Note complémentaire : Vivre en harmonie avec les animaux

Note complémentaire : Vivre en harmonie avec les animaux

28 Jui, 2020

Sommaire

La Vie Universelle
L’évolution universelle
L’intelligence des animaux : Extrait des Secret Doctrine Dialogues - Extract from SDD - La conscience animale.

La Vie Universelle

« La philosophie ésotérique enseigne que tout vit et est conscient, mais non que toute vie et toute conscience soient semblables à celles des êtres humains, ou mêmes des animaux. Nous regardons la vie comme « la forme unique de l’existence » se manifestant dans ce qui est appelé la matière ; ou dans ce que (les séparant à tort) nous nommons dans l’homme, l’Esprit, l’Ame et la Matière. La matière est le véhicule pour la manifestation de l’âme sur ce plan d’existence, et l’âme est le véhicule pour la manifestation de l’Esprit sur un plan plus élevé, et les trois forment une trinité synthétisée par la Vie qui les pénètre tous. » - H.P. Blavatsky - The Secret Doctrine, édition originale en anglais, vol. I, p. 49. [Retour sommaire]

L’évolution universelle

« La Doctrine Secrète enseigne le développement progressif de toute chose, des mondes comme des atomes ; et ce développement formidable n’a pas de commencement concevable, ni de fin imaginable. Notre « Univers » n’est qu’une unité dans le nombre infini d’Univers, tous « Fils de la Loi de la Nécessité » puisqu’ils sont des chaînons de la grande chaîne Cosmique des Univers, chacun étant un effet par rapport à son prédécesseur, et une cause en ce qui concerne son successeur. » – H.P. Blavatsky - The Secret Doctrine, édition originale en anglais, vol. I, p. 43. [Retour sommaire]

L’intelligence des animaux

Extraits des Secret Doctrine Dialogues. « Il y a d’autre types d’intellects et d’intelligence que la nôtre de : « l’intelligence des animaux du plus grand au plus petit, de l’éléphant à la fourmi. Je vous assure que la fourmi a, dans son rapport avec son propre plan, un intellect aussi développé que nous. Et, comme nous le savons tous, si elle ne peut nous l’exprimer en mots, elle montre de très grands pouvoirs, bien au-delà et supérieurs à l’instinct. Ainsi, il y a sur notre plan des états de conscience et d’intelligence nombreux et variés ; et nous n’avons pas le droit de ne prendre en considération que notre propre conscience humaine, comme s’il n’y en avait pas d’autres. En acceptant ce fait, nous ne pouvons pas non plus présumer et décider du degré de conscience d’un animal ou d’un insecte.

Les conceptions qu’ont les fourmis du temps et de l'espace ne sont pas les mêmes que les nôtres ; et, si ces conceptions ne sont pas les nôtres, nous pouvons penser qu’elles appartiennent à un autre plan. Nous n’avons pas le droit de nier a priori l’existence d’autres plans, dont nous n’avons aucune idée, mais qui, cependant, doivent exister et qui peuvent être de nombreux degrés supérieurs ou inférieurs.

Dire que les animaux ne sont pas intelligents est la plus grande erreur qu’on puisse faire en ce monde. La science ne peut pas prouver qu’il n’y a pas d’animal ou d’insecte qui soit incapable d’apprendre à mémoriser, et à obéir à la voix du maître.  Considérez une puce, et voyez tout ce qu’elle peut faire ! Et, si la puce a une intelligence, que doit-il en être des animaux plus développés. Comment pouvons-nous dire que les animaux n’ont pas d’intelligence ? S’il n’a jamais été répondu de manière satisfaisante à cette question, c’est parce que notre regard sur la vie et notre conception humaine font que nous nous considérons comme le roi de tous les animaux. Je dirais, que l’homme mortel est bien inférieur à certains animaux. Il n’y a pas dans le monde d’animal plus sale que l’homme, et c’est une insulte vis-à-vis de tout animal que de le comparer ainsi à l’homme. Ce serait le reproche que je ferais si j’étais un animal ! Il n’y a pas d’homme plus fidèle que le chien qui exprime sentiments et affection, et qui, s’il ne peut montrer un pouvoir de raisonnement, fait preuve, cependant, d’intelligence, de sentiments et de mémoire. Comme le fait l’homme.

[…] Je pense selon toute probabilité qu’une fourmi à mille fois plus d’intelligence qu’un homme si nous tenons compte de sa taille.

Il est bien connu que tout âne, quand une porte le sépare d’un jardin où il peut trouver à manger, aura l’intelligence pour trouver comment ouvrir la poignée de la porte ; il pressera la poignée vers le bas pour ouvrir la porte. Dans beaucoup de maisons où j’ai été, j’ai vu des chats qui, du balcon, frappaient à la vitre avec la tête ; voyez aussi, comment, certains chiens arrivent tirer la corde de la clochette d’entrée. Ce sont des signes d’intelligence.  

S’il vous plait, comparez un enfant à un chaton à leur naissance : qu’est-ce que le nouveau-né humain peut faire, comparé au chaton qui peut tout de suite se tenir sur ses pattes et aller téter. […] L’animal à la naissance possède plus ou moins toutes ses facultés, et progresse peut après, quand le petit homme devra peu à peu apprendre et s’améliorer. La différence n’est-elle pas là ? Oui, l’homme est un animal parfait. Il est un animal qui progresse.

Traduction d’extraits des Secret Doctrines Dialogues d'H.P. Blavatsky,
pp. 16-18 (éd. Theosophy Company, USA).

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Secret Doctrines Dialogues, pp. 16-18 (éd. Theosophy Company, USA): “There are other intellects and intelligences call them whatever you like. The minds of animals highest to the lowest, from elephant down to the ant. I can assure you that the ant has in relation to its own plane just as good an intellect as we have. If it cannot express it to us in words, it yet shows high reasoning powers, besides and above instinct, as we all know. Thus, finding on this plane of ours so many and such varied states of consciousness and intelligences, we have no right to take into consideration or account only our own human consciousness, as though there were no other. Nor can we, beyond accepting it as a fact, presume to decide how far animal and insect consciousness goes.

The ants conceptions of time and space are not own conceptions: and therefore, if we find such conceptions that are not our conceptions and that are entirely on another plane, we have no right to deny a priori the existence of other planes of which we may have no idea but which must exist, nevertheless, planes higher and lower than our own by many degrees.

To say that animals have no intelligence is the greatest fallacy in the world. How shall science explain to us the facts that there is no animal or insect which cannot be taught to remember, to obey the voice of the master. Why, take a flea. He will fire a gun, and he will draw water, and he will do all kinds of tricks. If, a flea has an intellect, what must it be with others more developed? How can we say that the animals have got no intellect? This is a question that has never been satisfactorily answered, because it is simply our organization and our human conceit that causes us to make of man a king of all the animals. I say there are animals compared to which a mortal man is the lowest of the animals. There is not a dirtier animal in the world than man and I say it is a great insult to any animal to go and compare him to a man. I would object if I were an animal. You cannot find any man who is as faithful as a dog. It shows feeling and affection. It does not show reasoning power, but it does show intelligence, feelings and memory. It is just the same as a man.

[…] I think in all probability an ant has a thousand times more intellect than a man, if we take the proportionate size.

It is well known that any intelligent donkey, if he is left with only a door between him and the garden where he can get the things he might have to eat, will open it; he will pull down the handle of the door. Again, look at the way cats that are out at night act. In many a house that I have been in, the cats knock at the window pane with their heads on the balcony in front; and look at the way dogs will pull the bell sometimes. Surely that is reasoning enough.

Go and compare a child and a kitten, if you please, when they are born; what can a child do? And a cat, immediately it stands on its legs, goes eating.

[…] “the animal is born more or less with all its faculties, and generally speaking does not gain on that, while man is gradually learning and improving.” Is not that really the point? Of course, man is a perfect animal. He is a progressive animal.

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La conscience animale : « La pierre est douée de conscience moléculaire : ce n'est pas la conscience telle que nous la connaissons, mais elle est appelée ainsi seulement par analogie. La plante est douée de conscience astrale — celle qui marque l'aube de la sensation — et l'animal est doué de conscience émotionnelle — l'aube de la perception. Au fur et à mesure que cette faculté (ou ce principe) devient de plus en plus complètement développée et active, une nouvelle faculté commence à agir — l'intellect humain, le manas inférieur commence à s'éveiller et à exercer ses fonctions. Le prisonnier s'est retiré assez loin du mur de la caverne, a évolué assez loin en direction de la perception spirituelle pour être capable de reconnaître ses principes inférieurs comme lui-même — et de relier l'expérience, les sensations, les perceptions de ces principes inférieurs à sa propre identité, de distinguer entre le « Moi » et le « Non-Moi ». Ceci constitue la soi-conscience, ou conscience de soi ; le stade humain est alors atteint dans le voyage de retour de la monade depuis les confins de la matière. […]

« Le Dr. James March […] l'érudit docteur discutait des changements produits par l'apparition de facultés supérieures dans le cours de l'évolution. Il parlait de la force grâce à laquelle un cristal se construit par des apports successifs, par des additions régulières provenant de l'extérieur, de la force par laquelle un germe végétal se développe de l'intérieur, des pouvoirs de perception et de locomotion qui caractérisent l'animal, jusqu'à certaines espèces auxquelles il accordait la faculté logique de ratiocination, et de la faculté d'intuition, ou de perception des vérités et axiomes intellectuels et spirituels — faculté qui distingue l'homme des formes inférieures de vie animale. Ici, dans la classification de l'existence comme amorphe, cristalline, végétale, animale et humaine, chaque nouvel échelon comprend tous les échelons situés en dessous, en surajoutant cependant une nouvelle faculté, un nouveau pouvoir ou principe de croissance, se trouve clairement préfigurée la méthode sur laquelle est développé notre enseignement de la constitution septuple de la nature et de l'homme. » - W.Q. Judge, article « Le subjectif et l’objectif » (Cahier Théosophique n°117).

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