Les bouleversements terrestres : « Aussi lorsque nous parlons, comme dans notre, second volume, d’hommes qui habitaient ce globe il y a 18.000.000 d’années, nous ne songeons ni aux hommes de notre race actuelle ni aux lois atmosphériques et aux conditions thermales de notre époque. La terre et l’humanité, tout comme le soleil, la lune et les planètes, traversent, durant leurs périodes d’existence, des phases de croissance, de changement, de développement et d’évolution graduelle ; ces globes naissent, deviennent des enfants, des adolescents, des vieillards et finalement meurent. Pourquoi l’humanité ne serait-elle pas soumise à cette loi universelle ? Uriel disait à Énoch : “Regarde, je t’ai montré toutes choses, ô Énoch… Tu vois le Soleil, la Lune et ceux qui dirigent les étoiles du ciel et qui provoquent toutes leurs opérations, leurs saisons et leurs retours. À l’époque des pécheurs, les années seront raccourcies… tout ce qui se fera sur la terre sera bouleversé… la Lune changera ses lois » (Livre d’Enoch, ch. 129-130).

« Les mots « époque des pécheurs » voulaient dire l’époque où la matière battrait son plein sur la terre et où l’homme aurait atteint son maximum de développement physique, tant en stature qu’en animalité. Ceci se produisit à l’époque des Atlantéens, vers le milieu de la durée de leur Race, la quatrième, qui fut noyée comme l’avait prédit Uriel. Depuis lors, la taille humaine a été en décroissant, ainsi que sa force et la durée des années, comme nous le démontrerons dans le volume suivant. Pourtant, comme nous avons atteint le milieu de la durée de notre sous-race de la cinquième Race-Mère – époque du maximum de matérialité pour chacune – les propensions animales, bien que plus raffinées, n’en sont pas moins développées, et cela se remarque surtout dans les pays civilisés. » - H.P. Blavatsky, The Secret Doctrine, I, 609-610.

Sur l’âge de l’humanité : « L'affirmation que l'homme physique fut, à l'origine, un colossal géant pré-tertiaire, et qu'il existait, il y a 18.000.000 d'années, doit sembler déraisonnable aux admirateurs et aux fidèles de l'enseignement moderne. Tout le posse comitatus [« sélection naturelle »] des Biologistes se détournera de la conception de cette Troisième Race de Titans de l'Ère Secondaire, de ces êtres bien faits pour lutter, avec succès, contre les monstres gigantesques de l'air, de la mer et de la terre ; quant à leurs ancêtres, les prototypes éthérés de l'Atlantéen, ils n'avaient guère à craindre ce qui ne pouvait leur faire de mal. L'Anthropologue moderne peut bien se moquer de nos Titans, comme il se moque de l'Adam Biblique et comme le Théologien se moque de l'ancêtre pithécoïde de l'anthropologue. Les Occultistes et leurs critiques sévères peuvent éprouver l'impression d'avoir aujourd'hui réglé leurs comptes mutuels d'une manière assez satisfaisante. En tout cas, les Sciences Occultes prétendent moins et donnent plus que l'Anthropologie Darwiniste ou la Théologie Biblique.

« La chronologie Ésotérique ne devrait, du reste, effrayer personne, attendu qu'en ce qui concerne les chiffres, les plus grandes autorités actuelles sont aussi changeantes et aussi incertaines que les vagues de la Méditerranée. En ce qui a seulement trait à la durée des périodes géologiques, les savants de la Société Royale perdent désespérément pied et sautent d'un million à cinq cents millions d'années avec la plus grande facilité, ainsi que nous le constaterons plus d'une fois pendant cette comparaison. » - H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète, éd. Adyar, III, p. 12 (The Secret Doctrine, II, 9).

La chronologie des anciens : « La chronologie et les computations des Initiés Brahmanes sont basées sur les archives zodiacales de l'Inde et sur les œuvres de l'Astronome et Magicien mentionné plus haut Asouramaya. Les archives zodiacales Atlantes ne peuvent se tromper, puisqu'elles ont été compilées sous la direction de ceux qui furent les premiers à enseigner, entre autres choses, l'Astronomie à l'humanité. » - H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète, éd. Adyar, III, p. 63 (The Secret Doctrine, II, 49).

La race des géants : « Strictement parlant, ce n'est qu'à dater de l'époque des races Atlantéennes géantes, brunes ou jaunes, que nous devons faire mention de l'homme, puisque ce ne fut que la Quatrième Race qui constitua la première espèce complètement humaine, quoique bien plus grande que nous ne sommes maintenant. Tout ce qui est dit des Atlantéens dans Man : Fragments of a Forgotten History (par deux Chélas), est tout à fait correct. C'est surtout cette Race qui devint "noire par le péché", qui jeta le discrédit sur les divins noms des Asouras, des Râkshasas et des Daityas et qui les transmit à la postérité comme des noms d'adversaires. En effet, comme nous l'avons dit, les Souras, Dieux ou Dévas, s'étant incarnés dans les hommes sages de l'Atlantide, les noms d'Asouras et de Râkshasas furent donnés aux Atlantéens ordinaires. Les incessants conflits de ces derniers avec les résidus de la Troisième Race et les "Fils de la Volonté et du Yoga", eurent pour conséquence que leurs noms donnèrent naissance aux allégories postérieures, qui en font mention dans les Pourânas. "Asoura était le nom générique de tous les Atlantéens qui étaient les ennemis des héros spirituels des Aryens (les Dieux)." (Man, p. 77.) » - H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète, éd. Adyar, III, pp. 283/4 (The Secret Doctrine, II, 227).

Sur la fin de l’Atlantide : « Nous lisons dans le Critias : "On doit avant tout se souvenir que 9.000 ans se sont écoulés depuis la guerre des nations qui vivaient au-delà des colonnes d'Hercule et de celles qui peuplaient les territoires situés de ce côté-ci". Platon dit la même chose dans le Timée. Comme la Doctrine Secrète déclare que la plupart des derniers insulaires atlantes périrent il y a 830.000 à 700.000 ans et que les Aryens avaient 200.000 ans d'existence lorsque la première "Ile", ou Continent, fut submergée, il ne semble guère possible de concilier entre eux ces différents chiffres, mais c'est pourtant possible. Platon, en sa qualité d'Initié, devait employer le langage voilé en usage dans le Sanctuaire, et les Mages de Chaldée et de Perse, aux révélations exotériques desquels nous sommes redevables de la conservation des légendes persanes et de leur transmission à la postérité, étaient soumis à la même obligation. Ainsi nous constatons que les Hébreux appelaient "sept jours" une semaine et parlaient d'une "semaine d'années" lorsque chacun de ses jours représentait 360 années solaires et que la "semaine" entière représentait, en fait, 2.520 ans. Ils avaient une semaine sabbatique, une année sabbatique, etc., et leur Sabbat durait indifféremment 24 heures ou 24.000 ans, dans les calculs secrets de leurs Sods. Nous autres, à l'époque actuelle, nous employons le mot "siècle" pour désigner une période. Ceux qui vivaient à l'époque de Platon, tout au moins les auteurs initiés, n'entendaient pas désigner par le mot millenium une période de 1.000 ans, mais bien de 100.000 ans ; quant aux Hindous, plus indépendants que tous, ils n'ont jamais caché leur chronologie. Aussi, au lieu de 9.000 ans, les Initiés liraient 900.000 ans, période durant laquelle – c'est-à-dire depuis la première apparition de la Race Aryenne, au moment où les parties Pliocènes de l'ancienne grande Atlantide commencèrent à s'affaisser et où d'autres continents commencèrent à émerger, jusqu'à la disparition finale de la petite île d'Atlantide de Platon – les races Aryennes ne cessèrent jamais de lutter contre les descendants des premières races géantes. Cette guerre dura presque jusqu'à la fin de la période qui précéda le Kali Youga et ce fut le Mahâbhârata, ou Grande Guerre, si célèbre dans l'histoire des Indes. Un pareil enchevêtrement d'événements et d'époques et la réduction de centaines de milliers à des milliers d'années, ne change rien au nombre des années qui se sont écoulées, suivant la déclaration faite à Solon par les prêtres égyptiens, depuis la destruction de la dernière partie de l'Atlantide. Les 9.000 ans représentent le chiffre correct. Ce dernier événement n'avait jamais été tenu secret et s'était simplement effacé de la mémoire des Grecs. Les Égyptiens avaient conservé leurs archives complètes, en raison même de leur isolement ; entourés par la mer et par le désert, les autres nations ne les avaient entravés en rien, jusqu'à quelques milliers d'années avant notre ère. » - H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète, éd. Adyar, III, pp. 493/4 (The Secret Doctrine, II, 384/5). 

Il n’y a pas de race supérieure ou inférieure : « Si demain le continent européen venait à disparaître, si d'autres territoires venaient à émerger à sa place et si les tribus africaines venaient à se séparer et à se répandre sur la surface de la Terre, ce seraient elles qui, dans environ cent mille ans, formeraient la masse des nations civilisées, et ce seraient les descendants de nos nations hautement cultivées ayant pu survivre dans une île quelconque sans posséder les moyens de traverser les nouvelles mers, qui retomberaient dans un état de sauvagerie relative. Ainsi la raison que l'on met en avant pour diviser l'humanité en races supérieures et en races inférieures, tombe d'elle-même et devient un sophisme. » - H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète, éd. Adyar, III, p. 530 (The Secret Doctrine, II, 425).

La glande pinéale, l’éveil spirituel et la moralité

« La vue intérieure ne peut désormais s'acquérir que par l'entraînement et l'initiation. » - H.P. Blavatsky, The Secret Doctrine, II, 294.

« L'Occultisme pratique fondé sur la philosophie ésotérique reconnaît le lien direct et intime qui existe entre la glande pinéale et les organes génitaux. Ils sont les deux arcs des pôles créatifs, et quand l'un est positif et actif, l’autre est dans un état négatif et une condition passive proportionnels. Quand le pôle Nord de la glande pinéale est actif, il crée des “enfants” faits d'idées et de pensées ; quand le pôle Sud de l'organe générateur est actif, il crée des enfants de chair.

« La glande pinéale est le cœur de l'esprit, le siège de l'Amour exempt de toute luxure, le siège de la Compassion sans trace de passion. Dans l'individu ordinaire la glande pinéale et les organes génitaux sont actifs tour à tour, par conséquent il est un mélange de luxure et d’amour, de passion et de compassion, de mal et de bien. Notre capacité de perception morale et nos facultés mentales créatrices sont altérées et déformé lorsque la glande pinéale est asservie aux organes génitaux. Le mariage comme institution spirituelle et comme institution de la responsabilité familiale offre les moyens nécessaires pour un juste ajustement des deux pôles créatifs. L’occultisme insiste sur le l’aspect sacré du mariage et l’éthique de vie qui l’accompagne. L'occultisme aussi reconnaît l’existence de niveaux supérieurs dans lesquels le Yogi observe un célibat strict afin de développer harmonieusement les pouvoirs psycho-spirituels, et permettre à l'âme humaine des adeptes parfaits atteindre la divinité, grâce la possession du pouvoir du Kriya Shakti, de créer par la Volonté et le Yoga.

« Comme l’a dit plusieurs fois H.P. Blavatsky, ce n'est pas l'usage mais le mauvais usage de la fonction créatrice du corps qui a produit les nombreux malheurs de l'humanité moderne. L'une des tâches du Mouvement Théosophique qu'elle a inauguré est d'amener l'humanité à comprendre la nécessité d’une vie sexuelle vraie et pure. À l'heure actuelle, les hommes et les femmes paient par la maladie et la souffrance le fait « d’avoir abusé de la puissance créatrice, profané le don divin et gaspillé l’essence de la vie sans but autre que la gratification personnelle bestiale ». L'étudiant théosophique est invité à lire l’article « Vivre la vie supérieure » (v. ULT Pamphlet, N°34, « Living the Higher Life ».

La glande pinéale est le siège même de la conscience supérieure et divine : La glande pinéale que l'on décrit comme une glande cornée contenant un peu de sable, tandis qu'elle est, en vérité, le siège même de la conscience supérieure et divine dans l'homme, de son intelligence omnisciente spirituelle qui embrasse tout. Cet appendice, qui semble inutile, est le pendule qui, une fois le mouvement de l'homme intérieur remonté, transpose la vision spirituelle de I'EGO jusqu'aux plans les plus élevés de perception où l'horizon qui s'ouvre devant lui devient presque infini... » - H.P. Blavatsky, article « Dialogue sur les mystères de l’au-delà » (Raja-Yoga ou Occultisme, pp.  252/3).

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