1 : « La Fraternité universelle »
- Article de H.P. Blavatsky : « Le progrès spirituel »
- Article de H.P. Blavatsky : « La chute des idéaux »
- Article de H.P. Blavatsky : « Espoirs perdus »
- Article de H.P. Blavatsky : « Nos trois buts »
- Articles de W.Q. Judge : « La pratique de l’idéal » - « Les Mahatmas – un idéal et un fait »
- Article de W.Q. Judge : « Suis-je le gardien de mon frère ? »
- Article de W.Q. Judge : « Les vœux et les serments »
- Article de B.P. Wadia : « Le vœu de silence »
- Article de B.P. Wadia : « Étude dans La Doctrine Secrète : L’Idéal et le Sentier qui y conduit »
- Articles de Autre auteur : « Les vœux et la culture du juste motif »
MÉDIATHÈQUE
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