LETTRE N°38 – L’ÉPITOMÉ DE THÉOSOPHIE
Novembre – Décembre 2017
La prochaine Lettre paraîtra début janvier 2018. Elle aura pour thème : La philosophie de la Bhagavad-Gîtâ.
Vidéo : « L’Épitomé de Théosophie ». Voir la vidéo sur YouTube.
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PENSÉE DU MOMENT
« La vie d'altruisme est moins un haut idéal qu'une question de pratique, […] c’est la note tonique de la Théosophie, et le remède à tous les maux ; […] le premier but est : la FRATERNITÉ UNIVERSELLE. »
« Réalisez en vous-mêmes que vous êtes le véhicule de l'humanité tout entière, considérez le genre humain comme une partie de vous-mêmes, et agissez en conséquence. »
« L'Éthique de la Théosophie a plus d'importance que toutes les divulgations de lois et de faits psychiques. Ces derniers ont trait entièrement à la partie matérielle et éphémère de l'homme septuple, mais l'Éthique pénètre en profondeur pour toucher l'homme réel : l'Ego qui se réincarne. Extérieurement, nous sommes les créatures d'un seul jour ; intérieurement, nous sommes éternels. Apprenez donc bien les doctrines de Karma et de Réincarnation. » ― H.P. Blavatsky, citations tirées des Cinq messages.
CŒUR DE LA THÉOSOPHIE
L’Épitomé de Théosophie
L’Épitomé de Théosophie, est un petit ouvrage présentant au grand public les principes fondamentaux de la philosophie de la Théosophie. D’abord conçu sous la forme d’une brochure de quelques pages, le texte fut élargi à un petit livre à la « fois complet et fondamental ». Sous sa forme actuelle l’ouvrage fut publié en anglais en 1888, pour être ensuite régulièrement réédité, traduit en diverses langues et diffusé dans le monde entier. L’ouvrage fut écrit par William Q. Judge assisté d’autres étudiants de la Théosophie.
Voici les principaux thèmes qui y sont abordés, et quelques extraits de l’ouvrage :
Origine et définition de la Théosophie
« La THÉOSOPHIE, ou Religion-Sagesse, existe depuis des temps immémoriaux. Elle nous offre une théorie de la Nature et de la vie qui se base sur la connaissance acquise par les Sages du passé. […]
« La Théosophie est parfois appelée la Religion-Sagesse car, depuis des temps immémoriaux, elle possède la connaissance de toutes les lois gouvernant les mondes spirituel, moral et matériel. » La Théosophie n’est ni une spéculation, ni une révélation, mais elle est le résultat de l’observation et l’expérience « d’êtres qui sont appelés des Sages, au sens le plus élevé du terme. » […] La connaissance de ces Sages, ou Maîtres de sagesse, « n'est pas le fruit de simples déductions, mais elle a trait à des réalités qui sont vues et connues par eux. […] Cette connaissance porte sur des lois et des états de matière et de conscience dont le monde occidental « pratique » n'a pas la moindre idée, elle ne peut être saisie que fragment par fragment, au fur et à mesure que l'étudiant poursuit la démolition de ses idées préconçues, dues à des théories inadéquates ou erronées. »
Quelques propositions fondamentales
« L'Esprit dans l'homme est la seule partie réelle et permanente de son être, le reste de sa nature étant un composé variable. Et comme tout composé est sujet à la décomposition, tout est impermanent dans l'homme, sauf son Esprit. De plus, l'univers étant un et non divers, et chaque chose qui s'y trouve étant unie au Tout et à chacune de ses parties, ce qui est parfaitement connu sur le plan supérieur (dont il sera question ci-dessous), aucune action, aucune pensée, ne peut se produire sans que chaque fragment du grand Tout ne la perçoive et n'en garde l'impression. Il s'ensuit que tous les êtres sont indissolublement unis par le lien de la Fraternité. »
Il en résulte que « l'univers n'est pas un agrégat d'unités diverses, mais qu'il constitue un Tout unique. […] De plus, il est enseigné qu'il n'existe pas de création de mondes, au sens théologique du terme, mais que leur apparition est strictement due à l'évolution. Quand vient, pour le Non-Manifesté, le moment de se manifester comme univers objectif, ce qu'il fait périodiquement (cycliquement), il émane un Pouvoir, la “Cause Première” » – appelée ainsi parce que ce Non-Manifesté est lui-même la racine sans racine de cette Cause, et qu'on le désigne en Orient sous le nom de “Cause sans Cause” ».
« Pour l'accomplissement d'un univers (manvantara, en sanskrit), il est postulé deux principes considérés comme éternels : Purusha et Prakriti (ou l'Esprit et la matière), parce que tous deux sont toujours présents et unis au cours de chaque manifestation. »
La doctrine d’Évolution
« Ceci nous amène à la doctrine de l'Évolution Universelle telle que l'exposent les Sages de la Religion-Sagesse. […] Les formes minérales, végétales et animales emprisonnent chacune une étincelle du Divin, un fragment de l'indivisible Esprit (Purusha). […] Ces étincelles luttent pour « retourner au Père » – en d'autres mots, pour acquérir la soi-conscience – et parviennent finalement à la forme supérieure sur terre : celle de l'homme, la seule où la soi-conscience leur soit possible. La période calculée en temps humain, pendant laquelle se poursuit cette évolution, embrasse des millions d'âges. Chaque étincelle de divinité a donc toute cette durée immense devant elle pour accomplir sa mission, qui consiste à acquérir la soi-conscience complète quand elle se trouve dans la forme humaine. » Le processus d’évolution est graduel et « dépend de la volonté et des efforts de chaque individu. C'est ainsi que chaque esprit passe par le manvantara, ou entre en manifestation, pour son propre enrichissement et celui du Tout. » Tout est en devenir guidé par des Sages et des Esprits planétaires qui sont eux-mêmes le fruit d’évolutions dans des univers antérieurs.
L’esprit dans l’homme – Le régent intérieur
« Le but réel, qu'il faut garder toujours en vue, c'est d'ouvrir la nature inférieure à la nature spirituelle, ou de rendre la première perméable à cette influence supérieure, de telle sorte que la nature spirituelle puisse rayonner à travers elle et en devienne le guide et le régent. Cette nature n'est « cultivée » que dans le sens où elle vient à disposer d'un véhicule préparé à son usage, dans lequel il lui soit possible de descendre. En d'autres termes, l'idée avancée est que l'homme réel, qui est le Soi supérieur - ou l'étincelle du Divin dont il a été question plus haut - adombre l'être visible, qui a en lui-même la possibilité de s'unir à cette étincelle. C'est pourquoi il est dit que l'Esprit supérieur n'est pas dans l'homme, mais au-dessus de celui-ci. […] Le but de l'étudiant est de faire luire la lumière de cet Esprit à travers les enveloppes inférieures.
« Cette « culture spirituelle » ne peut être atteinte que lorsque les intérêts, les passions et les exigences de la chair, de nature grossière, sont subordonnés aux intérêts, aux aspirations et aux besoins de la nature supérieure ; et cela est une question à la fois de système et de loi établie.
« L'Esprit ne peut devenir le régent que lorsque l'homme reconnaît fermement, ou admet, dans sa nature intellectuelle, que LUI seul existe. Et, ainsi qu'il a été dit précédemment, comme il n'est pas seulement la personne en cause mais aussi le Tout, l'égoïsme doit avoir été entièrement éliminé de la nature inférieure, avant que puisse être atteint cet état divin de l'Esprit. Aussi longtemps que subsiste le plus petit désir personnel ou égoïste – fût-ce même de succès spirituel pour notre profit personnel – le but escompté reste hors d'atteinte. »
Les grands cycles de la vie – l’âge actuel
La vie et le progrès sur terre sont liés aux lois des cycles, de réincarnation et de karma. « Chaque cycle (kalpa, ou grande période), se divise en quatre âges, ou yuga, dont chacun dure bien des milliers d'années, et est caractérisé par une note spéciale prédominante. Ces quatre âges sont le satya yuga (ou âge de vérité, [âge d'or]), le treta yuga [âge d'argent], le dvâpara yuga [âge de bronze] et notre kali yuga actuel (ou âge d'obscurité, [âge de fer]) qui commença il y a cinq mille ans. Le mot « obscurité » a trait ici à la nature spirituelle et non au côté matériel. Toutefois, dans cet âge, toutes les causes produisent leurs effets beaucoup plus rapidement que dans n'importe quelle autre période – ce qui est dû à l'accroissement du pouvoir moteur du « mal », à mesure que les pulsations de son cycle le rapprochent d'un nouveau cycle de vérité. Ainsi, un être aimant sincèrement la race humaine peut accomplir plus en trois incarnations durant le kali yuga qu'il ne pourrait le faire en un nombre bien plus grand de renaissances au cours de n'importe quel autre âge. L'obscurité en cet âge n'est pas absolue, mais elle est plus profonde qu'en tout autre. Sa principale tendance est dans le sens de la matérialité, tempérée, à l'occasion, de quelques progrès moraux, ou scientifiques, contribuant au bien-être de l'humanité par la suppression des causes immédiates de crimes ou de maladies. »
Le progrès cyclique est aidé par les Adeptes (Sages), et des Êtres (ou Esprits planétaires) hautement développés. « Dans un cycle où tout monte et descend, les Adeptes doivent attendre que le moment soit venu pour pouvoir aider la race humaine à s'élever. Ils ne peuvent ni ne doivent interférer avec la loi karmique. Ils ne recommencent donc à travailler activement au sens spirituel que lorsqu'ils savent que le cycle s'approche de son point tournant. »
La « lumière astrale »
La Théosophie enseigne que nous baignons dans « un milieu très éthéré, universellement répandu, qui a été appelé « lumière astrale » et “Âkâsha”. Là est conservée la trace de tous les événements passés, présents et futurs ; et les effets des causes spirituelles, et de tous les actes et pensées, provenant de l'Esprit ou de la matière, y sont enregistrés. On pourrait l'appeler le « Livre de l'Ange de Justice”. […] L'Âkâsha est le noumène de l'éther phénoménal ou de la lumière astrale proprement dite, car L'Âkâsha est infini, indivisible, intangible, sa seule production étant le Son [spirituel] ».
« Cette lumière astrale est matérielle et non spirituelle. Elle est, en réalité, le principe inférieur du corps cosmique dont l'Âkâsha est le principe le plus élevé. Elle a le pouvoir de conserver toutes les images. Ceci implique l'affirmation que chaque pensée, chaque mot, chaque acte y imprime une image. Ces images possèdent, pour ainsi dire, deux vies : d'abord, leur propre vie en tant qu'images, en second lieu, l'impression qu'elles laissent dans la matrice de la lumière astrale. Dans le domaine supérieur de cette lumière, il n'existe rien de comparable à l'espace ou au temps, au sens humain de ces termes. Chacun des événements futurs résulte des pensées et des actions des hommes, en ce sens que celles-ci créent à l'avance l'image de l'événement qui devra se produire. Les hommes ordinaires sont continuellement, sans réfléchir et méchamment, les créateurs des événements qui ne manqueront pas d'arriver, mais les Sages, les Mahâtmas et les Adeptes de la Bonne Loi ne forment que des images en harmonie avec la Loi Divine, parce qu'ils contrôlent la production de leur pensée. »
L’effet hypnotique de l’âge actuel – L’action de la lumière astrale
« Dans l’âge actuel (le kali yuga), nous sommes hypnotisés par l'effet de l'immense masse d'images contenues dans la lumière astrale, formée de tous les actes, pensées, etc., de nos ancêtres dont la vie a tendu vers le côté matériel. Ces images influencent, par suggestion, l'homme intérieur qui en a conscience. Dans un âge plus lumineux, l'influence de ces images tendrait vers la Vérité. L'effet de la lumière astrale, telle qu'elle a été modelée et peinte par nous, subsistera tant que nous continuerons à y imprimer de telles images ; c'est de cette manière qu'elle devient notre juge et notre bourreau. […] ».
« Par son action inhérente, la lumière astrale produit et détruit les formes. C'est le registre universel. Sa fonction principale consiste à servir de véhicule pour l'opération des lois de karma, ou le progrès du principe de vie ; elle est donc, dans un sens spirituel profond, un intermédiaire, ou un « médiateur », entre l'homme et sa Divinité - son Esprit supérieur. »
Enseignement au sujet de l’homme
« Au sujet de l'homme, la Théosophie enseigne ce qui suit :
1° Chaque esprit est une manifestation de l'Esprit Un, et par suite un fragment de l'ensemble. Il traverse une série d'expériences dans l'incarnation, et est destiné à se réunir finalement au Divin.
2° Cette incarnation n'est pas unique, mais elle se répète de multiples fois, chaque individualité se réincorporant au cours d'existences nombreuses, […] et accumulant les expériences de chaque incarnation en vue de son perfectionnement.
3° Entre deux incarnations consécutives, lorsque les éléments les plus grossiers [de l'âme] ont été expulsés, se place une période de repos et de détente réparatrice relatifs, appelée devachan, au cours de laquelle l'âme se prépare à sa nouvelle apparition dans la vie matérielle.
« La constitution de l'homme se décompose de façon septuple, avec, comme grandes subdivisions : le corps, l'âme et l'esprit. Celles-ci, avec leur degré relatif de développement dans l'être, déterminent son état subjectif après la mort. […]
« L'état de repos spirituel, mais relatif, connu sous le nom de devachan, n'est pas éternel, et n'est donc pas identique au Ciel éternel du christianisme. […].
« La nature de chaque incarnation dépend du bilan établi entre le mérite et le démérite de la vie ou des vies précédentes - de la façon dont l'homme a vécu et pensé ; cette loi est inflexible et parfaitement juste.
« Le “karma” – terme signifiant deux choses : la loi de causalité morale (exprimée par l'adage : « ce qu'un homme sème, il le récoltera aussi », et le bilan, ou l'excès de mérite ou de démérite chez un individu quelconque – détermine aussi les expériences principales de joie ou de peine en chaque incarnation, de sorte que ce que nous appelons « chance » est en réalité notre “dû” , acquis dans une existence passée […]. »
Le but de la vie – L’union consciente au Divin
« Le processus évolutif, jusqu'à la conjonction avec le Divin, consiste en une élévation marquée par des degrés successifs, d'un niveau de pouvoir et d'utilité à un autre. Les êtres les plus évolués qui sont encore incarnés sont connus sous les noms de Sages, Frères, Maîtres. Leur fonction principale consiste à préserver de tout temps, et à étendre, lorsque les lois cycliques le permettent, la connaissance et l'influence spirituelles. Quand l'union avec le Divin est réalisée, tous les événements et toutes les expériences de chaque incarnation sont connus. »
Le développement spirituel
« Quant au processus de développement spirituel, voici ce qu'enseigne la Théosophie :
Premièrement : l'essence du progrès consiste à assurer la suprématie à l'élément le plus élevé, le plus spirituel de la nature humaine ;
Deuxièmement : ce but s'atteint notamment de quatre façons :
a) par l'éradication complète de l'égoïsme, sous toutes ses formes, et le développement en soi d'une sympathie, large et généreuse, pour le bien d'autrui, avec un effort en vue d'y contribuer ;
b) par la culture systématique de l'homme spirituel intérieur, au moyen de la méditation, de l'élévation vers le Divin et la communion avec Lui […] ;
c) par la maîtrise des appétits et des désirs de la chair, tous les intérêts matériels inférieurs étant délibérément subordonnés aux ordres de l'Esprit ;
d) par l'accomplissement scrupuleux de tous les devoirs inhérents à notre condition dans la vie, sans aucun désir de récompense, et en abandonnant les résultats à la Loi divine.
Troisièmement : bien que ce qui précède incombe à tout homme à disposition religieuse, et soit à la portée de sa pratique, il est possible d'atteindre à un plan encore plus élevé de réalisation spirituelle, à condition de suivre une discipline spécifique d'entraînement physique, intellectuel et spirituel […].
Quatrièmement : un développement encore plus poussé de ce processus est atteint au niveau de l'Adepte, du Mahâtma […] poursuivie parfois durant de nombreuses incarnations, et comprenant de multiples degrés d'initiation et d'avancement […] ;
Le processus de développement spirituel « s'accomplit entièrement dans l'individu lui-même, le motif, l'effort et le résultat procédant de sa propre nature intérieure, selon les lignes de son évolution personnelle. Pour personnel et interne qu'il soit, ce processus n'est pas privé d'aide, puisqu'il n'est possible, en fait, que grâce à une communion intime avec [l’Esprit], la source suprême de toute force. »
La Théosophie répond à nos questions
La Théosophie est le seul système spirituel et philosophique qui offre une explication satisfaisante aux problèmes posés par les points suivants :
1° La finalité, l'utilité et le peuplement des planètes autres que la terre, qui servent à compléter et à prolonger le cycle évolutif, et comblent la mesure d'expérience universelle requise par les âmes.
2° Les cataclysmes géologiques de la terre ; l'absence fréquente de types intermédiaires dans sa faune ; l'existence de vestiges, architecturaux ou autres, de races maintenant disparues […].
3° Les contrastes et convergences des religions du monde, et la base commune sur laquelle elles reposent.
4° L'existence du mal, de la souffrance et de l'affliction, énigme indéchiffrable pour le simple philanthrope ou le théologien.
5° Les inégalités dans les conditions et privilèges sociaux ; les contrastes frappants entre richesse et pauvreté, intelligence et stupidité, culture et ignorance, vertu et vice […] tous problèmes que seules peuvent expliquer […] les doctrines théosophiques du karma et de la réincarnation.
6° et 7° La possession par certains individus de pouvoirs psychiques tels que la clairvoyance, la clairaudience, etc. […] La vraie nature des phénomènes authentiques du spiritisme […].
8° L'incapacité des religions classiques à étendre grandement leur cercle d'influence, à réformer les abus, réorganiser la société, répandre l'idée de la fraternité […]. »
LA CHRONIQUE (PASSÉ, PRÉSENT, FUTUR)
La Théosophie comme guide dans la vie
Une autre brochure était propagée du temps d’H.P. Blavatsky et W.Q. Judge, pour montrer l’aspect rationnel et pratique de la Théosophie. En voici un court résumé de cette brochure « La Théosophie comme guide dans la vie » :
L’égoïsme est la cause de tous difficultés et souffrances dans la vie
« La cause du mal est dans l’attitude égoïsme. Chaque forme de malhonnêteté, violence, offense, fraude, incivilité, résulte du désir de satisfaire son but égoïste, au détriment du droit d’autrui. […] Voici ce qu’enseigne la Théosophie. Sa doctrine cardinale est l’absolue égalité des droits de chaque homme et l’obligation universelle de les respecter. »
Toute pensée ou action bonne ou mauvaise recevra son dû
« La Théosophie insiste sur le fait que les causes morales ne sont pas moins efficientes que les causes physiques, et qu’un effet, bon ou mauvais, sera la conséquence certaine de tout acte moral. Il n’y a pas d’échappatoire, ni perte, ni rien d’incertain. La loi est absolument immuable et infaillible. Chaque centime qui est dû devra être remboursé, par son débiteur. Pas nécessairement en une vie, mais quelque part et d’une certaine manière le long de la grande chaîne des incarnations jusqu’à ce que justice soit faite. »
L’homme est le créateur de sa destinée
La Théosophie insiste sur nos responsabilités et les pouvoirs spirituels latents en tout homme. « Elle insiste sur le fait que nous sommes le résultat de nos choix passés, et qu’il n’y a pas de pouvoirs au-dessus ou en-dessous de nous qui puissent nous contrecarrer ou faire dévier, d’une destinée qui est entre nos mains. Nous pouvons saisir en pensée la beauté d’un futur où l’homme aura réalisé sa destinée divine, par une purification toujours plus grande de tout ce qui en lui est sensuel, égoïste, rapetissé. Dans cette perspective, nous pouvons affronter le combat nécessaire pour gagner ce but lointain. »
« Celui qui veut progresser à travers les arcanes de la vie n’a pas besoin d’un prêtre ou d’un intercesseur. Il doit rechercher la lumière de l’Esprit Divin toujours présente en lui-même, rester confiant en la possibilité de s’unir au Suprême et certain du résultat de ses efforts. Il sait qu’il est responsable de ses choix, et qu’il peut avancer en harmonie, espérance, joie, libre, et certain de la justice et du but. Fortifié dans la foi de celui qui respecte la Nature et ses lois, il poursuit le chemin de la destinée que la Théosophie propose à chaque Homme. »
ARTICLES ET DOCUMENTS
Il est proposé à la lecture (pour en savoir plus) :
- W.Q. Judge : L’Épitomé de Théosophie.
- W.Q. Judge : Les principes généraux.
- Attribué à W.Q. Judge : « La Théosophie comme guide dans la vie ».
MÉDIATHÈQUE
Il est proposé :
Vidéo : « L’Épitomé de Théosophie ».