Les Maîtres de Sagesse (citations d'H.P. Blavatsky et W.Q. Judge)
Un enseignement oral ininterrompu
Les maîtres veillent au progrès spirituel de l'humanité
L'humanité n'a jamais été privée d'amis
Le Mur Gardien
L'origine des « Idées innées »
Les Maîtres et le Mouvement Théosophique
Y a-t-il une différence entre un Maître et un Adepte ?
Un enseignement oral ininterrompu
« En réponse à une question d'un Théosophe au sujet des Maîtres, Mme Blavatsky répondit : "Voici, en fait, ce que je crois : un enseignement oral ininterrompu a été révélé aux élus de la race par des hommes divins vivants, pendant l'enfance de l'humanité ; cet enseignement nous est parvenu sans altération, et les Maîtres sont entièrement versés dans la science fondée sur cet enseignement ininterrompu." » - Extrait du Cahier Théosophique N° 147 de H.P. Blavatsky [retour sommaire]
Les maîtres veillent au progrès spirituel de l'humanité
« Pendant le dernier quart de chaque siècle, ces « Maîtres », font une tentative en vue de favoriser, d'une façon nette et marquante, le progrès spirituel de l'humanité. Vers la fin de chaque siècle, vous trouverez invariablement un déversement d'énergies ou un bouleversement dans le sens d'une montée dans le domaine de la spiritualité ou, si vous le préférez, du mysticisme. A ces époques, une ou plusieurs personnes se révèlent dans le monde comme agents des Maîtres, et on voit se répandre, sur une échelle plus ou moins grande, un enseignement et une connaissance occulte. Si vous en aviez l'envie, vous pourriez suivre la trace de ces mouvements, en remontant de siècle en siècle, aussi loin que s'étendent les annales historiques détaillées que vous possédez. » - Extrait de La Clef de la Théosophie de H.P. Blavatsky [retour sommaire]
L'humanité n'a jamais été privée d'amis
« L'être le plus intelligent de l'univers, l'homme, n'a donc jamais été privé d'amis ; une lignée de frères aînés veille continuellement sur le progrès des moins avancés, conserve le savoir acquis à travers de longs âges d'épreuve et d'expérience, et cherche continuellement des occasions pour porter l'intelligence croissante de la race - sur notre globe ou sur tout autre - à considérer les grandes vérités concernant la destinée de l'âme. Ces frères aînés conservent aussi la connaissance qu'ils ont acquise des lois de la nature dans tous les domaines, et sont prêts à l'employer pour le bien de l'humanité, quand la loi cyclique le permet. Ils ont toujours constitué une confrérie, se connaissant mutuellement quelle que soit la partie du monde où ils se trouvent, et œuvrant tous par différents moyens pour le bien des hommes. A certaines époques, ces frères aînés sont bien connus des hommes et se déplacent parmi eux quand l'organisation sociale, la vertu et le développement des nations le permettent.
« S'ils devaient se montrer de nos jours ouvertement et si tout le monde parlait d'eux, les uns les adoreraient comme des dieux et les autres les pourchasseraient comme des démons. Aux époques de leur apparition, certains d'entre eux sont des souverains, d'autres des instructeurs, quelques-uns de grands philosophes, tandis que d'autres demeurent inconnus sauf des membres les plus avancés du groupe.
« C'est la tâche du Maître de conserver la véritable philosophie, mais l'aide des compagnons est nécessaire pour la redécouvrir et la promulguer. Les frères aînés ont indiqué une fois de plus où l'on pouvait trouver la vérité - la Théosophie - et les compagnons, dans le monde entier, s'efforcent de la présenter pour en accroître la diffusion et la propager.
« Les Frères Aînés de l'humanité sont des hommes qui ont atteint un stade de perfection dans des périodes d'évolution antérieures.
« Un Mahatma est difficile à trouver. Mais, indépendamment de toute discussion au sujet de dénominations précises, il y a assez de preuves et d'arguments pour démontrer qu'une confrérie d'hommes, possédant la prodigieuse connaissance décrite plus haut, a toujours existé et existe probablement encore aujourd'hui.
« Si la Théosophie - l'enseignement de cette Grande Loge - est, comme on l'affirme, à la fois scientifique et religieuse, nous avons encore plus de preuves de caractère éthique. Bouddha, Confucius et Jésus forment une triade puissante qui agit sur l'éthique et par elle. Le premier, un hindou, fonda une religion qui aujourd'hui a beaucoup plus d'adhérents que le Christianisme ; des siècles avant Jésus, Bouddha enseigna la même éthique que celui-ci et qui avait déjà été promulguée de longs siècles avant lui. Jésus, qui vint réformer son peuple, répéta cette ancienne éthique et Confucius fit de même pour l'antique et vénérable Chine.
« Pour le théosophe, tous ces grands noms représentent des membres de l'unique Fraternité, ayant tous une doctrine unique. Les personnages extraordinaires qui apparurent de temps à autre dans la civilisation occidentale, tels que Saint-Germain, Jacob Boehm, Cagliostro, Paracelse, Mesmer, le comte de Saint-Martin et Mme Blavatsky, étaient des agents envoyés pour accomplir, à l'heure propice, l'œuvre de la Grande Loge. Il est vrai que ces êtres sont généralement outragés et traités d'imposteurs, bien que personne ne puisse en comprendre la raison, puisque leur action est généralement bienfaisante et qu'ils proposent des idées ou font des découvertes dont la grande valeur pour la science est reconnue après leur mort. Jésus lui-même serait traité aujourd'hui d'imposteur s'il apparaissait dans certaines églises théâtrales de la Cinquième Avenue [New York], et admonestait ceux qui font profession d'être des chrétiens. Paracelse fut à l'origine de méthodes et de traitements précieux pour la médecine et aujourd'hui universellement adoptés. Mesmer fit connaître l'hypnotisme sous un autre nom. Mme Blavatsky attira une fois de plus l'attention de l'Occident sur le système le plus important concernant l'homme, sa nature et sa destinée, connu de la Loge depuis longtemps. » Extraits de L'Océan de Théosophie de W.Q. Judge [retour sommaire]
Le Mur Gardien
« A travers la vaste littérature hindoue nous trouvons un très grand nombre de noms de grands Adeptes, parfaitement connus du peuple, qui tous enseignaient la même doctrine : la grande épopée de l'âme humaine. Leurs noms ne sont pas familiers à l'oreille occidentale, mais les témoignages de leurs pensées, de leurs œuvres et de leurs pouvoirs demeurent. De plus, il existe de nos jours, dans l'Orient silencieux et immuable, des centaines de personnes qui savent, par leur expérience personnelle, que la Grande Loge existe toujours, avec ses Mahâtmas, ses Adeptes, ses Initiés et ses Frères. En outre, on trouve dans cette contrée un nombre si considérable d'hommes experts dans la mise en pratique d'un pouvoir mineur, mais néanmoins très surprenant, sur la nature et sur ses forces, que nous avons là un ensemble indéniable de témoignages humains à l'appui de ce que nous avançons.
« On peut concevoir que ces Maîtres - qui représentent les éléments les plus avancés de l'évolution humaine, et qui, en aînés, prennent sur eux la responsabilité de veiller sur leurs cadets. - ne passent pas leur temps à méditer sur l'Absolu et à siéger dans des ashrams ouverts au premier venu, en quête de solution à son mal de vivre. Aidés de leurs disciples, sélectionnés pour leur altruisme et leur aptitude à servir la Cause qu'ils ont à cœur, ces Maîtres ont le pouvoir d'être sans cesse présents aux réels besoins de l'humanité, sans limite de distance et sans considération de personne, pourvu que le bénéfice de leur action en revienne à la collectivité.
« On touche ici l'un des aspects les plus généreux de la Théosophie. À l'individu qui, avec elle, prend conscience de sa place dans l'univers - où chaque point vivant est relié à tous les autres, et où l'homme, à son niveau, est responsable non seulement de son évolution mais aussi du bien-être de l'ensemble - la Théosophie ne propose pas une voie de salut accélérée permettant d'en finir au plus vite avec la réincarnation, afin de s'engouffrer dans un nirvana sans retour. Elle offre la perspective de se joindre au Mur Gardien (1) formé par ceux qui n'ont franchi la porte de la plus haute initiation que pour être de plus efficaces défenseurs de la masse des hommes, qui vont trébuchant dans leurs propres ténèbres sur la voie incertaine de leur émancipation. » Extraits des Les lettres qui m'ont aidé de W.Q. Judge
(1) La Voix du Silence évoque ce mur protecteur comme un puissant symbole (p. 90) : « Construit par les mains de nombreux Maîtres de Compassion, érigé par leurs tortures, par leur sang cimenté, ce mur abrite le genre humain depuis que l'homme est homme et le protège contre des misères et douleurs potentielles encore plus grandes » [retour sommaire]
L'origine des « Idées innées »
« Nous avons connu la Loge des Maîtres dans des âges révolus. Ils ont provoqué en nous la naissance de la conscience réfléchie, et ont imprimé la Sagesse en caractères de Feu – que nous nommons maintenant les « idées innées » - Sagesse qui a la substance de la Divine Intuition. » Extrait de la revue The Theosophical Movement - Article de B.P. Wadia. [retour sommaire]
Les Maîtres et le Mouvement Théosophique
« Le Mouvement Théosophique, à toutes les époques et sous tous les climats, est créé par le travail des Maîtres, est maintenu en vie par la Richesse de Leur Sagesse et se trouve régénéré, à l'abri de la corruption, siècle après siècle, cycle après cycle. Le Mouvement ne meurt jamais, parce que ce triple processus est maintenu vivant par les Grands Maîtres et leurs fidèles serviteurs. » Extrait du Cahier Théosophique N° 135 de B.P. Wadia [retour sommaire]
Y a-t-il une différence entre un Maître et un Adepte ?
Il y a une grande différence : un adepte est celui qui est sur le sentier de la Maîtrise. Il y a de nombreux degrés d'Adeptat. Les Maîtres en raison de l'évolution et du grand effort qu'ils continuèrent au cours de nombreuses vies, sont maintenant au point, physiquement, mentalement et spirituellement où des adeptes et d'autres êtres qui font des efforts intenses seront dans un avenir éloigné. Ce sont des hommes vivants, simplement plus élevés et plus saints que nous. Quoiqu'en réalité ce soient des hommes vraiment vivants, nous ne devons cependant pas concevoir qu'ils soient semblables à nous-mêmes. Ils ont un corps, mais le corps est fait de la matière la plus hautement raffinée et spiritualisée, matière dont nous n'avons pas la moindre conception. Dans ces corps-là toutes les forces qui appartiennent à 1'homme, et par celles-ci, nous entendons la, plus sublime expression des grandes forces de la nature, jouent constamment, et doivent avoir un effet sur quiconque peut se trouver directement exposé à leur influence. Avec une telle conception de la nature de Leurs corps, il nous est possible de percevoir faiblement à quel degré de pouvoir et de gloire Leur nature intérieure s'est élevée. Si nous parvenons ainsi à saisir faiblement la nature des Maîtres, nous serons capables de Les révérer dans nos cœurs, et d'essayer de nous approcher plus près d'Eux dans notre être le plus intime. Nous ne nous laisserons pas non plus abuser par les prétentions formulées par ou pour telle ou telle personne. Enfin nous ne tiendrons pas pour acquis que des livres qui se proposent de définir les pouvoirs, la résidence, ou les prétendues caractéristiques individuelles des Maîtres, aient une valeur quelconque. Il n'y a dans tout cela que des simples spéculations et, en réalité, une tentative ayant pour objet de faire descendre ces grands Etres à notre plan de conception terrestre – « un emploi abusif des noms sacrés »; comme l'écrivit H. P. Blavatsky dans la Clé de la Théosophie. Les Maîtres sont des faits dans la Nature, des faits toutefois que nos idéaux les plus nobles ne pourront pas totalement embrasser. Dotons-Les donc du plus haut idéal que nous puissions concevoir d'Eux, essayons d'assimiler ce « sublime » idéal en nous-mêmes, tâchons de nous approcher d'Eux dans le plus profond de nos cœurs, et formons ainsi pour nous-mêmes cette ligne de communication à la construction de la quelle Ils ont déclaré qu'ils seraient toujours prêts à nous aider. Gardons cet idéal comme une chose sacrée dans le sanctuaire de notre cœur non pour y penser ni en parler à la légère, mais comme le réceptacle de nos aspirations les plus nobles, sûrement gardé à l'abri de toute intrusion, sacré et secret. Ainsi et ainsi seulement, pouvons-nous avec le temps, arriver à Les connaître face à face. (Réponses aux questions sur l'Océan de Théosophie, par Robert Crosbie, Ch. I, qestion n° 63) [retour sommaire]