Faire connaître les enseignements fondamentaux de la Théosophie originale tels qu'ils ont été transmis dans les écrits de H.P. Blavatsky et de W.Q. Judge.

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LETTRE N°40 – LE SYMBOLISME DES NOMBRES ; LE CHIFFRE 7 DE L’ÊTRE ET DE LA VIE

LETTRE N°40 – LE SYMBOLISME DES NOMBRES ; LE CHIFFRE 7 DE L’ÊTRE ET DE LA VIE

Archives Lettres 25 Avr, 2019

Mars – Avril 2018
La prochaine Lettre paraîtra début mai 2018. Elle  aura pour thème : Comment se libérer de l'hypnose collective ?

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L406SymbolismGeoNb 3 Audio : Conférence « Le symbolisme de la géométrie et des nombres » 

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PENSÉE DU JOUR

L40 v01« Pour se servir d'une métaphore, [comparée à] la lumière blanche du spectre solaire, chaque religion n’est seulement que l'une des sept couleurs prismatiques. Chaque rayon de couleur, méconnaissant tous les autres et les déclarant faux avec mépris, prétend non seulement à la suprématie mais affirme être cette lumière blanche elle-même, en condamnant même ses propres nuances de teinte, du clair au foncé, comme autant d'hérésies. Cependant, de même que le soleil de la vérité se lève toujours plus haut au-dessus de l'horizon de la perception des hommes, et que chaque rayon de couleur s'estompe peu à peu jusqu'à ce qu'il soit complètement réabsorbé à son tour, l'humanité finira bien par ne plus être affligée par des polarisations artificielles, pour se trouver alors baignée dans la pure lumière solaire incolore de la vérité éternelle. Et ce sera la vraie Theosophia. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, p. 73.

« Il est dit que chaque être a une valeur mathématique distincte qui s'exprime par un nombre. Celui-ci est le composé ou la résultante d'un nombre infini de valeurs plus petites. Quand on le connaît, on peut produire des effets extraordinaires non seulement dans le mental, mais aussi dans les sentiments, et ce nombre peut être découvert par certains calculs plus profonds encore que ceux de nos mathématiques supérieures. » – W.Q. Judge, article « Qu’est-ce que l’occultisme ? » – Cahier Théosophique n°7.

CŒUR DE LA THÉOSOPHIE

Le Sept : un symbolisme omniprésent

L40 v03Le chiffre Sept fait partie de notre vie depuis longtemps. Nous connaissons, les 7 jours de la semaine, les 7 notes de musique, les bottes de 7 lieux des contes de notre enfance, etc. et ce n’est pas par hasard si ce chiffre est si présent. En effet nous dit Madame Blavatsky, le chiffre 7 est le chiffre de l’Être et de la Vie.
Il y a aussi les grands cycles appelés en Théosophie, Rondes, Kalpas, ou Manvantaras, et les Races humaines qui sont regroupés, ou divisés par 7.

Le Sept correspond à l’harmonie et ce qu’on appelle le Chant de la Vie ou la musique des sphères. Cette harmonie est gérée par le Logos, ou les Sept grandes hiérarchies spirituelles.
Dans les sociétés du passé la vie d’un être humain pouvait être « découpée » en phases de 7 ans. A sept ans l’enfant entre dans l’âge de la raison, c’est-à-dire à l’âge de la responsabilité.
On peut retrouver le 7 dans de nombreuses traditions et bien sûr tous les chiffres ont de leur importance.

Le Sept peut signifier l’addition d’un trois et d’un quatre : 3 + 4 = 7. Le 3 symbolisant le Ciel, l’Être réel, la Trinité, la Triade qui se réincarne de vies en vies. Le 4 correspondant à la Terre, à l’homme terrestre, aux 4 instruments inférieurs ou véhicules nécessaires à l’expérience et à l’évolution dans le cadre de l’incarnation. Le septième principe peut être présenté comme la synthèse et l’origine des six autres aspects et on le trouve alors au centre du symbole.
Scientifiquement il semblerait qu’il soit possible de re-magnétiser une barre démagnétisée en la frappant sept fois !

Selon l’aphorisme « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut » c’est le grand dynamisme spirituel septuple qui se reflète dans le monde physique.

N’oublions pas que le Sept fait partie des sept merveilles du monde !

LA CHRONIQUE (PASSÉ – PRÉSENT – FUTUR)

Exemples en rapport avec le symbolisme de chiffre 7

Le macrocosme et le microcosme sont septuples

L40 v05« L'univers évolue de l'Inconnu qu'aucun homme ni aucune intelligence, si grande fût-elle, ne peut pénétrer, sur sept plans ou selon sept modes ou méthodes, dans tous les mondes, et cette différenciation septuple est la cause de la constitution septuple de tous les mondes dans l'univers et des êtres qui y séjournent. Comme il était enseigné dans l'antiquité, les mondes, petits et grands, sont des copies de l'ensemble, et le plus petit insecte aussi bien que l'être le plus développé sont des répliques en petit ou en grand du vaste original qui inclut tout. C'est de là qu'est dérivé le proverbe des anciens philosophes hermétiques : "Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut".
« Les divisions de l'univers septuple peuvent, approximativement, être ainsi définies : l'Absolu, l'Esprit, le Mental, la Matière, la Volonté, Âkâsha ou Æther et la Vie. Nous pouvons employer le mot Espace au lieu de " l'Absolu ", l'Espace étant ce qui est à jamais, et en quoi toutes les manifestations doivent se produire. Le terme Âkâsha, emprunté au sanskrit, est employé au lieu du mot Æther, notre langue n'ayant pas encore créé de terme qui puisse désigner exactement cet état subtil de matière appelé parfois Ether par les savants modernes. Quant à l'Absolu, tout ce que nous pouvons en dire c'est qu'Il EST. Aucun des grands instructeurs de l'École [ésotérique] n'attribue de qualités à l'Absolu, bien que toutes les qualités existent en Lui. Notre connaissance commence au niveau de la différenciation et tous les objets, êtres ou forces manifestés, ne sont que des différenciations du Grand Inconnu. Tout ce que l'on peut dire c'est que l'Absolu se différencie périodiquement, et périodiquement réabsorbe en lui-même ce qui a été différencié. » - W.Q. Judge, L’Océan de Théosophie, pp. 15/6.

Les sept plans de l’univers

L40 v07Peut-on expliquer comment se produit cette illusion appelée l'univers ; comment le conscient appelé à être arrive à se manifester à partir de l'inconscience qui est ? Le Théosophe : c'est l'inconscience seulement pour notre conscience finie. En vérité nous pourrions paraphraser ainsi les paroles de saint Jean (l, 5) : « Et la lumière (Absolue — qui est ténèbres) brille dans les ténèbres (c'est-à-dire la lumière matérielle illusoire) ; et les ténèbres ne la comprirent pas » . Cette lumière absolue est également loi absolue et immuable. Que ce soit par rayonnement, ou par émanation — ne nous disputons pas sur les termes — l'univers sort de sa subjectivité homogène pour se déployer sur le premier plan de la manifestation, laquelle en comporte sept, nous enseigne-t-on. En passant d'un plan à l'autre, l'univers devient de plus en plus dense et matériel, jusqu'à ce qu'il atteigne celui-ci (le nôtre) dont le seul monde qui soit approximativement connu et compris, dans sa composition physique, par la science, est notre système planétaire ou solaire, qui est, nous dit-on, sui generis. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, p. 101.
« Notre philosophie nous enseigne que, de même qu'il existe sept forces fondamentales dans la nature et sept plans de l'être, il y a aussi sept états de conscience dans lesquels l'homme peut vivre, penser, se souvenir et exister. Il est impossible de les énumérer ici et, pour les connaître, il faut se livrer à l'étude de la métaphysique orientale. Mais l'analyse de ces deux états — de veille et de rêve — donne une preuve suffisante pour le commun des mortels, depuis le savant philosophe jusqu'au pauvre sauvage ignorant, que de tels états diffèrent. […] Nous croyons à sept plans de l'être Kosmique, ainsi qu'à sept états de Conscience, en ce qui concerne l'univers ou le macrocosme, mais nous nous arrêtons au quatrième plan, car nous estimons qu'il n'est pas possible d'aller au-delà de celui-ci avec une certitude quelconque. Quant au microcosme, ou l'homme, nous discutons librement de ses sept états et principes. […] Nous trouvons, tout d'abord, deux êtres distincts dans l'homme — l'être spirituel et l'être physique ; l'homme qui pense et l'homme qui enregistre tout ce qu'il peut assimiler de ces pensées. Nous le divisons, par conséquent, en deux natures distinctes : la supérieure (ou l'être spirituel), qui se compose de trois « principes » , ou aspects, et l'inférieure, (ou le quaternaire physique), qui est formée de quatre principes — ce qui nous donne bien, en tout, sept principes. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, pp. 105/6.

Les sept principes dans l’homme

L40 v11« Platon, étant un Initié, ne pouvait pas entrer dans des détails défendus ; mais quiconque connaît la doctrine archaïque retrouvera les sept principes dans les diverses combinaisons de l'Âme et de l'Esprit faites par Platon. Il considérait l'homme comme étant constitué essentiellement de deux parties : l'une éternelle, formée de la même essence que l'Absoluité, l'autre, mortelle et corruptible, tirant ses parties constituantes des dieux « créés », d'ordre mineur. Pour lui, l'homme était composé : 1° d'un corps mortel ; 2° d'un principe immortel ; et 3° « d'une sorte d'Âme mortelle et séparée ». C'est ce que nous appelons respectivement l'homme physique, l'Âme Spirituelle ou Esprit (Noûs), et l'Âme animale (psuchè). C'est la division qui a été adoptée par Paul (un autre Initié) qui, pour sa part, affirme qu'il existe un corps psychique, semé dans le corruptible (il s'agit en l'occurrence de l'âme astrale, ou du corps astral), et un corps spirituel constitué d'une substance incorruptible. Jacques lui-même corrobore cette assertion quand il dit (III, 15) que la « sagesse » (de notre âme inférieure) n'est pas venue d'en haut, mais qu'elle est terrestre (« psychique » et « démoniaque », comme l'ajoute le texte grec), tandis que l'autre est la sagesse céleste. Bien que Platon, et même Pythagore, ne parlent que de trois « principes », il est si évident qu'ils leur attribuent sept fonctions différentes dans leurs diverses combinaisons qu'il suffit de comparer nos enseignements avec les leurs pour nous en rendre compte. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, pp. 106/7.
« Donnons un aperçu rapide [de la division théosophique] de ces sept aspects au moyen des tableaux suivants :

[ LE QUATERNAIRE INFÉRIEUR ]   
Termes sanskrits Signification exotérique Explication
(a) Rûpa, ou sthûla sharîra  (a) Corps physique  (a) C'est le véhicule de tous les autres "principes" pendant la vie. 
(b) Prâna (b) Vie, ou principe vital (b) Nécessaire seulement à a,c,d, ainsi qu'aux fonctions du Manas inférieur qui englobent toutes celles qui sont limitées au cerveau (physique)
(c) Linga sharîra (c) Corps astral (c) Le Double, le corps fantôme.
(d) Kâmarûpa (d) Le siège des désirs et passions animaux (d) C'est le centre de l'homme animal, où se trouve la ligne de démarcation qui sépare l'homme mortel de l'entité immortelle.
[ LA TRIADE SUPÉRIEURE IMPÉRISSABLE ]
Termes sanskrits Signification exotérique Explication
(e) Manas - un principe double dans ses fonctions. (e) Mental, Intelligence ; le mental humain supérieur dont la lumière ou le rayonnement unit, durant la vie, la MONADE à l'homme mortel. (e) L'état futur et la destinée karmique de l'homme dépendent du devenir de Manas, selon qu'il descend plus bas, vers kâmarûpa, le siège des passions animales, ou qu'il s'élève en gravitant vers Buddhi, l'Ego spirituel. Dans ce dernier cas, la conscience supérieure des aspirations spirituelles individuelles du mental (Manas), assimilant Buddhi, est absorbée par ce principe et constitue l'Ego, qui entre dans la béatitude dévachanique (*).
(f) Buddhi (f) L'Âme Spirituelle (f) Le véhicule de l'esprit pur et universel.
(g) Âtma (g) L'Esprit (g) Un avec l'Absolu (du fait qu'il en est le rayonnement).

(*) Dans le Bouddhisme ésotérique de M. Sinnett, d, e, et f, s'appellent respectivement l'Âme animale, l'Âme humaine, et l'Âme spirituelle, ce qui est aussi correct. Bien que les principes soient numérotés dans le Bouddhisme ésotérique, cette numérotation est, strictement parlant, inutile. Seule la Monade avec ses deux aspects (Âtma-Buddhi) peut être considérée comme correspondant aux deux nombres les plus élevés (le 6e et le 7e principes). En ce qui concerne tous les autres, aucune numérotation n'est possible en général, puisqu' on ne doit considérer comme premier que le « principe » qui est prédominant dans l'homme. Chez certains hommes, c'est l'Intelligence supérieure (Manas ou le 5e principe) qui domine, chez d'autres, c'est l'Âme animale (kamarûpa) qui règne par-dessus tout, et manifeste les instincts les plus bestiaux, etc. » […]

« Même les Égyptiens avaient adopté la division septuple. Ils enseignaient que l'Âme (l'Ego), à sa sortie du corps, devait passer par ses sept chambres, ou principes, comprenant aussi bien ceux qu'elle abandonnait que ceux qu'elle emmenait avec elle. Pour comprendre la différence qui peut exister avec nos enseignements, il ne faut pas perdre de vue que la peine attachée à la révélation des doctrines enseignées pendant les Mystères était la mort : c'est pourquoi les Anciens n'énonçaient la doctrine que dans ses grandes lignes, tandis que nous la développons et l'expliquons dans ses détails. Néanmoins, bien que nous en divulguions autant qu'il nous est permis de le faire, même dans ce que nous enseignons maints détails importants sont omis, détails qu'ont seuls le droit de connaître ceux qui étudient la philosophie ésotérique et ont prêté le serment de silence. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, pp. 107/8 et 112.

Un symbolisme universel : la réincarnation et les 7 étapes de l'évolution

L40 v14Des symboles universels : « Hermas [v. Le Pasteur, V, 6] dit de Dieu qu'« il planta la vigne », c'est-à-dire qu'il créa le genre humain. Et, dans la cabale, l'Ancien des Anciens, ou « Longue Face », est représenté comme plantant une « vigne » qui symbolise le genre humain, et un « cep » qui signifie la Vie. On nous montre donc l'Esprit du « Roi-Messie » lavant, dès la création du monde, ses vêtements dans le vin d'en haut [v. Zohar, commentaires sur la Genèse (XL, 10)]. Et le Roi-Messie est l'Ego qui se purifie en lavant ses vêtements (c'est-à-dire les personnalités de ses renaissances) dans le vin d'en haut ou BUDDHI. Adam, ou A-Dam, est le « sang ». L'âme de la chair est dans le sang (nephesh-âme) [Lévitique, 17, 11]. Et Adam Kadmon est l'Unique-Engendré. Noé aussi plante une vigne, berceau allégorique de l'humanité future. Cette allégorie ayant été généralement adoptée, nous la retrouvons dans le Codex Nazaraeus. Sept ceps y sont produits (nos sept Races, avec leurs sept Sauveurs, ou Bouddhas) engendrés par Iukabar Zivo, et Ferho (ou Parcha) Raba les arrose [Codex Nazaraeus, III. pp. 60-61]. Quand les bienheureux monteront parmi les créatures de Lumière, ils verront Iavar-Xivo, le Seigneur de VIE et le Premier CEP [Ibid., II, p. 281]. Ainsi ces métaphores cabalistiques se retrouvent naturellement dans l'Évangile selon saint Jean (15, l). » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, p. 201.

« Nous avons tous déjà vécu sur la terre en de nombreuses incarnations passées, et que nous continuerons à vivre de même dans le futur. […] Le cycle de vie, ou plutôt le cycle de vie consciente, commence au moment où a lieu la séparation des sexes pour l'homme-animal mortel. Il se terminera à la fin de la dernière génération d'hommes, dans la septième ronde et dans la septième race de l'humanité. En considérant que nous ne sommes actuellement que dans la quatrième ronde et la cinquième race, il est plus facile d'imaginer la durée de ce cycle que de l'exprimer clairement. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, p. 211.

La loi de karma

L40 v16« Un occultiste, ou un philosophe, ne parle ni de la bonté ni de la cruauté de la Providence, mais, en l'identifiant à karma-Némésis, il enseigne qu'elle garde les hommes de bien et les protège, dans cette vie comme dans les vies futures, de même qu'elle punit le méchant, fût-ce jusqu'à sa septième renaissance — c'est-à-dire aussi longtemps que nécessaire pour qu'il ait réparé l'effet de la perturbation qu'il a causée au moindre atome du monde infini d'harmonie. Car l'unique décret de karma — décret éternel et immuable — est l'harmonie absolue dans le monde de la matière aussi bien que dans celui de l'esprit. » – H.P. Blavatsky, La Clef de la Théosophie, p. 224.

 

Les sept sens de l’homme

« Heureux ceux qui ne détournent jamais leurs regards du seul vrai phare, dont la flamme éternelle brûle solitaire au milieu de l'abîme des eaux de la Science Sacrée. Nombreux sont les pèlerins qui désirent s'y plonger ; bien rares les nageurs vigoureux qui atteignent le Phare. Pour y arriver il faut cesser d'être un nombre, et être devenu tous les nombres. Il faut oublier l'illusion de la séparation, et n'accepter que la vérité de l'individualité collective (1). Il faut voir par l'ouïe, entendre avec les yeux (2), lire le langage de l'arc-en-ciel, et avoir concentré ses six sens dans le septième (3). » […] « Le “Phare” de la Vérité, c'est la Nature sans le voile de l'illusion des sens. Il ne peut être atteint avant que l'adepte ne soit devenu maître absolu de son moi personnel, capable de contrôler tous ses sens physiques et psychiques, à l'aide de son “septième sens”, grâce auquel il est doué, ainsi, de la vraie sagesse des dieux, Theo-Sophia. »

L40 v23(1) L'illusion de la personnalité du moi, à part et placée par notre égoïsme au premier plan. En un mot, il faut s'assimiler l'humanité entière, vivre par elle, pour elle, et dans elle, en d'autres termes cesser d'être « un » pour devenir « tous » ou le total.
(2) Expression Védique. Les sens, en comptant les deux sens mystiques, sont sept dans l'occultisme ; mais un Initié ne sépare pas plus ses sens l'un de l'autre qu'il ne sépare son unité de l'Humanité. Chaque sens contient tous les autres.
(3) Symbologie des couleurs. Le langage du prisme, dont « les sept couleurs mères ont chacune sept fils », c'est-à-dire quarante-neuf teintes ou « fils » entre les sept, lesquelles teintes graduées sont autant de lettres ou caractères alphabétiques. Le langage des couleurs a donc cinquante-six lettres pour l'initié (ne pas confondre avec l'adepte, voir mon article « Signal de Danger »). De ces lettres, chaque septénaire s'absorbe dans sa couleur mère, comme chacune des sept couleurs mères est absorbée finalement dans le rayon blanc, l'Unité divine symbolisée par ces couleurs.
H.P. Blavatsky – « Le Phare de l’Inconnu » – Cahiers Théosophiques n°25-6.

ARTICLES

L40 v26Voici quelques articles et références en rapport avec le chiffre Sept :
• Article publié par H.P. Blavatsky : « Le nombre sept ».
• Article de W.Q. Judge : « Symboles Théosophiques »
• Article de W.Q. Judge : « La division septuple »

MÉDIATHÈQUE

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