La vérité : approche universelle

La vérité : approche universelle

30 Oct, 2020

Le Temple unique de la Vérité : « Le monde n’a pas besoin d’église sectaire, que ce soit de Bouddha, de Jésus, de Mahomet, de Swedenborg, de Calvin ou de tout autre. Puisqu’il n’y a qu’UNE vérité, l’homme ne requiert qu’une seule église – le Temple de Dieu en nous, entouré de matière, mais accessible à quiconque peut trouver la voie ; ceux qui sont purs de cœur voient Dieu. » ─ H.P. Blavatsky, Isis Dévoilée.

La croyance universelle en l’Âme : « Depuis l’antiquité la plus reculée, l’humanité collective à toujours été convaincue de l’existence d’une entité spirituelle personnelle dans l’homme physique personnel. L’entité intérieure était plus ou moins divine selon qu’elle était plus ou moins proche de la couronne – Chrestos. Plus l’union était étroite, plus la destinée de l’homme était sereine, et moins dangereuses étaient les conditions extérieures. Cette croyance n’est ni du dogmatisme, ni de la superstition, mais un sentiment instinctif et toujours présent de la proximité d’un autre monde invisible spirituel qui, bien que subjectif pour les sens de l’homme extérieur, est parfaitement objectif pour l’égo intérieur. En outre, les anciens croyaient qu’il existait des conditions externes et internes affectant la détermination de notre volonté sur nos actes. Ils rejetaient le fatalisme, car celui-ci implique une action aveugle d’un pouvoir plus aveugle encore. Mais ils croyaient à la destinée, que, de la naissance à la mort, chaque homme tisse fil après fil, autour de lui, comme une araignée qui tend sa toile, et cette destinée est guidée soient par la présence que certains nomment ange gardien, soit par notre être astral le plus intime, qui n’est trop souvent que le mauvais génie de l’homme de chair. Tous deux dirigent l’homme extérieur, mais l’un des deux doit prévaloir ; et depuis le début du combat invisible, la loi sévère et implacable de la compensation entre en jeu et poursuit son action, suivant fidèlement les fluctuations. Quand le dernier fil est tissé, et quand l’homme paraît être enveloppé dans le réseau qu’il a lui-même tendu, il se trouve complètement sous l’empire de cette destinée qui est son œuvre. Elle le fixe alors comme la coquille inerte sur la roche immobile, ou l’emporte comme une plume dans un tourbillon soulevé par ses propres actions. » ─ H.P. Blavatsky, Isis Dévoilée.

La Vérité pour elle-même : « Dites au public que maintenant comme autrefois, l’observateur vrai et sincère de la vie et des phénomènes qui l’accompagnent, le collaborateur intelligent de la nature peut, en devenant expert en ses mystères, devenir un « sage », dans le sens terrestre du mot, mais que jamais un matérialiste n’arrachera à la nature aucun secret, d’un plan supérieur, et vous serez tourné en ridicule. Ajoutez qu’aucune « sagesse d’en haut » ne descend sur un être qu’à la condition sine qua non qu’il ait laissé au seuil de l’Occulte tout atome d’égoïsme, tout désir de fins et de bénéfice personnels – et votre auditoire aura vite fait de vous déclarer candidat à l’asile d’aliénés. Néanmoins, c’est là une très, très vieille vérité. La nature ne livre ses secrets supérieurs et ne transmet la vraie sagesse qu’à celui qui recherche la vérité pour elle-même et qui aspire à la connaissance afin de conférer des bienfaits aux autres, et non à sa personnalité sans importance. Et comme c’est précisément ce bénéfice personnel que presque tous les candidats à l’adeptat et à la magie recherchent, et qu’il y en a bien peu qui consentent à apprendre à un prix aussi élevé et avec la perspective d’un si petit bénéfice pour eux-mêmes, voilà pourquoi les Occultistes vraiment sages deviennent rares de siècle en siècle. Combien n’y en a-t-il pas vraiment, qui préfèreraient le feu follet d’une gloire même passagère, à la lumière fixe et toujours grandissante de la Connaissance éternelle et divine, si celle-ci doit rester pour tous, sauf pour soi-même, une lumière sous le boisseau ? » ─ H.P. Blavatsky.

Comprendre le divin et les lois universelles : « L’évolution de l’idée de Dieu a lieu concurremment avec la propre évolution intellectuelle de l’homme. C’est si vrai, que l’idéal le plus noble que puisse atteindre l’esprit religieux d’une époque, semble n’être, aux yeux des philosophes de l’époque suivante, qu’une grossière caricature ! Les philosophes eux-mêmes avaient besoin d’être initiés à certaines mystérieuses perceptions avant de pouvoir comprendre la véritable idée que se faisaient les anciens des questions de haute métaphysique. Autrement – c’est-à-dire sans cette Initiation – la capacité intellectuelle de chaque penseur lui crierait : « tu iras jusqu’ici, mais pas plus loin », aussi clairement et aussi évidemment que la loi de Karma impose une limite au progrès de chaque nation, ou race, dans un même cycle. Sans Initiation, l’idéal de la pensée religieuse contemporaine aura toujours les ailes coupées et restera incapable de voler plus haut, car les penseurs idéalistes et réalistes et même les libres-penseurs ne sont que le résultat et le produit naturel de leur propre entourage et de leur propre époque. L’idéal de chacun d’eux n’est que le résultat inévitable de son tempérament et le produit du degré de progrès intellectuel auquel est parvenue une nation, prise dans son ensemble. C’est pourquoi, ainsi que nous l’avons déjà fait remarquer, les plus hautes envolées de la métaphysique occidentale moderne, sont restées bien au-dessous de la vérité.

« Le total exact, la profondeur, la largeur et la longueur des mystères de la nature, ne peuvent se rencontrer que dans la science ésotérique orientale. Tout cela est si profond et si vaste, qu’à peine un petit nombre, un très petit nombre, des plus hauts initiés – ceux dont l’existence même n’est connue que d’un petit nombre d’Adeptes – sont capables de s’assimiler ces connaissances. Tout est là cependant et, un par un, les faits et les procédés du laboratoire de la nature sont autorisés à se frayer un chemin dans la science exacte, en même temps qu’une assistance mystérieuse est donnée à de rares individus pour les aider à en sonder les arcanes. C’est à la fin des grands Cycles, qui sont en rapport avec le développement de la race, que se produisent généralement ces évènements. »  

« La science ne peut, en raison de la nature même des choses, dévoiler le mystère de l’univers qui nous entoure. Elle peut, il est vrai, grouper, classifier et généraliser les phénomènes, mais l’occultiste, basant son raisonnement sur des données métaphysiques admises, déclare que l’audacieux explorateur qui voudrait sonder les plus intimes secrets de la nature, devrait franchir les limites étroites des sens et transférer sa conscience dans la région des noumènes et dans la sphère des causes primordiales. Pour y arriver, il lui faut développer des facultés qui, sauf quelques cas rares et exceptionnels, sont absolument latentes dans la constitution des rejetons de notre cinquième Race-mère actuelle, en Europe et en Amérique. Il n’est pas concevable qu’il puisse grouper d’une autre manière les faits sur lesquels il basera ses théories. Ceci n’est-il pas évident, d’après les principes de la logique inductive et de la métaphysique ? » ─ H.P. Blavatsky, extraits de La Doctrine Secrète (éd. BNF, trad. Courmes) (numéro des pages dans l’édition originale en anglais : vol. I, pp. 326-6 ; 611-2 ; 477-8).

                                                                          

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