Faire connaître les enseignements fondamentaux de la Théosophie originale tels qu'ils ont été transmis dans les écrits de H.P. Blavatsky et de W.Q. Judge.

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LETTRE N°23 - H.P. BLAVATSKY ET LE JOUR DU LOTUS BLANC

LETTRE N°23 - H.P. BLAVATSKY ET LE JOUR DU LOTUS BLANC

Archives Lettres 25 Avr, 2019

Mars – Avril 2015
La prochaine Lettre paraîtra le 1er juillet 2015. Elle aura pour thème : La spiritualité au quotidien.

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PENSÉE DU MOMENT

« Suivez le Sentier que j’indique, les Maîtres qui sont derrière ce Sentier – mais ne suivez ni moi ni mon SENTIER. » – H.P. Blavatsky. Article « Morte elle nous parle encore ».

CŒUR DE LA THÉOSOPHIE

H. P. Blavatsky et le jour du Lotus blanc

Le jour du Lotus blanc

Le 8 Mai, tous les ans, les théosophes commémorent l’anniversaire de la mort de H.P. Blavatsky. C’est parce que les lotus avaient proliférés de manière inhabituelle, à Adyar (Inde), lors de la célébration du premier anniversaire de sa mort, que le Président de la Société Théosophique, H.S. Olcott, décida que ce jour anniversaire serait appelé le Jour du Lotus blanc.
Cette fleur est en effet un excellent symbole de sa vie et de sa mission, des difficultés qu’elle a rencontrées, de la manière dont elle travaillait et de l’idéal qu’elle montra. Si elle prit la peine d’expliquer dans ses écrits nombre de paraboles, de mythes et de symboles, c’est probablement le Lotus qui par son caractère universel symbolise le mieux son enseignement spirituel et la promesse divine présente en tout homme.

Qui était H.P. Blavatsky

Madame Blavatsky, n’a jamais prétendu à la position ou au privilège de Guru, et elle n’a jamais exercé les prérogatives d’un Maître. Bien des travailleurs qu’elle a inspirés, bien des érudits qu’elle a enseignés, ont oublié cela au point de ne jamais s’éveiller à la réalité de la situation et de répéter les paroles adressées par Arjuna à Krishna :

« Ayant ignoré ta majesté, je t'ai pris pour un ami […] et, aveuglé par mon affection et ma présomption, je t'ai parfois traité irrespectueusement au cours des jeux, des loisirs, du repos, en ton siège, et pendant tes repas, en privé et en public ; je t'adjure, ô Être inconcevable, de me pardonner tout cela. » Bhagavad-Gîtâ, ch. XI, v. 41/2.

Les étudiants des générations qui vinrent après son départ, comme nous-mêmes aujourd’hui, ont cette chance de ne pas avoir à subir les tentations que suscite la présence de la forme terrestre du Personnage que cette forme dissimule. Aujourd’hui, nous ne pouvons connaître ce mental de Bouddha, ce cœur de Christ, qu’à travers le Message qu’elle a donné dans ses écrits. Il n’y a pas de meilleur et plus sûr moyen d’évaluer l’or fin de l’Instructeur qu’à travers l’enseignement qu’il transmet.
H.P. Blavatsky [H.P.B.] possédait de grands et merveilleux pouvoirs. Elle était un magicien conscient possédant l’Art Divin et elle accomplit d’innombrables phénomènes, sur la foi desquels elle aurait pu fonder une nouvelle religion, et un culte. Mais sa mission ne consistait pas à ajouter une religion de plus aux grandes religions du monde. Sa mission était de donner à chacun le moyen de trouver l’énergie nécessaire pour se libérer de l’esclavage de ses croyances, élargir ses sentiments et rendre ses émotions impersonnelles – et avant tout à apprendre les vérités oubliées dans la tradition spirituelle universelle, dont on trouve un échos dans les Védas, la Bible, la sagesse des Upanishads, le rituel du Livre des Morts égyptien, et des fragments épars comme les Gathas iraniens, le Popul Vuh guatémalien, et tout autre grand texte spirituel.
« Elle voulait que tous les hommes sachent qu'ils sont Dieu en fait, et qu'en tant qu'hommes ils doivent porter le poids de leurs propres péchés, car personne d'autre ne peut le faire. C'est pourquoi elle rapporta à l'Occident les anciennes doctrines orientales du karma et de la réincarnation. D'accord avec la première — la loi de justice — elle disait que chacun devait répondre de lui-même et, d'après la seconde, que chaque homme répondait de ses actes sur la terre même où ils avaient été commis. Elle souhaitait aussi que la science fût ramenée au véritable terrain où l'on reconnaît que la vie et l'intelligence se trouvent à l'intérieur de tous les atomes de l'univers et agissent sur eux et par leur intermédiaire. Son but était donc de rendre la religion scientifique et la science religieuse, afin que le dogmatisme des deux puisse disparaître. Sa vie, à partir de 1875, se passa dans un effort inlassable pour attirer dans la Société Théosophique ceux qui pouvaient travailler avec altruisme à propager une éthique et une philosophie qui tendent vers la réalisation de la fraternité de l'humanité, en montrant l'unité réelle et la non-séparation essentielle entre les êtres. Ses livres furent écrits dans le but déclaré de fournir les matériaux pour un progrès intellectuel et scientifique dans cette direction. » Article de W.Q. Judge « The Esoteric She ».

Le message de Blavatsky

L’étudiant en Théosophie doit donc se tourner vers son Message écrit. Que va-t-il découvrir ? Un ensemble de connaissances qui donne le vertige au cerveau humain mais qui, même assimilé en petite quantité, permet à celui qui se consacre à cette étude de devenir un esprit cosmopolite, de s’élever au-dessus des distinctions de croyances, d’aimer l’humanité entière et pas une communauté ou une nation particulière, d’être un frère pour toute âme, et assez humble pour recevoir de l’aide et assez fort pour en donner généreusement.
Les écrits d’H.P.B. possèdent le pouvoir d’éveiller notre conscience jusqu’au plus profond d’elle-même. Ces écrits accomplissent le miracle de présenter devant nous le miroir dans lequel nous pouvons voir nos fautes et nos faiblesses, ainsi que nos pouvoirs actuels et potentiels ; ils nous apportent l’énergie nécessaire pour nous prendre en main et devenir des êtres régénérés. Il y a dans ses écrits d’innombrables thèmes de méditation et de vertus à développer d’où irradie une paix dont on peut jouir et une inspiration pour le service de l’humanité auquel on se consacre.
Ses écrits permettent encore à l’étudiant intelligent d’évaluer la valeur de toute religion ou philosophie, de saisir les pépites de Vérité sous un tas de croyances dépassées. Ils nous aident à évaluer tous les phénomènes considérés comme super-naturels et à distinguer entre le charlatan et le fakir, le médium et le sensitif, le nécromancien noir et le magicien blanc, l’extatique et l’Adepte.
En étudiant et mettant en pratique dans notre vie le Message et l’Enseignement nous trouverons le Mental du Messager et le Cœur du Maître. [Passage tiré de la revue Théosophie, XIII, n ° 8].

H.P. Blavatsky – Aperçus biographiques

La brochure H.P. Blavatsky (1851-1891) - Aperçus biographiques, publiée par Textes Théosophiques, est disponible sur le site de la Loge Unie des Théosophes de Paris.
En annexe une note complémentaire est jointe : « Jour du Lotus blanc – H.P. Blavatsky : rappels historiques et témoignages ».

Le symbole du Lotus

« Il n’y a pas d’anciens symboles, sans une signification profonde et philosophique qui leurs soient attachée ; leur importance et leur signification augmentent avec leur antiquité. Tel est le cas du LOTUS. C’est la fleur consacrée à la nature et ses Dieux et elle représente les Univers abstraits et concrets, étant l’emblème des pouvoirs générateurs de la nature spirituelle et de la nature physique. Depuis la plus haute antiquité, les Hindous aryens, les Égyptiens et, après eux les Bouddhistes, la considéraient comme sacrée. Elle fut vénérée en Chine et au Japon et adoptée comme emblème Chrétien par les Églises grecque et latine qui en firent un messager, comme le font les Chrétiens maintenant en la remplaçant par le lys. Elle avait, et elle a encore, sa signification mystique, qui est la même pour chaque nation sur terre. » (Trad. The Secret Doctrine, vol. I, p. 379, éd. originale anglaise).
L’article « Le symbole du Lotus », joint en annexe, résume les principales idées que ce symbole suggère et qu’H.P. Blavatsky développe dans ses ouvrages.

CHRONIQUE (PASSÉ, PRÉSENT, FUTUR)

Témoignages sur H.P. Blavatsky – L’éthique de sa vie

L'engagement spirituel

« Elle naquit en Russie en août 1831, voyagea pratiquement partout dans le monde, devint citoyenne américaine, fonda, en 1875, le mouvement théosophique, travailla pour et à travers ce mouvement dans des conditions favorables ou difficiles. Elle gagna l’affection de nombreux disciples, partout dans le monde, qui la considéraient comme leur instructeur et ami. Elle leur écrivait : « Regardez la vérité devant vous ; une vie droite, un mental ouvert, un cœur pur, un intellect alerte et enthousiaste, et une perception spirituelle libre de tout voile, un sentiment fraternel pour ses condisciples, un empressement à donner et recevoir l’enseignement, une endurance courageuse contre toute injustice personnelle, une déclaration courageuse des principes, la défense vaillante de tous ceux qui sont injustement attaqués, et un œil constamment fixé sur l’idéal de progrès et de perfection humaine que la science secrète décrit – ce sont les marches d’or que l’apprenant doit monter pour gagner le Temple de la Sagesse Divine. » L’influence de son travail vibrera pendant des siècles. » ― Note parue dans la revue The Path, de Juin 1891, pour annoncer le décès, le 8 mai 1891, d’H.P. Blavatsky.

Elle avait un cœur de lion

« Un fait demeure, qui pourrait nous servir d'exemple à tous : sa dévotion absolue envers son Maître. [...] Voici ce qu'elle m'écrivit personnellement en 1888 : « Eh bien, mon seul ami [W.Q. Judge], vous devriez en savoir plus. Observez ma vie et essayez de la comprendre — dans son déroulement extérieur du moins, car le reste est caché. Je suis condamnée à écrire sans arrêt, comme le Juif errant l'était à marcher sans jamais s'arrêter un instant pour se reposer. Trois personnes ordinaires en bonne santé pourraient difficilement accomplir tout ce que j'ai à faire. Je mène une vie artificielle ; je suis comme un automate lancé à toute vapeur jusqu'à ce que s'épuise le pouvoir qui produit l'énergie motrice, et alors — adieu !... L'avant-dernière nuit, il me fut montré une vue à vol d'oiseau des centres de la Société Théosophique. Je vis quelques théosophes sérieux et dignes de confiance, engagés dans une lutte à mort avec le monde en général, ainsi que d'autres individus, théosophes de nom, mais ambitieux. Les premiers sont plus nombreux que vous pourriez le croire et ils furent les plus forts, comme vous, en Amérique, vous l'emporterez, si vous restez dévoués au programme du Maître et fidèles à vous-mêmes. Et la nuit dernière, j'ai vu *** , et maintenant je me sens forte — telle que je suis dans mon corps - et prête à combattre pour la Théosophie et les quelques rares fidèles, jusqu'à mon dernier souffle. Les forces défensives doivent être judicieusement réparties sur le globe — tant elles sont rares — partout où la Théosophie lutte contre les pouvoirs des ténèbres. » [...]
« Lorsque vous considérez dans votre mémoire les jours passés de 1875, et des années qui ont suivi, où vous ne pouviez trouver personne qui s'intéressât à vos pensées, et que maintenant vous observez la vaste influence des idées théosophiques — quelle que soit l'étiquette qu'on leur donne — il vous faut admettre que ce n'est pas si mal. Nous ne travaillons pas simplement pour que des gens puissent s'appeler théosophes, mais pour que les doctrines qui nous tiennent à cœur puissent influencer et pénétrer comme un levain tout le mental de ce siècle. Ceci ne peut être accompli que par un petit groupe convaincu de travailleurs qui ne se dépensent pas en vue d'obtenir une récompense humaine, ni une quelconque reconnaissance terrestre, mais qui, aidés et soutenus par leur croyance en cette Fraternité Universelle dont nos Maîtres font partie, œuvrent fermement et avec fidélité, en s'efforçant de comprendre et de présenter à la considération des hommes les doctrines de vie et de devoir qui sont parvenues jusqu'à nous depuis des temps immémoriaux. Ne faiblissez pas tant que quelques êtres dévoués travailleront à maintenir le noyau en existence. Il ne vous a pas été ordonné de fonder et de réaliser une Fraternité Universelle, mais d'en former le noyau, car c'est seulement lorsque celui-ci est créé que peut commencer le processus d'accumulation qui finira par produire, dans les années futures, aussi éloignées soient-elles, l'organisme que nous avons en vue. »
« H.P. Blavatsky avait un cœur de lion, et, sur l'œuvre qui lui avait été assignée, elle exerça l'emprise du lion. Nous, ses amis, ses compagnons et ses disciples, engagés dans l'exécution des projets esquissés sur le chevalet, puisons notre force dans le souvenir de sa dévotion, et dans la conscience que derrière son œuvre se tenaient, et demeurent encore, ces Frères Aînés qui, au-dessus du fracas et du tumulte de nos luttes, ne perdent jamais de vue le but visé, et dirigent les forces rangées en ordre de bataille pour le salut de la « grande orpheline » qu'est l'Humanité. » ― Article de W.Q. Judge, « Vôtre jusqu'à la mort et au-delà, H.P.B. ».

L’étude de sa philosophie

« Ce qui est mis en avant par les fidèles de Madame Blavatsky c’est que l’étude de sa philosophie offre une explication rationnelle de l’existence et de la destinée de l’Homme. Elle démontre aux hommes et aux femmes – en accord avec les enseignements spirituels authentiques du passé – comment la pratique d’une discipline personnelle volontaire, leur permet d’apprendre à contrôler et à se libérer graduellement des éléments passionnels et personnels de leur nature ordinaire ; et, ainsi, à travers cette pratique, comment acquérir les qualités impersonnelles et libres d’égoïsme qui sont l’héritage de l’être Humain réel ». – (Extrait traduit de l’ouvrage : In Memory of H.P. Blavatsky, by some of her Pupils, Theosophy Co. Bombay, p. x.)

Lectures complémentaires

En annexe, on trouvera une note avec des rappels historiques et des témoignages prononcés lors de la cérémonie de crémation de Mme Blavatsky : « Le Jour du Lotus blanc : rappels historiques et témoignages ».

DOSSIERS ET ARTICLES

Il est proposé comme lectures complémentaires :

• Note : « Le symbole du Lotus » (citations d’ouvrages d’H.P. Blavatsky).
• Article de W.Q. Judge, « Vôtre jusqu'à la mort et au-delà, H.P.B. ». (Disponible en Cahier Théosophique, n°141 - Éd. Textes Théosophiques, Paris).
• Article de H.P. Blavatsky, « La légende du Lotus Bleu. ».
• Article de W.Q. Judge, « Ésorérique Elle - The esoteric She »
• Brochure PDF : H.P. Blavatsky (1851-1891) - Aperçus biographiques 
• Note : « Le Jour du Lotus blanc – H.P. Blavatsky : rappels historiques et témoignages ».

MÉDIATHÈQUE

Il est proposé la vidéo d’une conférence :

HPBetDoctrineSecrete « H.P. Blavatsky et La Doctrine Secrète ».

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