Les pensées d'un mort

Les pensées d'un mort

03 Jui, 2019

(Traduction d’un extrait de l’ouvrage Théosophique The Modern Panarion, page 481 ‒ Éd., The Theosophy Company, USA)

Si un homme meurt d’une maladie contagieuse, un morceau de vêtement, ou un objet qu’il avait touché pendant sa maladie pourra, des mois, voire des années, après sa mort communiquer cette maladie à une personne plus sensible physiologiquement que d’autres qui seront insensibles à la maladie. Alors, pourquoi une idée, ou une pensée n’exercerait-elle pas la même influence ? Une pensée n’est pas moins matérielle ni objective que ne le sont les germes impondérables et mystérieux des virus des maladies infectieuses, dont les causes sont un puzzle pour la science. Si le mental d’une personne vivante peut influencer le mental d’un autre, et que le premier peut forcer le second à penser et croire ce qu’il veut – en bref, il peut influencer psychologiquement son mental (en anglais : psychologize) –la pensée d’une personne décédée peut aussi le faire. Une fois générée et émise, cette pensée va vivre portée par sa propre énergie. Elle est devenue indépendante du cerveau ou du mental qui lui a donné naissance. Tant que son énergie concentrée n’est pas dissipée, elle peut agir comme une influence potentielle si elle entre en contact avec le cerveau ou le système nerveux d’une personne vivante convenablement prédisposée. L’action mauvaise ainsi provoquée peut mettre le sensitif dans un état de folie passagère et d’auto-illusion, qui lui brouillera la perception de sa propre individualité. L’action morbide une fois induite, c’est tout l’ensemble des pensées vagabondes du décédé qui se précipitent sur le cerveau du sensitif, et de manière répétée il pourra donner l’impression de la présence du décédé et convaincre un investigateur favorablement prédisposé qu’une intelligence, « contrôle », « guide » et communique effectivement.

Pour les personnes intéressées, voici le lien vers un article paru dans la revue The Path"The Worship of the Deads", d'août 1889 (pages 134 à 136)

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