L'ancien axiome occulte, « Homme, connais-toi toi-même » est connu de tous ; mais peu nombreux sont ceux qui ont appréhendé la signification réelle de l'Oracle de Delphes. Quand nous avons observé l'arbre généalogique familial, nous pensons connaitre notre pedigree terrestre ; la science, quant à elle, pense connaître le pedigree physique de l'homme et de l'humanité, quand elle a tracé l'origine de sa forme depuis le protoplasme, et son développement à partir d'un état sauvage. Les liens de l'hérédité psychique, intellectuelle, et spirituelle n'ont jamais été remontés jusqu'à leur origine par les philosophes modernes ou par les hommes de sciences ; il est donc naturel et nullement surprenant qu'en l'absence de cette connaissance, la pensée moderne se fasse une idée complètement erronée sur l'origine de la forme humaine.
Pour toute application pratique, que ce soit dans le développement personnel, ou le service altruiste, une telle connaissance est absolument nécessaire. La connexion intime de l'homme avec le corps, l'âme-mental et l'esprit doit être comprise ; et c'est alors seulement qu'il lui sera possible de percevoir la relation, ou plutôt l'identité, qui existe entre lui et l'Univers triple de l'Esprit, de l'Intelligence et de la Matière. Il existe une union indissoluble entre l'homme et l'univers. Les deux ne sont que les aspects duels du Principe-Substance Unique : l'Absoluité dans son aspect non-manifesté, et le Mouvement Éternel du Grand Souffle, pendant sa manifestation.
L'univers est le macrocosme ; l'homme est le microcosme ; l'homme, l'Esprit, est le macrocosme ; l'homme, le Penseur, est le microcosme, et ce Penseur est, à son tour, le macrocosme pour la forme matérielle à l'intérieur et à travers laquelle il opère ; ainsi l'homme devient également le macrocosme pour les trois règnes inférieurs en dessous de lui. (cf. The Secret Doctrine., II., p. 169.)
Dans chaque forme, la vie est conscience mais elle n'est pas soi-consciente ; ce n'est que dans l'homme qu'elle accède à l'état, au plan ou à la condition de soi-conscience, et quand elle devient, par des efforts auto-induits et auto-déterminés, une Entité Soi-Consciente, elle accède pour elle-même à la plus grande de toutes les possibilités : la Soi-Conscience Universelle. L'homme est alors devenu divin, l'Âtma est devenu Paramâtma, le Purusha est devenu le Purushottama. Un tel Être est le « Vasudeva, qui est toute chose, le Mahatma très difficile à rencontrer » du septième chapitre de la Bhagavad-Gîtâ [v. 19]. Dans La Voix du Silence, cette naissance est célébrée par un chant :
« Voici que l'étoile argentée transmet en scintillant la nouvelle aux fleurs nocturnes ; le ruisselet chuchote l'histoire aux cailloux ; les vagues sombres de l'océan la mugissent sans fin aux récifs, tandis que les brises chargées de parfums la chantent aux vallons, et que les pins majestueux mystérieusement murmurent : "Un Maître s'est levé, UN MAÎTRE DU JOUR". » [pp. 86-7]
Quel but sublime ! Non de la poussière sidérale à la poussière sidérale ; mais de la poussière sidérale au créateur, au nourricier, et régénérateur du courant sans fin de l'existence conditionnée – telle est la destinée de l'Homme. La vie est la conscience universelle, une et indivisible. La conscience de chaque univers est une unité et c'est pourquoi on la désigne par le terme de monadique. Cet aspect de la Vie Une est défini comme l'Esprit. Le second terme de la dualité primordiale, la Matière, est la même Vie Une, perçue à travers le multiple. Citons les paroles du Maître K.H :
« C'est une des doctrines simples et fondamentales de l'Occultisme que les deux aspects sont un, et qu'ils ne sont distincts que durant leurs manifestations respectives, et seulement dans les perceptions limitées du monde des sens. »
La Doctrine Secrète affirme : « L'Esprit est la première différenciation de (et dans) l'ESPACE ; et la Matière est la première différenciation de l'Esprit. Ce qui n'est ni Esprit, ni Matière ‒ qui est CELA ‒ c'est la CAUSE sans CAUSE de l'Esprit et de la Matière, qui sont la Cause du Kosmos [Univers septuple]. Et CELA nous l'appelons la VIE UNE, ou le Souffle Intra-Cosmique. » (S.D. I, p. 258).
L'Esprit ne peut pas connaître la matière, car il ne se connaît pas lui-même. La matière est inerte bien qu'animée, car ce qui vit en elle et la vitalise et est conscient, n'est pas soi-conscient. C'est pourquoi dans le Sankhya Darshana – une des six branches de la philosophie Indienne, l'Esprit-Purusha est représenté avec des yeux mais sans pieds, alors que la Matière-Prakritti, qui a des pieds pour se mouvoir, est aveugle ; le premier monte sur les épaules de la seconde et, ainsi unis, la marche évolutive de la Vie Une devient possible. Mais pour un temps seulement. Car la matière n'a pas d'oreille pour entendre et l'esprit n'a pas le pouvoir de parler. Il arrive alors un moment, où le couple, malgré son étroite étreinte, se perd dans les profondeurs de l'espace. Chacun doit acquérir la connaissance de soi-même ‒ ses limitations et capacités ‒ et apprendre l'art de la coopération, pour trouver et parcourir la Grande Route des Cieux.
La Théosophie nous présente un troisième élément, ''jusqu'alors inconnu de la spéculation Occidentale'' (S.D., I, p. 16). La Science moderne ne perçoit rien au-delà des formes de matière, toujours changeantes, produites par les différents mouvement et aspects de la Force. La Religion moderne, à l'Est comme à l'Ouest, croit à ce qui n'existe pas : l'Esprit séparé de la Matière, ou Dieu au-delà du terrestre ‒ parce qu'elle ne peut pas comprendre ni expliquer ce qui existe réellement, l'univers phénoménal. ''Entre la superstition dégradante et le matérialisme brutal, encore plus dégradant, la Blanche Colombe de la Vérité, n'a guère de place pour reposer ses pieds fatigués et mal venus. Il est donc temps que la Théosophie « entre dans l'arène » – selon un Maître des Maîtres.
Dans chaque univers, au niveau atomique, solaire ou sidéral, et dans sa représentation personnifiée, comme Homme Céleste ou d'Adam-Kadmon, triple est le processus incessant. Le processus universel est triple : sur le plan macrocosmique comme microcosmique. Dans la métaphysique de l'Inde, Sat-Chit-Ânanda [Existant, ou Vérité-Conaissance-Béatitude] est la triade macrocosmique, comme Ichcha, Gnyan et Kriya [pouvoir de la volonté - connaisance ou sagesse - pouvoir de la pensée], est la triade microcosmique. Dans la Bhagavad-Gîtâ (septième chapitre) la même idée fondamentale est mise en évidence – le Seigneur Krishna et ses deux natures – para et apara prakritti [nature supérieure et inférieure], la constitution octuple inférieure et la supérieure par laquelle « l'univers est soutenu ». H.P. Blavatsky a écrit dans Isis Dévoilée (I.U., I. 160) que « la trinité dans l'unité est une idée que partageait toutes les anciennes nations », et elle énonça la même chose. Les Trois Propositions Fondamentales de la Doctrine Secrète traitent de la trinité archétypale. Concernant le mouvement incessant de la Vague de Vie de l'Évolution, La Doctrine Secrète (S.D., I, p. 181) montre que :
« Il existe, dans la Nature, un triple schéma évolutif pour la formation des trois Upâdhis [bases, structures]périodiques – ou plutôt trois schémas séparés qui, dans notre système, sont inextricablement entrelacés et mélangés. Ce sont les Évolutions Monadiques (ou Spirituelles), Intellectuelles et Physiques. Ces trois sont les aspects finis, ou les réflexions sur le champ de l'Illusion Cosmique, d'ATMA, le septième, la RÉALITE UNE :
1. L'Évolution Monadique, comme l'implique le mot, concerne la croissance et le développement dans des phases supérieures d'activités de la Monade en conjonction avec...
2. L'Évolution Intellectuelle, représentée par les Mânasa-Dhyânis (les Dévas Solaires, ou Pitris Agnishvâtta), "ceux qui ont donné à l'homme l'intelligence et la conscience", et avec...
3. L'Évolution Physique, représentée par les Chhâyâs [images ou formes astrales] des Pitris lunaires, autour desquels la Nature a formé le corps physique actuel. Ce corps sert de véhicule à la "croissance" (pour se servir d'un mot trompeur) et aux transformations, à travers Manas [le mental], et ‒ par l'accumulation des expériences ‒ du fini en l'INFINI, du transitoire à l'Éternel et l'Absolu.
« Chacun de ces trois systèmes a ses propres lois et est régenté et guidé par des groupes différents de très hauts Dhyânis ou "Logoï". Chacun de ces systèmes est représenté dans la constitution de l'homme, le Microcosme du grand Macrocosme ; et c'est l'union en lui-même de ces trois courants qui en fait l'être complexe qu'il est maintenant. »
Ceci est une amplification de l'enseignement d'Isis Dévoilée qui, après avoir affirmé (I.U., II, p. 587) qu'il n'y a pas de miracle et que tout ce qui se produit, n'est que le résultat de la Loi, éternelle, immuable, toujours active, poursuit en donnant les idées de base de la philosophie :
« La Nature est une unité triple : il y a une nature visible objective ; une nature invisible, intérieure et source d'énergie, le modèle exact de la précédente et son principe vital ; et, au-dessus de ces deux-là, l'esprit, source de toutes forces, seul éternel et indestructible. Les deux natures inférieures sont en constant changement mais non la troisième. [Isis Unveiled (I..U.), II, p. 587.]
« L'homme est aussi une unité triple : il a son corps objectif physique, son corps vitalisateur astral (ou âme), l'homme réel ; et ces deux sont couronnés par le troisième qui les illumine, le souverain, l'esprit immortel. Lorsque l'homme réel réussit à fusionner avec ce dernier, il devient une entité immortelle. » (I.U., II, p. 588.)
La trinité de la nature est la serrure de la magie ; la trinité de l'homme est la clé qui s'y adapte. (I.U., II. p. 635).
Un processus triple engendre, soutient, régénère, de la même manière, l'homme et l'homme céleste, l'atome et la monade. Dans la grande œuvre du développement, l'un ne devient pas l'autre, et ne laisse pas place à un autre. La Monade Spirituelle à jamais indivisible, et ses innombrables rayons appelés monades humaines ; la monade humaine incorruptible et ses nombreuses incarnations dans la matière ; la monade matérielle (appelée la monade minérale) et ses innombrables atomes physiques – forment cette vision triple que nous devons examiner. (cf. S.D., I, pp. 177-79). Ces trois Monades ne sont pas triples, mais sont les trois facettes d'une seule. La monade Spirituelle est l'esprit abstrait ; la monade humaine est l'esprit incarné ; la monade matérielle est l'esprit différencié. Sur le plan de la matière, la monade spirituelle peut être comparée au nucléole, la monade humaine au noyau, et la monade matérielle à la cellule. Cependant les trois aspects de l'esprit sont aussi distincts dans leur nature, constitution et fonction, que le sont le nucléole, le noyau et la cellule. C'est pourquoi Van Helmont a déclaré que « l'Homme est le miroir de l'univers, et sa nature triple est en relation avec toutes les choses . »
Isis Dévoilée cite également Paracelse (I.U., I, pp. 212-13) :
« Trois esprits animent et permettent à l'homme d'agir », enseigne Paracelse ; « trois mondes versent sur lui leurs rayons ; mais tous les trois opèrent uniquement comme l'image et l'écho d'un seul et même principe constructeur et unificateur. Le premier est l'esprit des éléments (corps terrestre, et force vitale dans sa condition brute) ; le second, l'esprit des astres (corps sidéral ou astral ‒ l'âme) ; le troisième est l'esprit Divin (Augoeides) » ...
« L'homme est un petit monde, un microcosme au sein du grand univers. Comme un fœtus, il est suspendu par ses trois esprits, dans la matrice du macrocosme ; et tandis que son corps terrestre est en sympathie constante avec son parent terrestre, son âme astrale vit à l'unisson avec l'anima mundi sidérale. Il est en elle, comme elle est en lui, car l'élément qui pénètre l'univers remplit tout l'espace, et il est lui-même l'espace infini, et sans limites. Quant à son troisième esprit, le divin, qu'est-il sinon un rayon infinitésimal, une des innombrables radiations procédant directement de la plus Haute Cause – la Lumière Spirituelle du Monde ? C'est la trinité de la nature organique et inorganique – spirituelle et physique – les trois en un, et dont Proclus dit que "La première monade est le Dieu Éternel ; la seconde l'éternité ; et la troisième le paradigme, ou modèle de l'univers", les trois formant la Triade Intelligible. Toute chose dans cet univers visible, découle de cette Triade, et est elle-même une triade microcosmique. Et ainsi, elles se meuvent dans une procession majestueuse, dans les champs de l'éternité, autour du soleil spirituel, comme, dans le système héliocentrique, les corps célestes se meuvent autour des soleils visibles. La Monade de Pythagore, qui vit "dans la solitude et la ténèbre", pourra, sur cette terre, demeurer éternellement invisible, impalpable, et indémontrable par la science expérimentale. Toutefois, l'univers tout entier continuera à graviter autour d'elle comme il l'a fait depuis le "commencement des temps", et à chaque seconde, l'homme et l'atome se rapprochent de plus en plus du moment solennel où, dans l'éternité, la Présence Invisible se révélera à leur vision spirituelle. Quand chaque particule de matière, même la plus sublimée, aura été rejetée de la dernière forme qui constitue l'ultime chaînon de cette chaîne d'évolution double qui, à travers des millions de siècles et de transformations successives, a poussé l'entité en avant, et quand elle se retrouvera vêtue de l'essence primordiale, identique à celle de son Créateur, alors cet atome organique, jadis impalpable, aura terminé sa course et les fils de Dieu "crieront de joie" une fois de plus au retour du pèlerin. »
Après avoir réfléchi sur cet extrait, l'étudiant est invité à pencher son attention sur le passage suivant, tiré de La Doctrine Secrète (S.D., I, pp. 246-47) :
« Comme il est dit dans Isis Dévoilée (I.U., I, p. 302), la Monade, ou Jîva, fut d'abord projetée, par la loi d'Évolution, dans la forme la plus inférieure de matière – le minéral. Enfermée dans la pierre (ou dans ce qui deviendra le minéral et la pierre dans la Quatrième Ronde [p.m. le Grand Cycle de Vie d'une Chaîne planétaire comprend 7 plus petits cycles ou Rondes]), elle s'en extrait, après une septuple giration, sous la forme, par exemple, d'un lichen. Passant ensuite, à travers toutes les formes de matière végétale, dans ce que nous appelons la matière animale, elle atteint maintenant le point où elle est devenue le germe, pour ainsi dire, de l'animal, qui deviendra par la suite l'homme physique. Tout ce processus jusqu'à la Troisième Ronde, est sans forme, en tant que matière, et, en tant que conscience, est dépourvu de sens. Car la Monade, ou Jîva, per se, ne peut même pas être appelée un esprit : c'est un rayon, un souffle de l'ABSOLU, ou plutôt de l'Absoluité, et l'Homogénéité Absolue, n'ayant pas de relations avec le fini conditionné et relatif, elle est inconsciente sur notre plan. Par conséquent, en dehors des matériaux qui seront nécessaires à sa forme humaine future, la Monade a besoin : a) d'un modèle ou prototype spirituel, pour donner une forme à ces matériaux, et b) d'une conscience intelligente pour guider son évolution et son progrès – c'est ce que ne possèdent ni la monade homogène, ni la matière dépourvue de sens, quoique vivante.&»
Les girations de la Monade ou Jîva forment la première des trois lignes d'évolution ; la seconde et le troisième sont connectées, respectivement, à la Conscience Intelligente et au modèle autour duquel se construit le corps.
L'Homme est composé de trois hommes – l'homme de poussière, de pensée, de lumière ; « il est corps, âme et esprit » (Isis Dévoilée, II. p. 223) ; il est chhaya, manas-putra et jîva ; il est fait de la terre (prithivi), du feu (agni) et d'ether (akasha) ; il est, d'une part, le soi inférieur, le soi divin et le soi éternel (La Voix du Silence, [p. 56]), et de l'autre, le corps avec les mains, la tête et le cœur.
Notre livre affirme :
« Personne ne niera que l'être humain soit en possession de diverses forces, magnétiques, sympathiques, antipathiques, nerveuses, dynamiques, occultes, mécaniques, mentales, en un mot, de toutes sortes de forces et que les forces physiques sont toutes biologiques dans leur essence, puisqu'elles se mêlent et, souvent, se fondent avec les forces que nous avons appelées intellectuelles et morales, les premières étant, pour ainsi dire, les véhicules, les upâdhis des secondes. Personne, parmi ceux qui ne nient pas une âme dans l'homme, n'hésiterait à dire que leur présence et leur mélange sont l'essence même de notre être ; qu'elles constituent en fait l'Ego dans l'homme. » (S.D., I, pp. 469-70.)
Il est nécessaire que l'étudiant se demande : Comment ces trois différentes natures basiques arrivent-elles à être ce qu'elles sont ? De quoi sont-elles la progéniture ? Quelle est la destinée qui les attend et celle de leur parent macrocosmique ? Pendant que nous cherchons les réponses, nous sommes forcés de nous demander si l'homme est le point central de tout le schéma d'évolution ; d'autre part, dans la Nature qui est gouvernée par la Loi, quelle en serait l'expression particulière à maîtriser en premier pour comprendre tout le processus ? À la première question, une réponse est donnée – l'évolution finale de toute chose de nature terrestre vers l'Homme est un fait ; à propos de la seconde, le progrès et la chute de la Nature, qui sont dûs à Karma, se produisent par cycles. Il convient maintenant de considérer ces problèmes, et, pour nous préparer, nous pouvons offrir à notre méditation l'extrait suivant (S.D., II, p. 261) :
« La Doctrine Occulte est, à notre avis, plus logique. Elle enseigne l'existence, dans la Nature qui n'a aucun but personnel, aucun "dessein propre", d'une loi cyclique invariable, qui agit en se conformant à un plan uniforme qui persiste durant toute la durée du manvantara [période de manifestation d'un univers] et qui concerne le ver de terre, tout autant que l'homme. Ni l'un ni l'autre n'a cherché à venir à l'existence – ainsi sont-ils soumis, tous les deux, à la même loi d'évolution et tous deux doivent progresser selon la loi karmique. Tous deux sont partis du même centre neutre de Vie et tous deux doivent s'y refondre à la consommation du Cycle. »
B.P. Wadia.
(Extrait de la revue Theosophy, vol. 13, No. 3, Janvier 1925, pp. 113-118.)